En 2018, lorsque le géant californien de la Voiture de Transport avec Chauffeur (VTC) avait décidé de plier bagage face au harcèlement continu des chauffeurs de taxi, un très mauvais signal a été envoyé aussi bien aux consommateurs marocains qu’aux investisseurs étrangers. Comment était-ce possible qu’une application fonctionnelle dans plus de 70 pays et 10.000 villes à travers le monde n’arrive pas à s’implanter dans le Royaume, dans un secteur aussi opaque que restrictif ?
Cet événement a été désastreux pour l’image d’un pays qui aspire à valoriser et promouvoir à l’international la qualité de son environnement des affaires. Non seulement les investisseurs ont été refroidis par cette absence de règles claires, mais également les citoyens marocains, privés de la liberté de choisir entre des prix compétitifs et des niveaux de qualité variés. Ils se sont ainsi retrouvés contraints de recourir aux taxis, dont le service laisse souvent à désirer.
Avec cette affaire, l’État a semblé capituler face à la toute-puissance des cartels de taxis, qui y ont vu une autorisation implicite de recourir à la violence physique contre tout concurrent souhaitant se lancer sur le marché marocain. Et les incidents semblent se multiplier depuis quelques mois, avec des images d’une extrême violence montrant des taxis encerclant de malheureux conducteurs de VTC ou menaçant physiquement des utilisateurs, parmi lesquels, récemment, un diplomate russe et son épouse.
Ces agissements dépassent de loin le cadre de simples revendications, pour devenir un danger public, notamment pour les conducteurs ou de simples piétons qui risquent d’être victimes de ces courses-poursuites entre taxis et VTC. La DGSN intervient certes après coup pour arrêter les fauteurs, mais le législateur semble pour l’instant peu enclin à trancher ce problème, qui est en train de prendre des proportions inquiétantes.
Si, en 2018, on pouvait envisager de déployer une réforme graduelle du secteur, aujourd’hui, le temps presse. Il serait très préjudiciable que, lors de la Coupe d’Afrique en 2025 et, surtout, de la Coupe du Monde 2030, les millions de visiteurs habitués à utiliser des applications VTC se retrouvent dans l’impossibilité de le faire ou, pire, assistent à des scènes de courses-poursuites et de violence entre chauffeurs de taxis et conducteurs de VTC.
Cet événement a été désastreux pour l’image d’un pays qui aspire à valoriser et promouvoir à l’international la qualité de son environnement des affaires. Non seulement les investisseurs ont été refroidis par cette absence de règles claires, mais également les citoyens marocains, privés de la liberté de choisir entre des prix compétitifs et des niveaux de qualité variés. Ils se sont ainsi retrouvés contraints de recourir aux taxis, dont le service laisse souvent à désirer.
Avec cette affaire, l’État a semblé capituler face à la toute-puissance des cartels de taxis, qui y ont vu une autorisation implicite de recourir à la violence physique contre tout concurrent souhaitant se lancer sur le marché marocain. Et les incidents semblent se multiplier depuis quelques mois, avec des images d’une extrême violence montrant des taxis encerclant de malheureux conducteurs de VTC ou menaçant physiquement des utilisateurs, parmi lesquels, récemment, un diplomate russe et son épouse.
Ces agissements dépassent de loin le cadre de simples revendications, pour devenir un danger public, notamment pour les conducteurs ou de simples piétons qui risquent d’être victimes de ces courses-poursuites entre taxis et VTC. La DGSN intervient certes après coup pour arrêter les fauteurs, mais le législateur semble pour l’instant peu enclin à trancher ce problème, qui est en train de prendre des proportions inquiétantes.
Si, en 2018, on pouvait envisager de déployer une réforme graduelle du secteur, aujourd’hui, le temps presse. Il serait très préjudiciable que, lors de la Coupe d’Afrique en 2025 et, surtout, de la Coupe du Monde 2030, les millions de visiteurs habitués à utiliser des applications VTC se retrouvent dans l’impossibilité de le faire ou, pire, assistent à des scènes de courses-poursuites et de violence entre chauffeurs de taxis et conducteurs de VTC.