La réponse se veut directe. Après avoir été accusé par le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, d’avoir « menti » lors du torpillage d’un méga-contrat de sous-marins nucléaires, l’Australie a répondu avoir été « franche, ouverte et honnête » avec la France au sujet de ses préoccupations concernant un accord massif d’achat de sous-marins français avant de déchirer le contrat.
Dimanche, Peter Dutton, le ministre de Défense australien a déclaré sur Sky News Australia, qu’il comprenait la « contrariété des Français », mais a ajouté que « les suggestions, selon lesquelles le gouvernement australien n’a pas signalé ses inquiétudes, défient, franchement, ce qui est dans le dossier public et certainement ce qui a été dit publiquement pendant une longue période ».
« Le gouvernement a eu ces problèmes, nous les avons exprimés, et nous voulons travailler très étroitement avec les Français et nous continuerons à le faire à l’avenir », a-t-il déclaré. La France est furieuse de la décision de l’Australie de se retirer d’un contrat de 90 milliards de dollars australiens (56 milliards d’euros) pour l’achat de sous-marins français en faveur de navires américains à propulsion nucléaire. Paris a rappelé ses ambassadeurs à Canberra et Washington et accusé ses alliés de « mentir » sur leurs projets.
Une décision d’intérêt national
Peter Dutton a déclaré qu’il avait personnellement exprimé ces préoccupations à son homologue française, Florence Parly, et a souligné la « nécessité pour l’Australie d’agir dans son intérêt national », qui, selon lui, consiste à acquérir les sous-marins à propulsion nucléaire.
« Et compte tenu de l’évolution des circonstances dans la zone Indopacifique, pas seulement maintenant mais dans les années à venir, nous devions prendre une décision qui était dans notre intérêt national et c’est exactement ce que nous avons fait », a-t-il ajouté.
Toujours selon Peter Dutton, l’Australie avait de « profondes et sérieuses réserves ». Et pour cause : le pays n’était pas en mesure d’acheter des navires à propulsion nucléaire français car ils doivent être rechargés, contrairement aux sous-marins américains.
De fait, seuls ces derniers conviennent à l’Australie dénucléarisée. « Nous n’avons pas d’industrie nucléaire dans notre pays, indique Dutton. Or, le modèle français, le modèle Barracuda, doit être rechargé tous les 7 à 10 ans. Alors qu’avec la technologie employée par les Britanniques et les Américains, le réacteur reste opérationnel pendant toute la durée de vie du sous-marin, soit 35 ans. »
Dimanche, Peter Dutton, le ministre de Défense australien a déclaré sur Sky News Australia, qu’il comprenait la « contrariété des Français », mais a ajouté que « les suggestions, selon lesquelles le gouvernement australien n’a pas signalé ses inquiétudes, défient, franchement, ce qui est dans le dossier public et certainement ce qui a été dit publiquement pendant une longue période ».
« Le gouvernement a eu ces problèmes, nous les avons exprimés, et nous voulons travailler très étroitement avec les Français et nous continuerons à le faire à l’avenir », a-t-il déclaré. La France est furieuse de la décision de l’Australie de se retirer d’un contrat de 90 milliards de dollars australiens (56 milliards d’euros) pour l’achat de sous-marins français en faveur de navires américains à propulsion nucléaire. Paris a rappelé ses ambassadeurs à Canberra et Washington et accusé ses alliés de « mentir » sur leurs projets.
Une décision d’intérêt national
Peter Dutton a déclaré qu’il avait personnellement exprimé ces préoccupations à son homologue française, Florence Parly, et a souligné la « nécessité pour l’Australie d’agir dans son intérêt national », qui, selon lui, consiste à acquérir les sous-marins à propulsion nucléaire.
« Et compte tenu de l’évolution des circonstances dans la zone Indopacifique, pas seulement maintenant mais dans les années à venir, nous devions prendre une décision qui était dans notre intérêt national et c’est exactement ce que nous avons fait », a-t-il ajouté.
Toujours selon Peter Dutton, l’Australie avait de « profondes et sérieuses réserves ». Et pour cause : le pays n’était pas en mesure d’acheter des navires à propulsion nucléaire français car ils doivent être rechargés, contrairement aux sous-marins américains.
De fait, seuls ces derniers conviennent à l’Australie dénucléarisée. « Nous n’avons pas d’industrie nucléaire dans notre pays, indique Dutton. Or, le modèle français, le modèle Barracuda, doit être rechargé tous les 7 à 10 ans. Alors qu’avec la technologie employée par les Britanniques et les Américains, le réacteur reste opérationnel pendant toute la durée de vie du sous-marin, soit 35 ans. »
Avec AFP et BFMTV