Jour après jour, le Coronavirus emporte de plus en plus de victimes en ce début d’automne. En hausse constante, le bilan des décès ne cesse de s’alourdir pour franchir la barre des 3000 cas après avoir enregistré des pics effarants de 50 et 60 morts par jour.
Face à ce déchaînement du SARSCOV2, qui semble se nourrir du changement de saison pour augmenter sa létalité, le système de santé peine à résister avec les moyens modestes dont il dispose actuellement. Les services de réanimation sont au bout de leurs capacités, en dépit des assurances du ministère de tutelle sur le taux d’occupation des lits qui atteint maintenant le quart de la capacité nationale totale. Si les services d’urgence sont le moteur de tout système de santé qui se respecte, ceux de la réanimation et des soins intensifs sont l’équivalent dans le monde de la médecine, de la Formule 1 pour l’industrie automobile. Or, dans ce registre, le retard enregistré par le Maroc est abyssal.
L’arrêt des hospitalisations programmé, pendant 72 heures, à l’hôpital Ibn Sina de Rabat en est le symptôme. Le plus grand hôpital de la capitale a dû réaménager ses services cliniques et faire appel aux renforts pour éviter la saturation de ses services de réanimation. La situation est encore plus critique au CHU Ibn Rochd de Casablanca qui baigne dans un désordre consternant, ne sachant que faire pour recevoir à la fois les malades Covid-19 et les autres pathologies dans ses services d’urgence. S’ajoute à cela les multiples pénuries dont souffrent plusieurs hôpitaux du Royaume comme celle d’oxygène qui a fait couler beaucoup d’encre récemment.
Le peu d’égards accordé par les gouvernements successifs à la santé publique démontre avec la pandémie du Covid l’apogée de ses conséquences désastreuses. Cette réalité a engendré un système de santé à bout de souffle qui ne rassure pas les malades, dont une partie préfère l’automédication plutôt que d’aller à l’hôpital.
Au lieu de mettre tous les moyens pour venir en aide à l’hôpital public, le gouvernement promet 1500 postes supplémentaires pour la Santé dans son prochain budget. Une démarche peu sérieuse qui cache mal la frilosité comptable de l’Exécutif.
Face à ce déchaînement du SARSCOV2, qui semble se nourrir du changement de saison pour augmenter sa létalité, le système de santé peine à résister avec les moyens modestes dont il dispose actuellement. Les services de réanimation sont au bout de leurs capacités, en dépit des assurances du ministère de tutelle sur le taux d’occupation des lits qui atteint maintenant le quart de la capacité nationale totale. Si les services d’urgence sont le moteur de tout système de santé qui se respecte, ceux de la réanimation et des soins intensifs sont l’équivalent dans le monde de la médecine, de la Formule 1 pour l’industrie automobile. Or, dans ce registre, le retard enregistré par le Maroc est abyssal.
L’arrêt des hospitalisations programmé, pendant 72 heures, à l’hôpital Ibn Sina de Rabat en est le symptôme. Le plus grand hôpital de la capitale a dû réaménager ses services cliniques et faire appel aux renforts pour éviter la saturation de ses services de réanimation. La situation est encore plus critique au CHU Ibn Rochd de Casablanca qui baigne dans un désordre consternant, ne sachant que faire pour recevoir à la fois les malades Covid-19 et les autres pathologies dans ses services d’urgence. S’ajoute à cela les multiples pénuries dont souffrent plusieurs hôpitaux du Royaume comme celle d’oxygène qui a fait couler beaucoup d’encre récemment.
Le peu d’égards accordé par les gouvernements successifs à la santé publique démontre avec la pandémie du Covid l’apogée de ses conséquences désastreuses. Cette réalité a engendré un système de santé à bout de souffle qui ne rassure pas les malades, dont une partie préfère l’automédication plutôt que d’aller à l’hôpital.
Au lieu de mettre tous les moyens pour venir en aide à l’hôpital public, le gouvernement promet 1500 postes supplémentaires pour la Santé dans son prochain budget. Une démarche peu sérieuse qui cache mal la frilosité comptable de l’Exécutif.
Anass MACHLOUKH