En ce 1er décembre 2020, s’est éteint à l’âge de 92 ans, Aziz Abdelaziz Aïouch, à Casablanca. Né à Fès, mathématicien et grand homme de l’enseignement au Maroc, il était également l’une des principales figures du mouvement nationaliste. Il figurait parmi les premiers jeunes marocains à avoir entrepris en France, notamment à Montpellier des études supérieures spécialisées en sciences mathématiques et décrocha son agrégation. Il a été le deuxième marocain après le leader indépendantiste Mehdi Benbarka à réussir ce concours.
De retour au Maroc, jeune professeur au lycée Moulay Driss à Fès, il accéda au lendemain de l’Indépendance, en 1959, au poste de proviseur, mettant fin ainsi à la tradition de dirigeants français à la tête de cette institution séculaire. Puis, il occupa différents postes dans l’enseignement public : proviseur du lycée Moulay Abdellah à Casablanca, Directeur de la cité universitaire de Rabat Souissi, et Directeur de l’enseignement supérieur.
Après une longue carrière dans le secteur public, il fonde le lycée Abdelmoumen à Casablanca, dont il fut le proviseur.
Plusieurs générations témoignent encore aujourd’hui de son empreinte sur l’enseignement au Maroc. Il demeure une figure de proue dans le domaine, conscient de la part décisive de l’enseignement dans la construction du Maroc d’après l’Indépendance.
De retour au Maroc, jeune professeur au lycée Moulay Driss à Fès, il accéda au lendemain de l’Indépendance, en 1959, au poste de proviseur, mettant fin ainsi à la tradition de dirigeants français à la tête de cette institution séculaire. Puis, il occupa différents postes dans l’enseignement public : proviseur du lycée Moulay Abdellah à Casablanca, Directeur de la cité universitaire de Rabat Souissi, et Directeur de l’enseignement supérieur.
Après une longue carrière dans le secteur public, il fonde le lycée Abdelmoumen à Casablanca, dont il fut le proviseur.
Plusieurs générations témoignent encore aujourd’hui de son empreinte sur l’enseignement au Maroc. Il demeure une figure de proue dans le domaine, conscient de la part décisive de l’enseignement dans la construction du Maroc d’après l’Indépendance.