La branche gazière de l’économie américaine se félicite du succès historique de ses exportations en Europe, qui ont dépassé les livraisons de gaz russe, selon le Wall Street Journal. Un triomphe du schiste au milieu, ou grâce à, de graves crises actuelles sur le Vieux Continent.
Pour la première fois dans l’histoire, fin 2021, les exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) américain en Europe ont dépassé les fournitures de gaz russe, relate pour le Wall Street Journal, relayé par sputniknews. com, Daniel Yergin, spécialiste reconnu outre-Atlantique de l’énergie et des relations internationales. Une réussite qui se base sur la flambée des prix du gaz en Europe, la crise ukrainienne et la relance de l’économie globale, plaçant les États-Unis sur la première place mondiale parmi les producteurs de gaz naturel et de pétrole, devant naturellement la Russie.
«La crise ukrainienne et la crise énergétique de l’Europe mettent en lumière l’impact mondial de la production pétrolière et gazière américaine», met en avant l’auteur de l’article. Il s’agirait d’un succès américain, géopolitique et économique, au profit de l’équilibre énergétique à l’échelle planétaire.
«La croissance extraordinaire de la production américaine de pétrole et de gaz est un actif géopolitique et économique pour les États-Unis qui contribue à la sécurité énergétique mondiale», écrit-il.
Arrêt des gazoducs russes
Compte tenu de «nouvelles capacités d’exportation» du GNL américain cette année et de ses propres pronostics concernant les prix élevés sur les combustibles prochainement, Yergin prévoit que les USA deviendraient un leader mondial des livraisons de GNL, devant l’Australie et le Qatar. Un leadership serait crucial pour l’Europe, d’après l’expert.
«Dans un marché mondial du gaz tendu, le GNL américain est essentiel pour éviter une pénurie mondiale et garder les lumières allumées en Europe, comme l’a démontré la flottille de pétroliers se dirigeant vers l’Europe», indique Daniel Yergin donnant sa vision du développement de la situation.
Dans son analyse pour le Wall Street Journal, le spécialiste américain examine un scénario de l’arrêt partiel ou même total des livraisons de gaz russe en Europe. «Dans les mois à venir, même si toutes les exportations russes par le gazoduc à travers l’Ukraine étaient coupées, les exportations américaines pourraient combler le déficit. Mais dans le cas peu probable où la Russie couperait toutes les exportations de gaz vers l’Europe, les exportations américaines ne suffiraient pas. L’Europe devrait se débrouiller en utilisant du gaz provenant de stockage déjà mince et en redémarrant des installations au charbon et nucléaires pour produire de l’électricité», détaille-til.
D’après Yergin, le Président Poutine a été un des premiers à réaliser «l’importance géopolitique de la nouvelle position pétrolière et gazière de l’Amérique» qui se base sur l’extraction des combustibles fossiles de schiste.
Le gaz de schiste représente une grave menace
L’expert se souvient d’une session énergétique au Forum économique international de Saint- Pétersbourg en 2013, quand il a posé une question à Poutine sur la diversification de l’économie russe pour réduire la dépendance des revenus issus des exportations de gaz et de pétrole. Et dans sa question, l’expert a glissé le mot «schiste».
«Avant que j’aie terminé, Poutine a réagi vivement, dénonçant le gaz de schiste comme une grave menace qui devrait être arrêtée», assure l’auteur de l’article. Daniel Yergin interprète cet épisode comme un signe d’opposition du chef d’État russe à la compétition énergétique avec le États-Unis en Europe et dans le monde entier. Sauf que Vladimir Poutine aussi bien que de multiples spécialistes concernés parlent depuis longtemps des conséquences nocives des techniques d’exploitation du gaz et du pétrole de schiste pour l’environnement, notamment de la pollution des nappes phréatiques et de l’air.
Pour la première fois dans l’histoire, fin 2021, les exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) américain en Europe ont dépassé les fournitures de gaz russe, relate pour le Wall Street Journal, relayé par sputniknews. com, Daniel Yergin, spécialiste reconnu outre-Atlantique de l’énergie et des relations internationales. Une réussite qui se base sur la flambée des prix du gaz en Europe, la crise ukrainienne et la relance de l’économie globale, plaçant les États-Unis sur la première place mondiale parmi les producteurs de gaz naturel et de pétrole, devant naturellement la Russie.
