Après avoir abandonné le Polisario dans son accord électoral avec le parti socialiste, la Cheffe de la coalition d’extrême gauche, SUMAR, Yolanda Diaz, semble dans l’embarras après les cris d'orfraie de certains partisans du polisario qui sont toujours sous le choc. Pour calmer leurs ardeurs, Diaz a tenté de les amadouer en prenant part, samedi, à une marche organisée en soutien au front séparatiste à Madrid.
Devant les caméras, elle a tenu à rassurer les représentants du polisario éplorés en réaffirmant son soutien à la thèse séparatiste. Elle n’a pas manqué de souligner qu’elle en désaccord avec le Parti socialiste quant à la question du Sahara. Une façon d’exprimer une sorte de mea culpa pour ne pas s’attirer le feu des critiques de l’aile radicale de sa coalition.
Bien qu’elle soit une fervente soutien du Polisario, Yolanda Diaz, qui a poussé l’insolence jusqu’à qualifier le Maroc de "dictature", s'est alliée avec Pedro Sanchez pour rejoindre son nouveau gouvernement sans pouvoir obtenir la moindre concession sur la politique étrangère à l'endroit du Maroc, notamment sur la question du Sahara. Son activisme ardent n’a pas eu raison de la détermination de Pedro Sanchez qui soutient depuis mars 2022 l’initiative d’autonomie pour le Sahara, un soutien qui, rappelons-le, n’a pas été remis en cause dans le nouvel accord électoral en vertu duquel le Premier ministre s’approche de sa propre succession.