« Compte tenu des fortes interconnexions financières et technologiques, toute attaque réussie contre une grande institution financière ou contre un système ou un service central utilisé par un grand nombre de personnes pourrait rapidement se propager à l’ensemble du système financier et entraîner des perturbations et une perte de confiance à grande échelle », soulignent Jennifer Elliott et Nigel Jenkinson, économistes au FMI, dans un billet de blog publié mardi 8 décembre.
Les transactions pourraient échouer car les liquidités seraient bloquées et les ménages et les entreprises pourraient ne plus avoir accès aux dépôts et paiements. Dans des scénarii extrêmes, les investisseurs et les déposants pourraient exiger leurs fonds, ou essayer de résilier leurs comptes ou d’autres services et produits qu’ils utilisent régulièrement, ajoute la même source.
Ce qui inquiète aussi ce sont les outils de piratage qui sont aujourd’hui meilleur marché, plus faciles d’utilisation et plus puissants que jamais. Une situation qui permet même aux pirates du dimanche de faire plus de dégâts pour beaucoup moins cher.
En plus, l’expansion des services sur smartphones profite largement aux pirates. Ces derniers ciblent aussi bien les grandes que les petites institutions, les pays riches comme les pays pauvres, et ne connaissent pas de frontières.
Capacité de riposte
Les cyberattaques étant de plus en plus fréquentes, les deux économistes estiment que le système financier doit pouvoir reprendre rapidement ses activités même en cas d’attaque réussie, dans l’intérêt de la stabilité.
« Echanger davantage d’informations sur les menaces, les attaques et les ripostes dans les secteurs privés et publics renforcera la capacité de dissuasion et de réaction. Cependant, d’importants obstacles subsistent et sont souvent liés à des problèmes de sécurité nationale et aux lois de protection des données. Les autorités de contrôle et les banques centrales doivent élaborer des protocoles et des pratiques d’échange d’informations qui soient efficaces malgré ces contraintes. Un modèle d’échange d’informations arrêté au niveau mondial, l’utilisation accrue de plateformes d’information communes et l’expansion des réseaux sécurisés sont autant d’éléments qui pourraient réduire les obstacles », est-il recommandé.
Il est aussi recommandé d’aider les pays en développement à se doter de moyens d’assurer la cybersécurité. « La crise de la COVID-19 a mis en évidence le rôle décisif que joue la connectivité dans le monde en développement. L’exploitation sûre et sécurisée des technologies restera au cœur du développement et il faudra par conséquent veiller à prendre des mesures contre le cyber-risque. Comme c’est le cas pour tout virus, la prolifération des cybermenaces dans un pays donné compromet la sécurité du reste du monde », est-il noté.
Les transactions pourraient échouer car les liquidités seraient bloquées et les ménages et les entreprises pourraient ne plus avoir accès aux dépôts et paiements. Dans des scénarii extrêmes, les investisseurs et les déposants pourraient exiger leurs fonds, ou essayer de résilier leurs comptes ou d’autres services et produits qu’ils utilisent régulièrement, ajoute la même source.
Ce qui inquiète aussi ce sont les outils de piratage qui sont aujourd’hui meilleur marché, plus faciles d’utilisation et plus puissants que jamais. Une situation qui permet même aux pirates du dimanche de faire plus de dégâts pour beaucoup moins cher.
En plus, l’expansion des services sur smartphones profite largement aux pirates. Ces derniers ciblent aussi bien les grandes que les petites institutions, les pays riches comme les pays pauvres, et ne connaissent pas de frontières.
Capacité de riposte
Les cyberattaques étant de plus en plus fréquentes, les deux économistes estiment que le système financier doit pouvoir reprendre rapidement ses activités même en cas d’attaque réussie, dans l’intérêt de la stabilité.
« Echanger davantage d’informations sur les menaces, les attaques et les ripostes dans les secteurs privés et publics renforcera la capacité de dissuasion et de réaction. Cependant, d’importants obstacles subsistent et sont souvent liés à des problèmes de sécurité nationale et aux lois de protection des données. Les autorités de contrôle et les banques centrales doivent élaborer des protocoles et des pratiques d’échange d’informations qui soient efficaces malgré ces contraintes. Un modèle d’échange d’informations arrêté au niveau mondial, l’utilisation accrue de plateformes d’information communes et l’expansion des réseaux sécurisés sont autant d’éléments qui pourraient réduire les obstacles », est-il recommandé.
Il est aussi recommandé d’aider les pays en développement à se doter de moyens d’assurer la cybersécurité. « La crise de la COVID-19 a mis en évidence le rôle décisif que joue la connectivité dans le monde en développement. L’exploitation sûre et sécurisée des technologies restera au cœur du développement et il faudra par conséquent veiller à prendre des mesures contre le cyber-risque. Comme c’est le cas pour tout virus, la prolifération des cybermenaces dans un pays donné compromet la sécurité du reste du monde », est-il noté.
A. CHANNAJE