«La crise ukrainienne et la crise énergétique de l’Europe mettent en lumière l’impact mondial de la production pétrolière et gazière américaine», met en avant l’auteur de l’article. Il s’agirait d’un succès américain, géopolitique et économique, au profit de l’équilibre énergétique à l’échelle planétaire.
«La croissance extraordinaire de la production américaine de pétrole et de gaz est un actif géopolitique et économique pour les États-Unis qui contribue à la sécurité énergétique mondiale», écrit-il.
Arrêt des gazoducs russes
Compte tenu de «nouvelles capacités d’exportation» du GNL américain cette année et de ses propres pronostics concernant les prix élevés sur les combustibles prochainement, Yergin prévoit que les USA deviendraient un leader mondial des livraisons de GNL, devant l’Australie et le Qatar. Un leadership serait crucial pour l’Europe, d’après l’expert.
«Dans un marché mondial du gaz tendu, le GNL américain est essentiel pour éviter une pénurie mondiale et garder les lumières allumées en Europe, comme l’a démontré la flottille de pétroliers se dirigeant vers l’Europe», indique Daniel Yergin donnant sa vision du développement de la situation.
Dans son analyse pour le Wall Street Journal, le spécialiste américain examine un scénario de l’arrêt partiel ou même total des livraisons de gaz russe en Europe. «Dans les mois à venir, même si toutes les exportations russes par le gazoduc à travers l’Ukraine étaient coupées, les exportations américaines pourraient combler le déficit. Mais dans le cas peu probable où la Russie couperait toutes les exportations de gaz vers l’Europe, les exportations américaines ne suffiraient pas. L’Europe devrait se débrouiller en utilisant du gaz provenant de stockage déjà mince et en redémarrant des installations au charbon et nucléaires pour produire de l’électricité», détaille-til.
D’après Yergin, le Président Poutine a été un des premiers à réaliser «l’importance géopolitique de la nouvelle position pétrolière et gazière de l’Amérique» qui se base sur l’extraction des combustibles fossiles de schiste.
Le gaz de schiste représente une grave menace
L’expert se souvient d’une session énergétique au Forum économique international de Saint- Pétersbourg en 2013, quand il a posé une question à Poutine sur la diversification de l’économie russe pour réduire la dépendance des revenus issus des exportations de gaz et de pétrole. Et dans sa question, l’expert a glissé le mot «schiste».
«Avant que j’aie terminé, Poutine a réagi vivement, dénonçant le gaz de schiste comme une grave menace qui devrait être arrêtée», assure l’auteur de l’article. Daniel Yergin interprète cet épisode comme un signe d’opposition du chef d’État russe à la compétition énergétique avec le États-Unis en Europe et dans le monde entier. Sauf que Vladimir Poutine aussi bien que de multiples spécialistes concernés parlent depuis longtemps des conséquences nocives des techniques d’exploitation du gaz et du pétrole de schiste pour l’environnement, notamment de la pollution des nappes phréatiques et de l’air.
Face aux pénuries, la Chine augmente sa consommation de charbon
La Chine va augmenter cette année sa consommation de charbon pour soutenir la reprise économique après des pénuries d’électricité, a annoncé le Premier ministre Li Keqiang, en dépit des engagements de Pékin à réduire ses émissions de CO2. Le pays a subi l’été dernier de plein fouet la flambée du coût mondial des matières premières, en particulier du charbon, dont la Chine dépend à 60% pour alimenter ses centrales électriques.
Cette situation a forcé les centrales à tourner au ralenti, malgré une forte demande, et entraîné un rationnement de l’électricité, qui a fait bondir les coûts de production pour les entreprises. La situation s’est depuis stabilisée. La sécurité énergétique doit cependant être «préservée», a averti mardi le Premier ministre chinois, cité par l’agence de presse officielle Chine nouvelle.
«L’approvisionnement en charbon sera accru et les centrales électriques au charbon seront aidées pour fonctionner à pleine capacité afin de produire davantage d’électricité », a indiqué Li Keqiang, selon le compte rendu d’une réunion consacrée à la situation économique.