Les infections se sont envolées dans toute la Chine alors que les principaux piliers de la politique "zéro Covid" pratiquée par le pays depuis début 2020 ont été démantelés en quelques semaines, ce qui a incité les responsables américains à s'inquiéter du risque d'apparition de nouveaux variants du virus.
"La communauté internationale est de plus en plus préoccupée par les poussées actuelles de Covid-19 en Chine et par le manque de données transparentes, notamment de données sur les séquences génomiques virales, communiquées par la RPC", ont déclaré les responsables américains, sous couvert d'anonymat, en référence à la République populaire de Chine.
Pékin a reconnu qu'il était "impossible" de suivre l'évolution de l'épidémie et a même cessé depuis dimanche de publier des données quotidiennes sur la situation sanitaire. Les chiffres officiels étaient de plus en plus critiqués tant leur sous-estimation des cas d'infection et des décès était devenue flagrante.
Mais c'est le manque de données génomiques qui soulève le plus d'inquiétudes à l'étranger, rendant "de plus en plus difficile pour les responsables de la santé publique de s'assurer qu'ils seront en mesure d'identifier tout nouveau variant potentiel et de prendre des mesures rapides pour réduire la propagation", ont déclaré les responsables américains.
Les Etats-Unis "suivent les données scientifiques et les conseils des experts en santé publique, consultent leurs partenaires et envisagent de prendre des mesures similaires (...) pour protéger le peuple américain", ont-ils ajouté, citant des préoccupations exprimées par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) ainsi que des mesures adoptées par le Japon, l'Inde et la Malaisie.
L'assouplissement des mesures anti-Covid par la Chine met un terme aux tests de masse, aux confinements et longues quarantaines qui ont bouleversé les chaînes d'approvisionnement et perturbé les relations commerciales avec le reste du monde.
Le Japon impose des tests Covid aux visiteurs venant de Chine
Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré mardi que les pays devaient maintenir des contrôles "scientifiques et appropriés" des maladies qui "ne devraient pas affecter les échanges normaux de personnes".
De son côté, le Japon va imposer des tests Covid-19 aux visiteurs en provenance de Chine continentale, a annoncé mardi le Premier ministre Fumio Kishida en réaction à la fin prochaine des quarantaines obligatoires à l'arrivée en Chine.
Cette mesure de Tokyo prendra effet à partir de vendredi. Les visiteurs en provenance de Chine seront ainsi les seuls au Japon à devoir automatiquement passer un test Covid, mis à part n'importe quel voyageur présentant des symptômes à son arrivée sur le territoire nippon.
Il y a "des informations selon lesquelles les infections se répandent rapidement" en Chine, a justifié Kishida devant la presse. Et "il est difficile d'établir précisément la situation (en Chine, NDLR) en raison d'importantes divergences entre les autorités centrales et locales ainsi qu'entre le gouvernement et le secteur privé", a-t-il poursuivi.
Sortie du « zéro-Covid » et envolée des infections
"Cela génère une inquiétude croissante au Japon".
La Chine a annoncé lundi la fin à partir du 8 janvier des quarantaines obligatoires à l'arrivée sur son territoire, dernier vestige de ses mesures drastiques contre la pandémie de Covid-19 qui étaient en vigueur depuis 2020.
Mais la sortie de cette stratégie "zéro-Covid" depuis début décembre s'est accompagnée d'une envolée inquiétante des infections dans le pays.
S'ils sont testés positifs à leur arrivée au Japon, les voyageurs en provenance de Chine se verront imposer une quarantaine de sept jours dans des établissements prévus à cet effet.
Le nombre de vols vers le Japon au départ de Chine continentale va par ailleurs être limité, a précisé mardi Kishida.
Le Japon s'est entièrement rouvert aux visiteurs étrangers depuis début octobre, après deux ans et demi de quasi-fermeture de ses frontières à cause de la pandémie.
En novembre, 934.500 visiteurs étrangers sont arrivés au Japon, environ 40% du niveau de novembre 2019, avant la pandémie.
En 2019, les visiteurs de Chine continentale avaient représenté 30,1% du total des visiteurs étrangers au Japon.
"La communauté internationale est de plus en plus préoccupée par les poussées actuelles de Covid-19 en Chine et par le manque de données transparentes, notamment de données sur les séquences génomiques virales, communiquées par la RPC", ont déclaré les responsables américains, sous couvert d'anonymat, en référence à la République populaire de Chine.
Pékin a reconnu qu'il était "impossible" de suivre l'évolution de l'épidémie et a même cessé depuis dimanche de publier des données quotidiennes sur la situation sanitaire. Les chiffres officiels étaient de plus en plus critiqués tant leur sous-estimation des cas d'infection et des décès était devenue flagrante.
Mais c'est le manque de données génomiques qui soulève le plus d'inquiétudes à l'étranger, rendant "de plus en plus difficile pour les responsables de la santé publique de s'assurer qu'ils seront en mesure d'identifier tout nouveau variant potentiel et de prendre des mesures rapides pour réduire la propagation", ont déclaré les responsables américains.
Les Etats-Unis "suivent les données scientifiques et les conseils des experts en santé publique, consultent leurs partenaires et envisagent de prendre des mesures similaires (...) pour protéger le peuple américain", ont-ils ajouté, citant des préoccupations exprimées par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) ainsi que des mesures adoptées par le Japon, l'Inde et la Malaisie.
