Tout au long de la semaine dernière, les différents sites web de l’Agence marocaine de presse (MAP) étaient difficiles d’accès. Il a fallu attendre vendredi pour que l'Agence informe le public, via communiqué, que ses sites étaient la cible d’une attaque informatique d’envergure. Selon le communiqué, le type d’attaque est un Deny service (DDOS), ou attaque par déni de service, qui consiste à inonder les serveurs de demandes afin de perturber leur fonctionnement.
S’il est difficile de connaître la source de cette attaque, tous les indicateurs pointent vers une seule direction. Cette attaque est survenue une semaine après le piratage du site web de l'agence de presse officielle algérienne, Algérie Press Service (APS), que les médias du pays se sont empressés d'attribuer aux deux ennemis bien trop commodes pour le régime d’Alger : le Makhzen et Israël.
L’attaque informatique serait donc une opération de représailles contre le Maroc. Et malheureusement, ces attaques sont prévisibles et n’iront qu’en s’accentuant. La récente manipulation des cours du dirham sur Google confirme encore une fois qu’à l’ère du numérique, les infrastructures informatiques sont une cible privilégiée et une vulnérabilité dans notre dispositif étatique.
Dans la guerre hybride que mènent des pays comme l’Algérie et l'Iran à notre encontre, tous les domaines sont de potentiels champs de bataille, que ce soit le domaine culturel, médiatique ou informatique. Pour coordonner la sécurisation des systèmes informatiques, le Maroc a créé une Direction Générale de la Sécurité des Systèmes d'Information (DGSSI), rattachée à l’Administration de la Défense nationale. D’ailleurs, la MAP a déclaré l’incident au MACERT, le centre de veille de la DGSSI.
Si l’initiative de créer une Direction pour la sécurité des systèmes d’information est salutaire, la protection des réseaux et des données informatiques doit devenir une culture au sein des organismes et entreprises publics et privés, en particulier ceux susceptibles d’être attaqués en priorité, comme la MAP. Sensibiliser, prévenir, mais aussi avertir les autorités et intervenir, le cas échéant, doit s’ériger en réflexe chez tous les acteurs.
S’il est difficile de connaître la source de cette attaque, tous les indicateurs pointent vers une seule direction. Cette attaque est survenue une semaine après le piratage du site web de l'agence de presse officielle algérienne, Algérie Press Service (APS), que les médias du pays se sont empressés d'attribuer aux deux ennemis bien trop commodes pour le régime d’Alger : le Makhzen et Israël.
L’attaque informatique serait donc une opération de représailles contre le Maroc. Et malheureusement, ces attaques sont prévisibles et n’iront qu’en s’accentuant. La récente manipulation des cours du dirham sur Google confirme encore une fois qu’à l’ère du numérique, les infrastructures informatiques sont une cible privilégiée et une vulnérabilité dans notre dispositif étatique.
Dans la guerre hybride que mènent des pays comme l’Algérie et l'Iran à notre encontre, tous les domaines sont de potentiels champs de bataille, que ce soit le domaine culturel, médiatique ou informatique. Pour coordonner la sécurisation des systèmes informatiques, le Maroc a créé une Direction Générale de la Sécurité des Systèmes d'Information (DGSSI), rattachée à l’Administration de la Défense nationale. D’ailleurs, la MAP a déclaré l’incident au MACERT, le centre de veille de la DGSSI.
Si l’initiative de créer une Direction pour la sécurité des systèmes d’information est salutaire, la protection des réseaux et des données informatiques doit devenir une culture au sein des organismes et entreprises publics et privés, en particulier ceux susceptibles d’être attaqués en priorité, comme la MAP. Sensibiliser, prévenir, mais aussi avertir les autorités et intervenir, le cas échéant, doit s’ériger en réflexe chez tous les acteurs.