Entre le Maroc et la nouvelle Syrie, débarrassée de son dictateur sanguinaire, une nouvelle page s’écrit. Ce 4 février, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé Son premier message officiel au nouveau locataire du Palais du Peuple (résidence damascène du président syrien), Ahmed Al-Charaa, afin de le féliciter à l’occasion de son accession à la présidence de la République arabe syrienne durant la période de transition.
Dans cette lettre, le Souverain rappelle la position constante du Royaume, visant à soutenir le peuple syrien frère dans la réalisation de ses aspirations à la liberté, à la quiétude et à la stabilité. Cette même position qui a poussé Rabat à rompre ses relations diplomatiques avec la Syrie auparavant, outré par la sauvagerie qu’infligeait Bachar Al-Assad à son peuple.
En effet, le Maroc est toujours resté sur le principe que Bachar Al-Assad ne pouvait pas faire partie de la famille arabe, même lorsque certains pays, dont l’Algérie, avaient tenté de le réhabiliter, quelques mois à peine avant qu’il ne soit renversé par l’offensive rebelle du 27 novembre 2024, qui a balayé tout son système, que tant de gens croyaient inébranlable. Porté par la légitimité populaire et le désir de reconstruire la Syrie pour en faire un pays fiable et prospère, Ahmed Al-Charaa peut désormais compter sur la solidarité arabe, confirmée par ses rencontres cette semaine avec l’Émir du Qatar et le Prince héritier d’Arabie Saoudite.
Le corps arabe est en train de guérir du cancer iranien, qui se résorbe progressivement et ne se résume aujourd’hui qu’à deux pays, l’Algérie et l’Irak, ainsi qu’à une moindre mesure au Yémen, partiellement contrôlé par les Houthis, proxies iraniens. Le gouvernement légitime yéménite a d’ailleurs réaffirmé, ce 31 janvier, son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc.
Cette vision à long terme des relations internationales permet au Maroc d’avoir toujours une longueur d’avance sur ses adversaires géopolitiques. Comme il s’est positionné en faveur de la Syrie, il s’est aussi affirmé comme un allié stratégique de l’Amérique trumpienne, que l’Algérie tente aujourd’hui de rattraper en multipliant les accords de défense avec Washington. De la même manière, le Maroc a pris position pour la solution à deux États dans le conflit israélopalestinien, une position que le président Tebboune a exprimée tardivement en conditionnant une normalisation avec Israël à la création d’un État palestinien.
Dans cette lettre, le Souverain rappelle la position constante du Royaume, visant à soutenir le peuple syrien frère dans la réalisation de ses aspirations à la liberté, à la quiétude et à la stabilité. Cette même position qui a poussé Rabat à rompre ses relations diplomatiques avec la Syrie auparavant, outré par la sauvagerie qu’infligeait Bachar Al-Assad à son peuple.
En effet, le Maroc est toujours resté sur le principe que Bachar Al-Assad ne pouvait pas faire partie de la famille arabe, même lorsque certains pays, dont l’Algérie, avaient tenté de le réhabiliter, quelques mois à peine avant qu’il ne soit renversé par l’offensive rebelle du 27 novembre 2024, qui a balayé tout son système, que tant de gens croyaient inébranlable. Porté par la légitimité populaire et le désir de reconstruire la Syrie pour en faire un pays fiable et prospère, Ahmed Al-Charaa peut désormais compter sur la solidarité arabe, confirmée par ses rencontres cette semaine avec l’Émir du Qatar et le Prince héritier d’Arabie Saoudite.
Le corps arabe est en train de guérir du cancer iranien, qui se résorbe progressivement et ne se résume aujourd’hui qu’à deux pays, l’Algérie et l’Irak, ainsi qu’à une moindre mesure au Yémen, partiellement contrôlé par les Houthis, proxies iraniens. Le gouvernement légitime yéménite a d’ailleurs réaffirmé, ce 31 janvier, son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc.
Cette vision à long terme des relations internationales permet au Maroc d’avoir toujours une longueur d’avance sur ses adversaires géopolitiques. Comme il s’est positionné en faveur de la Syrie, il s’est aussi affirmé comme un allié stratégique de l’Amérique trumpienne, que l’Algérie tente aujourd’hui de rattraper en multipliant les accords de défense avec Washington. De la même manière, le Maroc a pris position pour la solution à deux États dans le conflit israélopalestinien, une position que le président Tebboune a exprimée tardivement en conditionnant une normalisation avec Israël à la création d’un État palestinien.