Emplois et investissements… Ce sont les plus grandes priorités de l’Exécutif qui, depuis son investiture, a lancé plusieurs réformes en vue d’atteindre le cap fixé par SM le Roi, à savoir 550 milliards de dirhams d’investissements privés et la création de 500.000 emplois à l’horizon 2026. Si grâce à la nouvelle Charte d’investissement, le gouvernement a pu assurer quelque 165 projets depuis le début de son mandat, pour un montant de plus de 183 milliards de dirhams, la création d’emploi continue étonnamment à faire défaut. La hantise du chômage, qui frappe le Maroc depuis des années, continue de s’aggraver pour prendre une tournure encore plus dramatique, avec un taux de 13%, soit une hausse de 1,2% par rapport à l’année dernière.
Une hausse justifiée principalement par les défis climatiques structurels, dont souffre le pays - d’où d’ailleurs la dégringolade alarmante des postes en milieu rural (moins 198.000 postes) - mais qui demeure, toutefois, étonnante quand on s’aperçoit que la création d’entreprises bat des records en 2023, selon les chiffres de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC).
Bien que l’écosystème entrepreneurial parvienne à se développer quantitativement, grâce au packaging auto-emploi mis en place par l’Etat, il peine toujours à créer suffisamment de postes pour stimuler le marché du travail. C’est dire qu’un diagnostic profond de notre tissu économique s’impose pour situer le couac, avant de parler solutions. En France par exemple, où la question de l’emploi fait également polémique, Macron proposait un plan pour faire grossir les petites et moyennes entreprises et en faire des entreprises de taille intermédiaire à grande capacité d’embauche. L’Élysée est prêt à simplifier la vie des petits patrons pour qu’ils grossissent, mais à condition d’embaucher davantage pour réduire le chômage.
Cette mesure n’est pas nécessairement applicable au Maroc, d’autant que la mise en œuvre d’une telle mesure requiert une configuration financière et fiscale particulière dans une période où l’Etat se plie en quatre pour optimiser ses dépenses. Mais c’est pour dire qu’en ces temps de crise, la problématique de l’emploi touche tous les pays et que pour y faire face, il faut piocher « outside the box ».
Une hausse justifiée principalement par les défis climatiques structurels, dont souffre le pays - d’où d’ailleurs la dégringolade alarmante des postes en milieu rural (moins 198.000 postes) - mais qui demeure, toutefois, étonnante quand on s’aperçoit que la création d’entreprises bat des records en 2023, selon les chiffres de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC).
Bien que l’écosystème entrepreneurial parvienne à se développer quantitativement, grâce au packaging auto-emploi mis en place par l’Etat, il peine toujours à créer suffisamment de postes pour stimuler le marché du travail. C’est dire qu’un diagnostic profond de notre tissu économique s’impose pour situer le couac, avant de parler solutions. En France par exemple, où la question de l’emploi fait également polémique, Macron proposait un plan pour faire grossir les petites et moyennes entreprises et en faire des entreprises de taille intermédiaire à grande capacité d’embauche. L’Élysée est prêt à simplifier la vie des petits patrons pour qu’ils grossissent, mais à condition d’embaucher davantage pour réduire le chômage.
Cette mesure n’est pas nécessairement applicable au Maroc, d’autant que la mise en œuvre d’une telle mesure requiert une configuration financière et fiscale particulière dans une période où l’Etat se plie en quatre pour optimiser ses dépenses. Mais c’est pour dire qu’en ces temps de crise, la problématique de l’emploi touche tous les pays et que pour y faire face, il faut piocher « outside the box ».