L'assouplissement des mesures anti-Covid par la Chine met un terme aux tests de masse, aux confinements et longues quarantaines qui ont bouleversé les chaînes d'approvisionnement et perturbé les relations commerciales avec le reste du monde.
Le Japon impose des tests Covid aux visiteurs venant de Chine
Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré mardi que les pays devaient maintenir des contrôles "scientifiques et appropriés" des maladies qui "ne devraient pas affecter les échanges normaux de personnes".
De son côté, le Japon va imposer des tests Covid-19 aux visiteurs en provenance de Chine continentale, a annoncé mardi le Premier ministre Fumio Kishida en réaction à la fin prochaine des quarantaines obligatoires à l'arrivée en Chine.
Cette mesure de Tokyo prendra effet à partir de vendredi. Les visiteurs en provenance de Chine seront ainsi les seuls au Japon à devoir automatiquement passer un test Covid, mis à part n'importe quel voyageur présentant des symptômes à son arrivée sur le territoire nippon.
Il y a "des informations selon lesquelles les infections se répandent rapidement" en Chine, a justifié Kishida devant la presse. Et "il est difficile d'établir précisément la situation (en Chine, NDLR) en raison d'importantes divergences entre les autorités centrales et locales ainsi qu'entre le gouvernement et le secteur privé", a-t-il poursuivi.
Sortie du « zéro-Covid » et envolée des infections
"Cela génère une inquiétude croissante au Japon".
La Chine a annoncé lundi la fin à partir du 8 janvier des quarantaines obligatoires à l'arrivée sur son territoire, dernier vestige de ses mesures drastiques contre la pandémie de Covid-19 qui étaient en vigueur depuis 2020.
Mais la sortie de cette stratégie "zéro-Covid" depuis début décembre s'est accompagnée d'une envolée inquiétante des infections dans le pays.
S'ils sont testés positifs à leur arrivée au Japon, les voyageurs en provenance de Chine se verront imposer une quarantaine de sept jours dans des établissements prévus à cet effet.
Le nombre de vols vers le Japon au départ de Chine continentale va par ailleurs être limité, a précisé mardi Kishida.
Le Japon s'est entièrement rouvert aux visiteurs étrangers depuis début octobre, après deux ans et demi de quasi-fermeture de ses frontières à cause de la pandémie.
En novembre, 934.500 visiteurs étrangers sont arrivés au Japon, environ 40% du niveau de novembre 2019, avant la pandémie.
En 2019, les visiteurs de Chine continentale avaient représenté 30,1% du total des visiteurs étrangers au Japon.
Les Chinois se réjouissent de la levée de la quarantaine
"C'est fini... le printemps arrive!": les Chinois se réjouissaient mardi de la suppression de la quarantaine obligatoire à l'arrivée en Chine et s'empressent de réserver des vols à l'étranger, après trois ans d'isolement pour cause de Covid.
La Chine mettra fin le 8 janvier aux quarantaines obligatoires à l'arrivée, dernier vestige de sa stricte politique sanitaire du "zéro Covid", ont annoncé lundi les autorités.
Cette décision intervient au moment où le pays le plus peuplé du monde connaît pourtant une flambée de contaminations depuis l'abandon de l'essentiel de ses restrictions sanitaires début décembre.
De nombreux Chinois réagissaient mardi avec enthousiasme à la fin prochaine de ces restrictions, qui maintenaient leur pays isolé du monde extérieur depuis mars 2020.
La nouvelle a entraîné mardi un bond des recherches en ligne pour des vols vers l'étranger, ont rapporté les médias d'Etat.
Dans la demi-heure qui a suivi l'annonce, le nombre de recherches pour des destinations hors de Chine continentale a été multiplié par 10 par rapport à l'année dernière, selon Trip.com, l'un des sites de réservations de voyage les plus en vue.
Macao, Hong Kong, le Japon, la Thaïlande et la Corée du Sud figurent au palmarès des destinations les plus prisées.
Mais certains Chinois pourraient vite déchanter: le Japon, les USA et d’autres pays ont annoncé des restrictions pour tous les voyageurs en provenance de Chine.
La Chine mettra fin le 8 janvier aux quarantaines obligatoires à l'arrivée, dernier vestige de sa stricte politique sanitaire du "zéro Covid", ont annoncé lundi les autorités.
Cette décision intervient au moment où le pays le plus peuplé du monde connaît pourtant une flambée de contaminations depuis l'abandon de l'essentiel de ses restrictions sanitaires début décembre.
De nombreux Chinois réagissaient mardi avec enthousiasme à la fin prochaine de ces restrictions, qui maintenaient leur pays isolé du monde extérieur depuis mars 2020.
La nouvelle a entraîné mardi un bond des recherches en ligne pour des vols vers l'étranger, ont rapporté les médias d'Etat.
Dans la demi-heure qui a suivi l'annonce, le nombre de recherches pour des destinations hors de Chine continentale a été multiplié par 10 par rapport à l'année dernière, selon Trip.com, l'un des sites de réservations de voyage les plus en vue.
Macao, Hong Kong, le Japon, la Thaïlande et la Corée du Sud figurent au palmarès des destinations les plus prisées.
Mais certains Chinois pourraient vite déchanter: le Japon, les USA et d’autres pays ont annoncé des restrictions pour tous les voyageurs en provenance de Chine.