La déception était palpable du côté des centaines de représentants de pays africains au lendemain de la clôture de la COP27 de Charm el- Cheikh et de la publication de la déclaration finale. Ces pays, déjà fragilisés par leur retard de développement économique, se retrouvent aux premières loges des effets désastreux du changement climatique. Un phénomène duquel ils ne sont en aucun cas responsables, puisque les émissions des gaz à effet de serre de toute l’Afrique restent marginales par rapport aux gros pollueurs, Chine et Etats-Unis en tête.
Avec un Occident préoccupé par la crise énergétique engendrée par la guerre russo-ukrainienne, les pays africains ne peuvent encore une fois compter que sur eux-mêmes. C’est en cela que le Maroc a un grand rôle à jouer. Cet élan a été lancé par Sa Majesté le Roi durant la COP22 de Marrakech et le Sommet Africain de l’Action en faveur d’une co-émergence continentale, qui a mis en place trois commissions : la Commission du Bassin du Congo ; la Commission de la Région du Sahel ; et la Commission des États Insulaires.
La plateforme 4 C Maroc (Centre de Compétences Changement Climatique du Maroc) pilote depuis 2015 ces commissions, en leur apportant soutien technique et financier, en plus de la formation des cadres de ces pays aux enjeux climatiques. C’est dans cette optique que se tient actuellement à Casablanca une session d’échange avec les représentants des pays membres de la Commission Climat du Bassin du Congo et la Commission Climat du Sahel.
De par son expérience dans le domaine des énergies renouvelables, et ses objectifs ambitieux de transition énergétique et de neutralité carbone, le Maroc fait figure de leader continental dans ce domaine. Un leadership encore affirmé récemment, par la stratégie du groupe OCP présentée devant le Souverain, avec comme principaux objectifs la décarbonation et l’agriculture verte et circulaire.
En termes de défis climatiques et de résilience, le Royaume a une carte importante entre les mains. La diplomatie climatique sera un des atouts à faire valoir sur le continent dans les prochaines décennies, tant l’enjeu est énorme et l’écart à combler entre les exigences et les moyens alloués dans ces pays reste important.
Avec un Occident préoccupé par la crise énergétique engendrée par la guerre russo-ukrainienne, les pays africains ne peuvent encore une fois compter que sur eux-mêmes. C’est en cela que le Maroc a un grand rôle à jouer. Cet élan a été lancé par Sa Majesté le Roi durant la COP22 de Marrakech et le Sommet Africain de l’Action en faveur d’une co-émergence continentale, qui a mis en place trois commissions : la Commission du Bassin du Congo ; la Commission de la Région du Sahel ; et la Commission des États Insulaires.
La plateforme 4 C Maroc (Centre de Compétences Changement Climatique du Maroc) pilote depuis 2015 ces commissions, en leur apportant soutien technique et financier, en plus de la formation des cadres de ces pays aux enjeux climatiques. C’est dans cette optique que se tient actuellement à Casablanca une session d’échange avec les représentants des pays membres de la Commission Climat du Bassin du Congo et la Commission Climat du Sahel.
De par son expérience dans le domaine des énergies renouvelables, et ses objectifs ambitieux de transition énergétique et de neutralité carbone, le Maroc fait figure de leader continental dans ce domaine. Un leadership encore affirmé récemment, par la stratégie du groupe OCP présentée devant le Souverain, avec comme principaux objectifs la décarbonation et l’agriculture verte et circulaire.
En termes de défis climatiques et de résilience, le Royaume a une carte importante entre les mains. La diplomatie climatique sera un des atouts à faire valoir sur le continent dans les prochaines décennies, tant l’enjeu est énorme et l’écart à combler entre les exigences et les moyens alloués dans ces pays reste important.
Soufiane CHAHID