Comme à chaque Conseil des ministres, celui qui s’est tenu ce samedi 1er juin sous la présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI a tracé les orientations stratégiques de l’État. Parmi ces orientations, on peut citer la politique actionnariale de l’État, des nominations à la tête d’entreprises et d’établissements publics, des projets de décret concernant l’industrie militaire, mais aussi le domaine maritime.
En effet, ce Conseil des ministres a adopté un projet de décret modifiant et complétant le décret portant création du Comité national de coordination dans les domaines de l’hydrographie, de l’océanographie et de la cartographie marine (CNCHOC). Ce projet vise à ajouter le ministre des Affaires étrangères ou son représentant aux membres dudit Comité.
Créé au sein de la Gendarmerie Royale, ce Comité, mis en place en 2014, compte parmi ses membres l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC), ainsi que plusieurs ministères (de la pêche, de la Logistique, etc.). Cette structure a plusieurs fonctions, comme la sécurité du transport maritime, le sauvetage et la délimitation des frontières maritimes.
Partant de cette dernière mission, l’établissement d’un lien fonctionnel entre le ministère des Affaires étrangères et ce Comité est tout à fait logique pour un œil averti, surtout en le rapportant à la séquence diplomatique et géopolitique actuelle. La délimitation des frontières maritimes n’est ni un sujet technique, ni juridique, mais bien diplomatique, car il est exclusivement du ressort des deux pays : le Maroc et l’Espagne.
Depuis la visite du président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, au Maroc en février, les deux royaumes voisins ont manifesté leur volonté de dépasser toutes les questions qui empoisonnent leurs relations. Le dossier du Sahara marocain étant débloqué, la suite logique pour Madrid sera d’accepter le traçage des eaux territoriales et de la zone économique exclusive au large de nos provinces sahariennes.
Désormais, c’est au ministère des Affaires étrangères, épaulé par un ensemble d’experts militaires et civils, de trouver une solution satisfaisante à ce sujet.
En effet, ce Conseil des ministres a adopté un projet de décret modifiant et complétant le décret portant création du Comité national de coordination dans les domaines de l’hydrographie, de l’océanographie et de la cartographie marine (CNCHOC). Ce projet vise à ajouter le ministre des Affaires étrangères ou son représentant aux membres dudit Comité.
Créé au sein de la Gendarmerie Royale, ce Comité, mis en place en 2014, compte parmi ses membres l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC), ainsi que plusieurs ministères (de la pêche, de la Logistique, etc.). Cette structure a plusieurs fonctions, comme la sécurité du transport maritime, le sauvetage et la délimitation des frontières maritimes.
Partant de cette dernière mission, l’établissement d’un lien fonctionnel entre le ministère des Affaires étrangères et ce Comité est tout à fait logique pour un œil averti, surtout en le rapportant à la séquence diplomatique et géopolitique actuelle. La délimitation des frontières maritimes n’est ni un sujet technique, ni juridique, mais bien diplomatique, car il est exclusivement du ressort des deux pays : le Maroc et l’Espagne.
Depuis la visite du président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, au Maroc en février, les deux royaumes voisins ont manifesté leur volonté de dépasser toutes les questions qui empoisonnent leurs relations. Le dossier du Sahara marocain étant débloqué, la suite logique pour Madrid sera d’accepter le traçage des eaux territoriales et de la zone économique exclusive au large de nos provinces sahariennes.
Désormais, c’est au ministère des Affaires étrangères, épaulé par un ensemble d’experts militaires et civils, de trouver une solution satisfaisante à ce sujet.