Mme Touria, enseignante dans une école primaire à Rabat, souffre de problèmes neurologiques, suite à un accident vasculaire cérébral (AVC). Elle avait rendez-vous, jeudi dernier, avec son kinésithérapeute qui suit son cas depuis trois ans.
En appelant le cabinet médical, la veille de son rendez-vous, personne ne décroche. Depuis, l’inquiète la hante. « Je suis dans une situation très délicate, dans la mesure où je ne sais pas si je dois continuer à prendre les médicaments prescris par mon médecin traitant, ou les arrêter. En plus, je dois faire régulièrement des séances de rééducation pour soulager mes douleurs musculaires au niveau de ma moitié gauche. Je suis obligée de voir un autre kinésithé-rapeute, disponible, espérant qu’il m’accueille », nous confie Mme Touria.
En appelant le cabinet médical, la veille de son rendez-vous, personne ne décroche. Depuis, l’inquiète la hante. « Je suis dans une situation très délicate, dans la mesure où je ne sais pas si je dois continuer à prendre les médicaments prescris par mon médecin traitant, ou les arrêter. En plus, je dois faire régulièrement des séances de rééducation pour soulager mes douleurs musculaires au niveau de ma moitié gauche. Je suis obligée de voir un autre kinésithé-rapeute, disponible, espérant qu’il m’accueille », nous confie Mme Touria.
Des conditions de travail défavorables
Selon M. Hassan Kettani, conseiller juridique du Collège Syndical National des Médecins Spécialistes Privés (CSNMSP), les médecins qui continuent de recevoir des patients ou ayant arrêté temporairement leur exercice, n’ont aucune garantie de sécurité contre le virus. Un grand nombre d’entre eux n’est pas protégé. « Ils peuvent être contaminés comme être derrière la contamination des patients.
Si des mesures d’hygiène et de sécurité, comme des masques, des gels hydroalcooliques et des tests de COVID 19, étaient mises à leur disposition, comme dans d’autres pays, une grande majorité des médecins continueraient leur exercice normalement », nous affirme M. Kettani.
L’on apprend par ailleurs que dans une lettre adressée au président du CNOM, un médecin ORL a invité le président à être de leur côté et non pas contre eux.
Dans cette lettre, dont nous dis-posons d’une copie, le médecin en question fait connaître les conditions actuelles du corps médical. Il reproche au CNOM le manque d’actions pour anticiper la distribution des masques et de gels hydroalcooliques dès le début de l’épidémie, et d’actions pour faciliter aux médecins l’accès au test de COVID 19.
Il s’est également interrogé sur ce que pourrait faire le CNOM pour assurer au médecin une indemnisation, en cas de contamination. Et si en cas de décès du médecin, la maladie devrait être considérée comme une maladie professionnelle, ce qui permettra à sa famille d’avoir une rente.
Après l’envoi de cette lettre, le CNOM a démarré la distribution, depuis samedi dernier à Rabat, des moyens de protection, aux Conseils Régionaux de l’Ordre des Médecins, afin de les distribuer aux cabinets, selon nos confrères du site d’information « Yabiladi».
Si des mesures d’hygiène et de sécurité, comme des masques, des gels hydroalcooliques et des tests de COVID 19, étaient mises à leur disposition, comme dans d’autres pays, une grande majorité des médecins continueraient leur exercice normalement », nous affirme M. Kettani.
L’on apprend par ailleurs que dans une lettre adressée au président du CNOM, un médecin ORL a invité le président à être de leur côté et non pas contre eux.
Dans cette lettre, dont nous dis-posons d’une copie, le médecin en question fait connaître les conditions actuelles du corps médical. Il reproche au CNOM le manque d’actions pour anticiper la distribution des masques et de gels hydroalcooliques dès le début de l’épidémie, et d’actions pour faciliter aux médecins l’accès au test de COVID 19.
Il s’est également interrogé sur ce que pourrait faire le CNOM pour assurer au médecin une indemnisation, en cas de contamination. Et si en cas de décès du médecin, la maladie devrait être considérée comme une maladie professionnelle, ce qui permettra à sa famille d’avoir une rente.
Après l’envoi de cette lettre, le CNOM a démarré la distribution, depuis samedi dernier à Rabat, des moyens de protection, aux Conseils Régionaux de l’Ordre des Médecins, afin de les distribuer aux cabinets, selon nos confrères du site d’information « Yabiladi».
Safaa KSAANI