Intervenant sur la télévision Public Sénat, Clément Beaune a déclaré qu’il «une coopération entre l'Espagne et le Maroc, entre l'UE et le Maroc que nous devons reprendre, qui connait un moment difficile», soulignant qu’il est confiant sur le fait que le nécessaire sera fait pour «reprendre cette coopération indispensable avec le Maroc pour maîtriser là les flux migratoires».
Pour sa part, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a annoncé qu’il suit avec «attention» les événements de Sebta, qui rappellent, selon lui «l’importance» de la question migratoire. Dans ce même cadre, la diplomatie française a affirmé qu’ils ont «confiance» dans l’action du gouvernement ibérique, «qui a le soutien de toute l’Union européenne, pour assurer un retour rapide à la normalité».
Rappelant que le Maroc est un partenaire «crucial» de l’UE, Paris a affirmé que la France souhaite que la coopération migratoire qui a permis d’atténuer les flux irréguliers en Méditerranée, «se poursuive».
Il importe de noter que dans ce contexte de crise diplomatique, le gouvernement Sanchez se retrouve face à une crise politique majeure. La classe politique espagnole estime que son Exécutif a conduit les tensions dans un tunnel dont on ne voit pas le bout. Le chef du principal parti de l’opposition espagnol, Pablo Casado, a tenu l'Exécutif ibérique responsable de la tension entre Rabat et Madrid, soulignant le rôle qu’a joué son Administration dans l'accueil en catimini du leader du Polisario. Un épisode décrit par Casado comme une « crise annoncée ».
Entre lundi et mardi, quelque 10.000 personnes, un chiffre sans précédent, ont rejoint la ville occupée de Sebta, dont 4.800 ont été renvoyés au Maroc, selon les chiffres actualisés publiés mardi par le ministère espagnol de l'Intérieur. Sur la plage, où ces migrants arrivent à la nage, les forces de l'ordre espagnoles, qui ont déployé des blindés et utilisé des gaz lacrymogènes, ont mis en place un cordon de sécurité pour les empêcher d'aller plus loin que la rive.
Pour sa part, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a annoncé qu’il suit avec «attention» les événements de Sebta, qui rappellent, selon lui «l’importance» de la question migratoire. Dans ce même cadre, la diplomatie française a affirmé qu’ils ont «confiance» dans l’action du gouvernement ibérique, «qui a le soutien de toute l’Union européenne, pour assurer un retour rapide à la normalité».
Rappelant que le Maroc est un partenaire «crucial» de l’UE, Paris a affirmé que la France souhaite que la coopération migratoire qui a permis d’atténuer les flux irréguliers en Méditerranée, «se poursuive».
Il importe de noter que dans ce contexte de crise diplomatique, le gouvernement Sanchez se retrouve face à une crise politique majeure. La classe politique espagnole estime que son Exécutif a conduit les tensions dans un tunnel dont on ne voit pas le bout. Le chef du principal parti de l’opposition espagnol, Pablo Casado, a tenu l'Exécutif ibérique responsable de la tension entre Rabat et Madrid, soulignant le rôle qu’a joué son Administration dans l'accueil en catimini du leader du Polisario. Un épisode décrit par Casado comme une « crise annoncée ».
Entre lundi et mardi, quelque 10.000 personnes, un chiffre sans précédent, ont rejoint la ville occupée de Sebta, dont 4.800 ont été renvoyés au Maroc, selon les chiffres actualisés publiés mardi par le ministère espagnol de l'Intérieur. Sur la plage, où ces migrants arrivent à la nage, les forces de l'ordre espagnoles, qui ont déployé des blindés et utilisé des gaz lacrymogènes, ont mis en place un cordon de sécurité pour les empêcher d'aller plus loin que la rive.