Le président russe Vladimir Poutine a annoncé une opération militaire en Ukraine, alors que l'instance exécutive de l'ONU tenait une réunion d'urgence sur la situation dans ce pays d'Europe de l'Est.
Le diplomate ukrainien, qui intervenait lors de cette réunion, a dénoncé une “agression” lancée contre le peuple de son pays.
Prenant la parole à cette occasion, l’ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, s’est insurgée contre la décision russe qui intervient “au mépris” du Conseil de sécurité.
Elle a, dans ce sens, indiqué que le Conseil doit travailler sur un projet de résolution en réaction à cette décision, soulignant l’impératif d’agir de manière “unifiée et décisive”.
Selon la diplomate américaine, le projet de résolution condamnant la Russie sera déposé jeudi au Conseil de sécurité et sera soumis au vote vendredi.
Dans la même veine, la représentante de la Grande Bretagne Barbara Woodward, a mis en garde contre les conséquences de la décision russe, tout en appelant à empêcher la guerre.
De son côté, l'ambassadeur de France à l'ONU, Nicolas de Rivière, a dénoncé "le mépris" affiché par la Russie à l'égard des Nations Unies après la décision du président Poutine d'envoyer des troupes en Ukraine.
"La Russie a fait le choix de la guerre. La France condamne dans les termes les plus forts le déclenchement de ces opérations", a-t-il indiqué.
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé une opération militaire en Ukraine pour défendre les séparatistes de l'est du pays, et "démilitariser et dénazifier" son voisin pro-occidental.
Réagissant à cette décision, le président américain Joe Biden a dénoncé une "attaque injustifiée" qui provoquera, selon lui, "des souffrances et des pertes de vies humaines". "Le monde exigera des comptes à la Russie", a-t-il promis.
Peu après la déclaration surprise du président russe, au moins deux puissantes explosions ont été entendues à Kiev, dans le centre-ville, et d'autres à Kramatorsk, dans l'est, et à Odessa, sur la mer Noire.
De puissantes explosions étaient entendues dans la ville portuaire de Marioupol dans l'est de l'Ukraine. Ce port est la plus grande ville ukrainienne sur la ligne de front, avec un demi million d'habitants.
L'Ukraine est depuis quelques mois le théâtre de l'une des pires crises de sécurité en Europe. La situation s'est envenimée après que le président russe ait reconnu l’indépendance de deux zones séparatistes et ordonné le déploiement de troupes dans l'est du pays.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, le Kremlin a annoncé avoir reçu un appel à l'aide des séparatistes prorusses pour "repousser" l'armée ukrainienne. Il s'agit, selon les observateurs, d'un signe supplémentaire d'une possible intervention militaire russe en Ukraine.
De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a, dans un discours en langue russe, appelé la société civile en Russie à faire pression sur ses dirigeants pour prévenir une "grande guerre en Europe" qui pourrait débuter "d'un jour à l'autre".
Dans la journée, l'Ukraine a commencé la mobilisation de milliers de réservistes, voté l'état d'urgence et annoncé être la cible d'une nouvelle cyberattaque "massive" visant des sites internet officiels.
Le diplomate ukrainien, qui intervenait lors de cette réunion, a dénoncé une “agression” lancée contre le peuple de son pays.
Prenant la parole à cette occasion, l’ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, s’est insurgée contre la décision russe qui intervient “au mépris” du Conseil de sécurité.
Elle a, dans ce sens, indiqué que le Conseil doit travailler sur un projet de résolution en réaction à cette décision, soulignant l’impératif d’agir de manière “unifiée et décisive”.
Selon la diplomate américaine, le projet de résolution condamnant la Russie sera déposé jeudi au Conseil de sécurité et sera soumis au vote vendredi.
Dans la même veine, la représentante de la Grande Bretagne Barbara Woodward, a mis en garde contre les conséquences de la décision russe, tout en appelant à empêcher la guerre.
De son côté, l'ambassadeur de France à l'ONU, Nicolas de Rivière, a dénoncé "le mépris" affiché par la Russie à l'égard des Nations Unies après la décision du président Poutine d'envoyer des troupes en Ukraine.
"La Russie a fait le choix de la guerre. La France condamne dans les termes les plus forts le déclenchement de ces opérations", a-t-il indiqué.
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé une opération militaire en Ukraine pour défendre les séparatistes de l'est du pays, et "démilitariser et dénazifier" son voisin pro-occidental.
Réagissant à cette décision, le président américain Joe Biden a dénoncé une "attaque injustifiée" qui provoquera, selon lui, "des souffrances et des pertes de vies humaines". "Le monde exigera des comptes à la Russie", a-t-il promis.
Peu après la déclaration surprise du président russe, au moins deux puissantes explosions ont été entendues à Kiev, dans le centre-ville, et d'autres à Kramatorsk, dans l'est, et à Odessa, sur la mer Noire.
De puissantes explosions étaient entendues dans la ville portuaire de Marioupol dans l'est de l'Ukraine. Ce port est la plus grande ville ukrainienne sur la ligne de front, avec un demi million d'habitants.
L'Ukraine est depuis quelques mois le théâtre de l'une des pires crises de sécurité en Europe. La situation s'est envenimée après que le président russe ait reconnu l’indépendance de deux zones séparatistes et ordonné le déploiement de troupes dans l'est du pays.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, le Kremlin a annoncé avoir reçu un appel à l'aide des séparatistes prorusses pour "repousser" l'armée ukrainienne. Il s'agit, selon les observateurs, d'un signe supplémentaire d'une possible intervention militaire russe en Ukraine.
De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a, dans un discours en langue russe, appelé la société civile en Russie à faire pression sur ses dirigeants pour prévenir une "grande guerre en Europe" qui pourrait débuter "d'un jour à l'autre".
Dans la journée, l'Ukraine a commencé la mobilisation de milliers de réservistes, voté l'état d'urgence et annoncé être la cible d'une nouvelle cyberattaque "massive" visant des sites internet officiels.