Hors de question de reculer. Sur sa page Facebook, l’ambassade russe à Washington a été particulièrement claire, mardi 1er février. La Russie refuse catégoriquement de « battre en retraite » face aux menaces de sanctions américaines. Une déclaration en forme d’avertissement, avant un entretien téléphonique de première importance entre les représentants de Vladimir Poutine et Joe Biden, Sergueï Lavrov et Antony Blinken.
« Nous n’allons pas battre en retraite et nous tenir au garde-à-vous en écoutant les menaces de sanctions américains », affirme l’ambassade, adoptant un ton volontiers martial. « C’est Washington, pas Moscou, qui alimente les tensions », écrit-elle encore. L’ambassade russe réagissait à un tweet de la diplomatie américaine incriminant Moscou pour avoir « envahi » l’Ukraine en 2014 et annexé la péninsule de Crimée.
Cet échange peu amène s’inscrit dans un contexte de vives tensions autour de l’Ukraine. La Russie est accusée par les Occidentaux d’avoir massé plusieurs dizaines de milliers de militaires à la frontière de son voisin en prévision d’une possible invasion. La Russie dément toute velléité belliqueuse, mais conditionne toute désescalade à une liste d’exigences, nécessaires, selon elle, pour garantir sa sécurité, notamment l’assurance que l’Ukraine ne sera jamais membre de l’Otan.
« Aucune preuve n’est présentée »
Mardi, le secrétaire d’État américain Antony Blinken doit s’entretenir avec son homologue russe Sergueï Lavrov des suites à donner à cette crise, alors que les discussions ont jusqu’ici illustré le fossé qui sépare les deux camps. L’Ukraine est déchirée depuis 2014 par un conflit dans l’est du pays entre les forces de Kiev et des séparatistes prorusses soutenus par Moscou.
Lundi, l’ambassadeur russe à l’Onu a mis en doute toutes les allégations concernant les intentions agressives de Moscou à l’égard de l’Ukraine lors de la première réunion du Conseil de sécurité sur la crise ukrainienne.
Certains pays occidentaux cherchent à convaincre la communauté internationale que la Russie se prépare à une «invasion» prochaine de l’Ukraine sans aucune preuve, a annoncé ce lundi 31 janvier l’ambassadeur de Russie aux Nations unies Vassili Nebenzia au cours des débats du Conseil de sécurité de l’Onu consacrés à la crise ukrainienne. «Comme ils [les pays occidentaux, ndlr] persuadent le monde entier, il ne reste que des semaines, pour ne pas dire des jours, avant qu’une opération militaire de la Russie contre l’Ukraine ne démarre. En même temps, aucune preuve, qui confirmerait des accusations aussi sérieuses, n’est présentée», a lancé le représentant russe.
« Saboter les accords de Minsk détruirait l’Ukraine »
Vassili Nebenzia a démenti les déclarations selon lesquelles la Russie augmentait la concentration de ses troupes à la frontière avec l’Ukraine. Selon le diplomate russe, la situation est vraiment «extraordinaire» parce que les mouvements des troupes russes sur «notre propre territoire» sont caractérisés comme une agression.
Il s’agit de troupes russes qui «se trouvent sur les lieux de leur déploiement, là où elles étaient auparavant, et pas du tout à la frontière russo-ukrainienne», a-t-il souligné en posant une question plutôt rhétorique sur la provenance du chiffre de 100.000 militaires russes. L’ambassadeur russe à l’Onu a également alerté sur les conséquences «douloureuses» du non-respect par Kiev des accords de Minsk.
D’après M. Nebenzia, la seule dimension de la crise ukrainienne est celle à l’intérieur du pays. «La situation ne peut être palliée que si Kiev accomplit les accords de Minsk prévoyant le dialogue direct avec les autorités des Républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk», a-t-il raisonné. Le sabotage de ces accords auquel certains pays occidentaux semblent pousser Kiev contient des risques d’autodestruction pour l’Ukraine, a prévenu le diplomate russe en ajoutant que la Russie n’y était pour rien.
« Nous n’allons pas battre en retraite et nous tenir au garde-à-vous en écoutant les menaces de sanctions américains », affirme l’ambassade, adoptant un ton volontiers martial. « C’est Washington, pas Moscou, qui alimente les tensions », écrit-elle encore. L’ambassade russe réagissait à un tweet de la diplomatie américaine incriminant Moscou pour avoir « envahi » l’Ukraine en 2014 et annexé la péninsule de Crimée.
