Les galeries de la métropole dévoilent leur agenda culturel et invitent les Casablancais à visiter la nouvelle exposition de l’artiste peintre Mohamed Abouelouakar. Une façon d’échapper, pour un moment, à cette période de crise grâce à l’art.
Une monographie intitulée L’œuvre en mouvement, dédiée au travail de Mohamed Abouelouakar, est éditée par la galerie d’art L’Atelier 21 à l’occasion de cette exposition qui se déroulera du 15 décembre 2020 au 16 janvier 2021.
Affirmation d’un long parcours riche de créativité féconde, l’exposition « L’œuvre en mouvement » déploie, à la suite des précédentes, un corpus fondamental de figures, de symboles et d’atmosphères ainsi qu’une recherche formelle et stylistique qui allie une unité profonde à une diversité sans cesse renouvelée, comme l’écrit Mohamed Jibril.
Qui est Mohamed Abouelouakar ?
Avant de se consacrer à la peinture, Mohamed Abouelouakar a eu une riche carrière dans le cinéma. De 1966 à 1973, l’artiste a poursuivi des études supérieures à l’Institut national de la cinématographie de Moscou. Cette époque fut pour Abouelouakar, celle d’une initiation aux œuvres des grands maîtres de la peinture tant russe qu’occidentale. ‘’Hadda’’, le long-métrage qu’il a réalisé en 1984, a obtenu le grand Prix du 2ème Festival national du film marocain. Abouelouakar est aussi photographe d’art.
Son expérience du 7ème art a beaucoup marqué ses œuvres peintes, dans lesquelles les compositions sont savamment orchestrées, mises en scène, théâtralisées. Dans les années 1980, où l’artiste a commencé à travailler et à vivre par alternance entre le Maroc et la Russie, sont apparus et, depuis les années 1990, ont gagné en ampleur, les thèmes et les formes de sa propre mythologie qui allaient devenir la marque singulière de sa création picturale. La voie était prise d’une recherche esthétique qui s’approfondit en se renouvelant, comme en témoigne toujours sa production durant les dernières années.
C’est ainsi qu’à côté de grands formats devenus encore plus amples, celle-ci s’est enrichie d’une grande variété de toiles de diverses dimensions et de plusieurs séries de miniatures sur papier, et surtout sur écorce de bouleau, rencontre vivifiante et originale entre les traditions marocaines et celles des miniatures de l’Orient arabo-persan et des icônes russes.
Les tableaux de Mohamed Abouelouakar sont influencés par le lyrisme russe et la miniature byzantine. Nombre de ses anciens tableaux se caractérisent par des couleurs vives et un foisonnement de figures qui ne laissent pas une parcelle de la toile sans traitement.
On retrouve, dans ses œuvres, un corpus de figures, de symboles et une atmosphère, empruntés au répertoire occidental, mais toujours réinterprétés selon le prisme et les références de sa propre culture. d Abouelouakar est capable de travailler sur de petits formats comme sur des surfaces monumentales. Son intervention, en 2005, sur le phare Al Hank à Casablanca montre sa capacité à habiller de grandes surfaces. Mohamed Abouelouakar vit et travaille entre le Maroc et la Russie.
Une monographie intitulée L’œuvre en mouvement, dédiée au travail de Mohamed Abouelouakar, est éditée par la galerie d’art L’Atelier 21 à l’occasion de cette exposition qui se déroulera du 15 décembre 2020 au 16 janvier 2021.
Affirmation d’un long parcours riche de créativité féconde, l’exposition « L’œuvre en mouvement » déploie, à la suite des précédentes, un corpus fondamental de figures, de symboles et d’atmosphères ainsi qu’une recherche formelle et stylistique qui allie une unité profonde à une diversité sans cesse renouvelée, comme l’écrit Mohamed Jibril.
Qui est Mohamed Abouelouakar ?
Avant de se consacrer à la peinture, Mohamed Abouelouakar a eu une riche carrière dans le cinéma. De 1966 à 1973, l’artiste a poursuivi des études supérieures à l’Institut national de la cinématographie de Moscou. Cette époque fut pour Abouelouakar, celle d’une initiation aux œuvres des grands maîtres de la peinture tant russe qu’occidentale. ‘’Hadda’’, le long-métrage qu’il a réalisé en 1984, a obtenu le grand Prix du 2ème Festival national du film marocain. Abouelouakar est aussi photographe d’art.
Son expérience du 7ème art a beaucoup marqué ses œuvres peintes, dans lesquelles les compositions sont savamment orchestrées, mises en scène, théâtralisées. Dans les années 1980, où l’artiste a commencé à travailler et à vivre par alternance entre le Maroc et la Russie, sont apparus et, depuis les années 1990, ont gagné en ampleur, les thèmes et les formes de sa propre mythologie qui allaient devenir la marque singulière de sa création picturale. La voie était prise d’une recherche esthétique qui s’approfondit en se renouvelant, comme en témoigne toujours sa production durant les dernières années.
C’est ainsi qu’à côté de grands formats devenus encore plus amples, celle-ci s’est enrichie d’une grande variété de toiles de diverses dimensions et de plusieurs séries de miniatures sur papier, et surtout sur écorce de bouleau, rencontre vivifiante et originale entre les traditions marocaines et celles des miniatures de l’Orient arabo-persan et des icônes russes.
Les tableaux de Mohamed Abouelouakar sont influencés par le lyrisme russe et la miniature byzantine. Nombre de ses anciens tableaux se caractérisent par des couleurs vives et un foisonnement de figures qui ne laissent pas une parcelle de la toile sans traitement.
On retrouve, dans ses œuvres, un corpus de figures, de symboles et une atmosphère, empruntés au répertoire occidental, mais toujours réinterprétés selon le prisme et les références de sa propre culture. d Abouelouakar est capable de travailler sur de petits formats comme sur des surfaces monumentales. Son intervention, en 2005, sur le phare Al Hank à Casablanca montre sa capacité à habiller de grandes surfaces. Mohamed Abouelouakar vit et travaille entre le Maroc et la Russie.
K. A.
Rappel
Dans le cadre des grands événements plastiques organisés par la Fondation ONA, la Villa des arts de la ville de Rabat avait organisé en mars dernier, une rétrospective de l’œuvre de l’artiste-peintre Mohamed Abouelouakar connu et reconnu tant au niveau national qu’international. Ce dernier avait exposé une multitude d’œuvres retraçant son parcours pictural de près de 50 ans. « Déconstructions » est l’intitulé de cette exposition qui célèbre le travail de recherche du plasticien.