Après plusieurs jours de grèves, les robes noires affichent un premier signe d’apaisement, après avoir obtenu gain de cause sur l’affaire des nouvelles dispositions du PLF 2023, à l’issue d’une réunion houleuse avec le chef de l’Exécutif. Cette concession du gouvernement sur les mesures fiscales annoncées initialement envoie un double message, non seulement aux autres catégories de libéraux, mais aussi au citoyen lambda, et particulièrement ceux issus de la classe moyenne qui s’attendaient cette année à des mesures révolutionnaires pour améliorer leur pouvoir d’achat.
Le premier message est que l’Exécutif est ouvert au dialogue et qu’il est prêt à fournir plus d’efforts pour accompagner les différents secteurs afin de dépasser cette période de crise. Le deuxième est que, pour obtenir ce que l’on souhaite, il faut monter au créneau, tenir des grèves et mettre la machine au point mort. Et si, jusqu’à aujourd’hui, plusieurs représentants de professionnels libéraux, à l’instar des topographes, des architectes, des courtiers d’assurances, des experts comptables, n’ont pas investi les rues et se contentent de protester via les communiqués de presse, l’accord entre le gouvernement et les avocats va sûrement les aiguillonner à suivre la même démarche, entravant ainsi le fonctionnement de plusieurs secteurs déjà à bout de souffle.
Les Ordres et fédérations de ces métiers, qui sont tout aussi puissants que ceux des avocats, placent pour le moment leurs espoirs en les Conseillers de la deuxième Chambre, qui décortiquent à leur tour le budget pour l’année 2023. Et pour l’instant, les signaux positifs envoyés par les parlementaires attisent la convoitise des libéraux, qui préparent leur riposte au cas où leurs griefs ne seraient pas entendus. En même temps, la classe moyenne, qui aspire à une fiscalité favorable à son égard, surveille de loin et s’attend également à des mesures capables de changer son quotidien.
Ceci pour dire qu’il est bien d’éteindre un feu, mais ses braises peuvent déclencher plusieurs autres, dont les conséquences pourraient être beaucoup plus lourdes !
Le premier message est que l’Exécutif est ouvert au dialogue et qu’il est prêt à fournir plus d’efforts pour accompagner les différents secteurs afin de dépasser cette période de crise. Le deuxième est que, pour obtenir ce que l’on souhaite, il faut monter au créneau, tenir des grèves et mettre la machine au point mort. Et si, jusqu’à aujourd’hui, plusieurs représentants de professionnels libéraux, à l’instar des topographes, des architectes, des courtiers d’assurances, des experts comptables, n’ont pas investi les rues et se contentent de protester via les communiqués de presse, l’accord entre le gouvernement et les avocats va sûrement les aiguillonner à suivre la même démarche, entravant ainsi le fonctionnement de plusieurs secteurs déjà à bout de souffle.
Les Ordres et fédérations de ces métiers, qui sont tout aussi puissants que ceux des avocats, placent pour le moment leurs espoirs en les Conseillers de la deuxième Chambre, qui décortiquent à leur tour le budget pour l’année 2023. Et pour l’instant, les signaux positifs envoyés par les parlementaires attisent la convoitise des libéraux, qui préparent leur riposte au cas où leurs griefs ne seraient pas entendus. En même temps, la classe moyenne, qui aspire à une fiscalité favorable à son égard, surveille de loin et s’attend également à des mesures capables de changer son quotidien.
Ceci pour dire qu’il est bien d’éteindre un feu, mais ses braises peuvent déclencher plusieurs autres, dont les conséquences pourraient être beaucoup plus lourdes !
Saâd JAFRI