Sous l’hypothèse que le confinement ne se prolongera pas au-delà du 20 mai, la croissance économique n’aurait pas dépassé +0,7% au premier trimestre 2020, au lieu de +1,9% sans impact de Covid-19. « Cet abaissement serait attribuable au ralentissement des activités secondaires, dont le rythme d’évolution serait passé à +0,2%, au lieu de +1,6% sans effet du Covid-19 », explique le Haut Commissariat au Plan (HCP) dans sa nouvelle note de conjoncture, dont la rédaction a été achevée le 28 avril.
Pour leur part, les activités tertiaires auraient affiché une réduction de leur rythme de croissance, s’établissant à +2,6% seulement au lieu de +3,1%.
Tenant compte des données collectées jusqu’au 20 avril, le HCP s’attend à une croissance économique de +0,7% au 1er trimestre, au lieu de +1,1% arrêtée au 7 avril sur la base d’informations collectées jusqu’au 31 mars. Cette révision à la baisse serait attribuable à l’accentuation du repli de la valeur ajoutée agricole à -4,4%, explique-t-on.
Hors agriculture, la croissance de la valeur ajoutée aurait ralentie pour atteindre +1,4%, au lieu de +1,6% prévue au 7 d’avril.
Ce sont, principalement, les activités secondaires qui se seraient le plus tassées, avec un abaissement du rythme de croissance des industries manufacturières et de l’électricité. La croissance du secteur tertiaire serait restée modérée, s’établissant à 2,6% au premier trimestre 2020.
A l’inverse, malgré le reflux de la demande étrangère adressée au Maroc, les exportations de biens et services en volume auraient augmenté de 0,3% au premier trimestre. A titre d’exemple, les exportations des phosphates ont connu une sensible hausse en volume, pour une baisse en valeur limitée à -5%%. Les importations en volume, au contraire, auraient, pour leur part, ralenti, affichant une augmentation de 1% seulement, au lieu de +3% un an plus tôt, situant ainsi la contribution de la demande extérieure nette à la croissance du PIB à -0,3 point.
Le soutien apporté par la demande intérieure à la croissance économique se serait affaibli au premier trimestre 2020, avec une contribution limitée à un point, au lieu de 1,6 point prévu au 7 avril.
Pour leur part, les activités tertiaires auraient affiché une réduction de leur rythme de croissance, s’établissant à +2,6% seulement au lieu de +3,1%.
Tenant compte des données collectées jusqu’au 20 avril, le HCP s’attend à une croissance économique de +0,7% au 1er trimestre, au lieu de +1,1% arrêtée au 7 avril sur la base d’informations collectées jusqu’au 31 mars. Cette révision à la baisse serait attribuable à l’accentuation du repli de la valeur ajoutée agricole à -4,4%, explique-t-on.
Hors agriculture, la croissance de la valeur ajoutée aurait ralentie pour atteindre +1,4%, au lieu de +1,6% prévue au 7 d’avril.
Ce sont, principalement, les activités secondaires qui se seraient le plus tassées, avec un abaissement du rythme de croissance des industries manufacturières et de l’électricité. La croissance du secteur tertiaire serait restée modérée, s’établissant à 2,6% au premier trimestre 2020.
A l’inverse, malgré le reflux de la demande étrangère adressée au Maroc, les exportations de biens et services en volume auraient augmenté de 0,3% au premier trimestre. A titre d’exemple, les exportations des phosphates ont connu une sensible hausse en volume, pour une baisse en valeur limitée à -5%%. Les importations en volume, au contraire, auraient, pour leur part, ralenti, affichant une augmentation de 1% seulement, au lieu de +3% un an plus tôt, situant ainsi la contribution de la demande extérieure nette à la croissance du PIB à -0,3 point.
Le soutien apporté par la demande intérieure à la croissance économique se serait affaibli au premier trimestre 2020, avec une contribution limitée à un point, au lieu de 1,6 point prévu au 7 avril.
Un 2ème trimestre catastrophique
En raison de la propagation de la pandémie du Covid-19 et du prolongement des périodes de confinement chez les principaux partenaires commerciaux du Royaume, le HCP prévoit une baisse de la demande étrangère adressée au Maroc, pour atteindre -12,5% au deuxième trimestre 2020, au lieu de -6% prévu au 7 avril.
Parallèlement, les exportations de biens et services en volume devraient, contrairement au premier trimestre, se replier de 6,1%. Idem pour les importations qui devraient fléchir, pour leur part, de 8,4%.
Avec le prolongement de la période de confinement sur plus de la moitié du 2ème trimestre, la demande intérieure devrait, elle-aussi, s’effondrer. « La croissance de la consommation des ménages devrait fléchir de 1,2%, au deuxième trimestre 2020, du fait notamment du repli des dépenses de l’énergie, des biens durables, de transport, de restauration et de loisirs », souligne le HCP.
Autre conséquence grave attendue de Covid-19 : l’investissement poursuivrait son repli aurythme de -26,5% par rapport au deuxième trimestre 2019, pâtissant d’une accentuationdu mouvement de déstockage des entreprises. « L’aggravation de la crise sanitaire Covid-19 pousserait les entreprises à limiter au maximum leurs besoins de financement, dans un contexte d’incertitude quant à la reprise de la demande », souligne le HCP.
Dans ces conditions, poursuit la même source, le PIB global devrait régresser de 6,8% au deuxième trimestre 2020, en variation annuelle. Au total, le HCP estime que la croissance économique nationale serait amputée de 8,9 points, au deuxième trimestre 2020, par rapport à son évolution d’avant crise Covid-19, au lieu de -3,8 points prévu au 7 avril. Cela représenterait une perte globale potentielle d’environ 29,7 milliards de DH pour la première moitié de 2020, au lieu de 15 milliards DH prévue au 7 avril.
Parallèlement, les exportations de biens et services en volume devraient, contrairement au premier trimestre, se replier de 6,1%. Idem pour les importations qui devraient fléchir, pour leur part, de 8,4%.
Avec le prolongement de la période de confinement sur plus de la moitié du 2ème trimestre, la demande intérieure devrait, elle-aussi, s’effondrer. « La croissance de la consommation des ménages devrait fléchir de 1,2%, au deuxième trimestre 2020, du fait notamment du repli des dépenses de l’énergie, des biens durables, de transport, de restauration et de loisirs », souligne le HCP.
Autre conséquence grave attendue de Covid-19 : l’investissement poursuivrait son repli aurythme de -26,5% par rapport au deuxième trimestre 2019, pâtissant d’une accentuationdu mouvement de déstockage des entreprises. « L’aggravation de la crise sanitaire Covid-19 pousserait les entreprises à limiter au maximum leurs besoins de financement, dans un contexte d’incertitude quant à la reprise de la demande », souligne le HCP.
Dans ces conditions, poursuit la même source, le PIB global devrait régresser de 6,8% au deuxième trimestre 2020, en variation annuelle. Au total, le HCP estime que la croissance économique nationale serait amputée de 8,9 points, au deuxième trimestre 2020, par rapport à son évolution d’avant crise Covid-19, au lieu de -3,8 points prévu au 7 avril. Cela représenterait une perte globale potentielle d’environ 29,7 milliards de DH pour la première moitié de 2020, au lieu de 15 milliards DH prévue au 7 avril.
A. CHANNAJE