Si cette décision est prise, ce serait la première fois que le Maroc cherche à retirer des fonds de la ligne de crédit depuis la conclusion de l'accord avec le FMI en 2012. Citant deux personnes proches du dossier, Bloomberg rapporte que le Maroc, qui avait initialement prévu 3 milliards de dollars d'emprunts internationaux pour 2020, pourrait maintenant chercher le double de ce montant.
Le gouvernement a approuvé, lundi, un décret visant à relever le plafond de la dette extérieure, affirmant que cette décision aiderait le Maroc à couvrir ses besoins en devises étrangères.
La pandémie a paralysé les exportations automobiles et le secteur du tourisme - deux des principales sources de devises étrangères du pays - exacerbant les turbulences économiques causées par une sécheresse et incitant à prédire le pire niveau de croissance qu'a connu le Maroc. Les autorités avaient déjà du mal à réduire les dépenses sans déclencher une agitation sociale comme celle qui a secoué les pays voisins comme l'Algérie.
Le gouvernement évalue toujours le financement nécessaire pour combler le déficit du compte courant et du budget, ont déclaré les deux personnes, sous couvert d’anonymat, à Bloomberg. Ces derniers ne sont pas autorisés à informer les médias.
Parallèlement à la ligne de liquidité du FMI, d'autres options d'emprunt à l'étranger sont envisagées, y compris une vente d'obligations lorsque des signes de normalité reviennent sur le marché mondial, ont-ils déclaré.
Selon Bloomberg, le ministère des Finances n’a pas répondu à leurs sollicitations, pour confirmer ou commenter cette information.
Le gouvernement a approuvé, lundi, un décret visant à relever le plafond de la dette extérieure, affirmant que cette décision aiderait le Maroc à couvrir ses besoins en devises étrangères.
La pandémie a paralysé les exportations automobiles et le secteur du tourisme - deux des principales sources de devises étrangères du pays - exacerbant les turbulences économiques causées par une sécheresse et incitant à prédire le pire niveau de croissance qu'a connu le Maroc. Les autorités avaient déjà du mal à réduire les dépenses sans déclencher une agitation sociale comme celle qui a secoué les pays voisins comme l'Algérie.
Le gouvernement évalue toujours le financement nécessaire pour combler le déficit du compte courant et du budget, ont déclaré les deux personnes, sous couvert d’anonymat, à Bloomberg. Ces derniers ne sont pas autorisés à informer les médias.
Parallèlement à la ligne de liquidité du FMI, d'autres options d'emprunt à l'étranger sont envisagées, y compris une vente d'obligations lorsque des signes de normalité reviennent sur le marché mondial, ont-ils déclaré.
Selon Bloomberg, le ministère des Finances n’a pas répondu à leurs sollicitations, pour confirmer ou commenter cette information.
Hajar Lebabi