« Les sécheresses, les inondations et les autres risques liés à l’eau gagnent en intensité, les eaux souterraines sont surexploitées et polluées, et les villes et les exploitations agricoles sont en butte à de graves pénuries d’eau. Ces phénomènes vont compromettre les acquis du développement et nécessiteront de nouveaux investissements dans des solutions de gestion de l’eau », relève l’organisation internationale dans un article signé du directeur mondial du Water Global Practice (GP) du Groupe de la Banque Mondiale sur les bonnes pratiques en matière d’eau, Saroj Kumar Jha.
Cette crise de l’eau touchera plus les populations pauvres et vulnérables de manière disproportionnée, ce qui entraînera des inégalités croissantes, a souligné M. Jha. Le responsable a ainsi appelé à mettre en place des « mesures radicales et investir à tous les niveaux », à l’occasion de la Semaine mondiale de l’eau qui se tient cette année du 23 août au 1er septembre à Stockholm en Suède.
Dans ce sens, le responsable a signalé que « l’eau est un bien public sous-évalué et sous-estimé, souvent mal géré et en mal d’investissements plus judicieux. La valeur que nous lui accordons se reflète dans les politiques de gestion de l’eau des gouvernements », notant qu’une gouvernance et des réformes budgétaires bien conçues, ainsi que des institutions autonomes et responsables, sont essentielles pour améliorer la gestion des ressources hydriques.
La bonne gouvernance exigerait également une gestion équitable et inclusive des ressources pour faire face aux conflits, en particulier en ce qui concerne les eaux transfrontalières. Et pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), non seulement en termes d’accès à l’eau et à l’assainissement pour tous, mais plus généralement en matière de réduction de la pauvreté et d’amélioration de la sécurité alimentaire, a relevé le responsable de l’institution internationale basée à Washington.
Jha a rappelé que « 2 milliards de personnes dans le monde sont encore privées d’eau potable et que 3,6 milliards ne disposent pas d’installations d’assainissement, il est urgent de prendre de nouvelles mesures pour relever le défi mondial de l’eau », soulignant que 150 milliards de dollars seraient nécessaires chaque année pour garantir l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement dans le monde.
Il convient de noter que, face à la raréfaction de ses ressources hydriques, le Maroc enclenche le processus de finalisation de sa Stratégie nationale de planification et de gestion de l’eau. La feuille de route qui courra jusqu’en 2050 devra renfermer tous les projets et actions devant permettre au Royaume de gérer, planifier et rationaliser l’utilisation de l’eau dans les différents secteurs de l’économie.
Le département chargé de l’Eau entend finaliser le processus de planification et de gestion des ressources hydriques, notamment le projet du Plan national de l’eau (PNE 2020-2050). Une mission d’expertise a été lancée à partir du 1er août afin de finaliser l’ensemble des plans et documents de planification en rapport avec le PNE.
Cette crise de l’eau touchera plus les populations pauvres et vulnérables de manière disproportionnée, ce qui entraînera des inégalités croissantes, a souligné M. Jha. Le responsable a ainsi appelé à mettre en place des « mesures radicales et investir à tous les niveaux », à l’occasion de la Semaine mondiale de l’eau qui se tient cette année du 23 août au 1er septembre à Stockholm en Suède.
Dans ce sens, le responsable a signalé que « l’eau est un bien public sous-évalué et sous-estimé, souvent mal géré et en mal d’investissements plus judicieux. La valeur que nous lui accordons se reflète dans les politiques de gestion de l’eau des gouvernements », notant qu’une gouvernance et des réformes budgétaires bien conçues, ainsi que des institutions autonomes et responsables, sont essentielles pour améliorer la gestion des ressources hydriques.
La bonne gouvernance exigerait également une gestion équitable et inclusive des ressources pour faire face aux conflits, en particulier en ce qui concerne les eaux transfrontalières. Et pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), non seulement en termes d’accès à l’eau et à l’assainissement pour tous, mais plus généralement en matière de réduction de la pauvreté et d’amélioration de la sécurité alimentaire, a relevé le responsable de l’institution internationale basée à Washington.
Jha a rappelé que « 2 milliards de personnes dans le monde sont encore privées d’eau potable et que 3,6 milliards ne disposent pas d’installations d’assainissement, il est urgent de prendre de nouvelles mesures pour relever le défi mondial de l’eau », soulignant que 150 milliards de dollars seraient nécessaires chaque année pour garantir l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement dans le monde.
Il convient de noter que, face à la raréfaction de ses ressources hydriques, le Maroc enclenche le processus de finalisation de sa Stratégie nationale de planification et de gestion de l’eau. La feuille de route qui courra jusqu’en 2050 devra renfermer tous les projets et actions devant permettre au Royaume de gérer, planifier et rationaliser l’utilisation de l’eau dans les différents secteurs de l’économie.
Le département chargé de l’Eau entend finaliser le processus de planification et de gestion des ressources hydriques, notamment le projet du Plan national de l’eau (PNE 2020-2050). Une mission d’expertise a été lancée à partir du 1er août afin de finaliser l’ensemble des plans et documents de planification en rapport avec le PNE.