Le prix du Bitcoin a dépassé, lundi 23 août, les 50.000 dollars, un seuil jamais atteint depuis mai dernier, suite notamment aux annonces positives du géant des paiements en ligne Paypal et la plateforme d’achats de cryptomonnaies Coinbase.
Le cours du bitcoin avançait ainsi de 4% sur la séance, à 50.350 dollars, après avoir atteint quelques heures plus tôt 50.440 dollars, soit son niveau le plus élevé depuis mi-mai. Le cours est tiré par une annonce de Paypal, qui a étendu son service d’achats et de ventes de cryptomonnaies au Royaume-Uni, signe clair d’une demande croissante selon des observateurs.
Fin 2020, le lancement de ce service aux Etats-Unis avait donné une certaine légitimité au bitcoin, surtout qu’il avait été suivi au fil des mois par des projets dans le monde des cryptomonnaies d’acteurs de la finance traditionnelle, comme la banque BNY Mellon ou le fonds d’investissement BlackRock.
Par ailleurs, l’annonce faite la semaine dernière par Coinbase selon laquelle la plateforme va placer 500 millions de dollars de sa trésorerie en cryptomonnaies, participe à l’enthousiasme du marché. La plateforme, cotée à Wall Street, entend poursuivre en investissant à l’avenir 10% de ses profits dans les monnaies numériques, a-t-elle indiqué la semaine passée.
Très volatil, le bitcoin a gagné ainsi près de 70% en un mois et 330% sur un an, mais il reste en baisse de 23% par rapport à son plus haut historique atteint mi-avril à 64.870 dollars.
L’appétence des Marocains toujours suscitée
Parallèlement à ces développements des bitcoins, les transactions des Marocains sur des plateformes mondiales ont augmenté au cours de 2020 et 2021, malgré l’interdiction de cette cryptomonnaie au Maroc en 2017.
Compte tenu de la popularité croissante du bitcoin au Royaume, la Banque centrale marocaine, Bank Al-Maghrib (BAM), avait mis en place, février dernier, un comité institutionnel exploratoire dédié à la thématique de la Monnaie digitale de Banque centrale (MDBC), pour enquêter sur les mérites d’une cryptomonnaie gérée par BAM. Le nouveau comité examinera si l’institution pourrait émettre sa propre cryptomonnaie.
Une telle « Monnaie numérique de la Banque centrale » (MNBC) est envisagée par plusieurs banques centrales, ainsi la Banque centrale chinoise allant déjà de l’avant avec un « yuan numérique » qui pourrait éventuellement défier le dollar.
Alors que la nature spéculative de ces cryptomonnaies semble continuer à intriguer et à susciter l’aversion au risque, le nouveau comité procédera essentiellement à « identifier et analyser » les principaux avantages et inconvénients d’une MNBC émise par BAM pour l’économie marocaine.
Le cours du bitcoin avançait ainsi de 4% sur la séance, à 50.350 dollars, après avoir atteint quelques heures plus tôt 50.440 dollars, soit son niveau le plus élevé depuis mi-mai. Le cours est tiré par une annonce de Paypal, qui a étendu son service d’achats et de ventes de cryptomonnaies au Royaume-Uni, signe clair d’une demande croissante selon des observateurs.
Fin 2020, le lancement de ce service aux Etats-Unis avait donné une certaine légitimité au bitcoin, surtout qu’il avait été suivi au fil des mois par des projets dans le monde des cryptomonnaies d’acteurs de la finance traditionnelle, comme la banque BNY Mellon ou le fonds d’investissement BlackRock.
Par ailleurs, l’annonce faite la semaine dernière par Coinbase selon laquelle la plateforme va placer 500 millions de dollars de sa trésorerie en cryptomonnaies, participe à l’enthousiasme du marché. La plateforme, cotée à Wall Street, entend poursuivre en investissant à l’avenir 10% de ses profits dans les monnaies numériques, a-t-elle indiqué la semaine passée.
Très volatil, le bitcoin a gagné ainsi près de 70% en un mois et 330% sur un an, mais il reste en baisse de 23% par rapport à son plus haut historique atteint mi-avril à 64.870 dollars.
L’appétence des Marocains toujours suscitée
Parallèlement à ces développements des bitcoins, les transactions des Marocains sur des plateformes mondiales ont augmenté au cours de 2020 et 2021, malgré l’interdiction de cette cryptomonnaie au Maroc en 2017.
Compte tenu de la popularité croissante du bitcoin au Royaume, la Banque centrale marocaine, Bank Al-Maghrib (BAM), avait mis en place, février dernier, un comité institutionnel exploratoire dédié à la thématique de la Monnaie digitale de Banque centrale (MDBC), pour enquêter sur les mérites d’une cryptomonnaie gérée par BAM. Le nouveau comité examinera si l’institution pourrait émettre sa propre cryptomonnaie.
Une telle « Monnaie numérique de la Banque centrale » (MNBC) est envisagée par plusieurs banques centrales, ainsi la Banque centrale chinoise allant déjà de l’avant avec un « yuan numérique » qui pourrait éventuellement défier le dollar.
Alors que la nature spéculative de ces cryptomonnaies semble continuer à intriguer et à susciter l’aversion au risque, le nouveau comité procédera essentiellement à « identifier et analyser » les principaux avantages et inconvénients d’une MNBC émise par BAM pour l’économie marocaine.
S. K.