Cet échange peu amène s’inscrit dans un contexte de vives tensions autour de l’Ukraine. La Russie est accusée par les Occidentaux d’avoir massé plusieurs dizaines de milliers de militaires à la frontière de son voisin en prévision d’une possible invasion. La Russie dément toute velléité belliqueuse, mais conditionne toute désescalade à une liste d’exigences, nécessaires, selon elle, pour garantir sa sécurité, notamment l’assurance que l’Ukraine ne sera jamais membre de l’Otan.
« Aucune preuve n’est présentée »
Mardi, le secrétaire d’État américain Antony Blinken doit s’entretenir avec son homologue russe Sergueï Lavrov des suites à donner à cette crise, alors que les discussions ont jusqu’ici illustré le fossé qui sépare les deux camps. L’Ukraine est déchirée depuis 2014 par un conflit dans l’est du pays entre les forces de Kiev et des séparatistes prorusses soutenus par Moscou.
Lundi, l’ambassadeur russe à l’Onu a mis en doute toutes les allégations concernant les intentions agressives de Moscou à l’égard de l’Ukraine lors de la première réunion du Conseil de sécurité sur la crise ukrainienne.
Certains pays occidentaux cherchent à convaincre la communauté internationale que la Russie se prépare à une «invasion» prochaine de l’Ukraine sans aucune preuve, a annoncé ce lundi 31 janvier l’ambassadeur de Russie aux Nations unies Vassili Nebenzia au cours des débats du Conseil de sécurité de l’Onu consacrés à la crise ukrainienne. «Comme ils [les pays occidentaux, ndlr] persuadent le monde entier, il ne reste que des semaines, pour ne pas dire des jours, avant qu’une opération militaire de la Russie contre l’Ukraine ne démarre. En même temps, aucune preuve, qui confirmerait des accusations aussi sérieuses, n’est présentée», a lancé le représentant russe.
« Saboter les accords de Minsk détruirait l’Ukraine »
Vassili Nebenzia a démenti les déclarations selon lesquelles la Russie augmentait la concentration de ses troupes à la frontière avec l’Ukraine. Selon le diplomate russe, la situation est vraiment «extraordinaire» parce que les mouvements des troupes russes sur «notre propre territoire» sont caractérisés comme une agression.
Il s’agit de troupes russes qui «se trouvent sur les lieux de leur déploiement, là où elles étaient auparavant, et pas du tout à la frontière russo-ukrainienne», a-t-il souligné en posant une question plutôt rhétorique sur la provenance du chiffre de 100.000 militaires russes. L’ambassadeur russe à l’Onu a également alerté sur les conséquences «douloureuses» du non-respect par Kiev des accords de Minsk.
D’après M. Nebenzia, la seule dimension de la crise ukrainienne est celle à l’intérieur du pays. «La situation ne peut être palliée que si Kiev accomplit les accords de Minsk prévoyant le dialogue direct avec les autorités des Républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk», a-t-il raisonné. Le sabotage de ces accords auquel certains pays occidentaux semblent pousser Kiev contient des risques d’autodestruction pour l’Ukraine, a prévenu le diplomate russe en ajoutant que la Russie n’y était pour rien.
Boris Johnson à Kiev pour discuter des tensions à la frontière
« En tant qu’ami et partenaire démocratique, le Royaume-Uni continuera de défendre la souveraineté de l’Ukraine face à ceux qui cherchent à la détruire », a déclaré Boris Johnson dans un communiqué de Downing Street. « Nous exhortons la Russie à reculer et à engager un dialogue pour trouver une solution diplomatique et éviter de nouvelles effusions de sang », a poursuivi le dirigeant.
Les discussions entre le Premier ministre britannique et le président ukrainien Volodymyr Zelensky porteront sur le soutien stratégique apporté par le Royaume-Uni à l’Ukraine. Le gouvernement britannique a ainsi annoncé qu’il apportera une aide de 88 millions de livres sterling (105 millions d’euros) pour soutenir une gouvernance stable et réduire la dépendance énergétique de l’Ukraine envers la Russie.
Boris Johnson avait reçu le président Zelensky au Downing Street en octobre 2020. Les deux hommes étaient alors convenus d’intensifier les relations entre leurs pays dans des domaines tels que la défense, le commerce et la coopération politique. Leur dernier entretien remonte au 13 janvier, date à laquelle ils ont exprimé leur volonté de continuer à travailler étroitement, aux côtés de partenaires internationaux, pour empêcher une agression de la Russie.