"Je tiens à souligner que la communauté internationale ne doit pas adopter une politique de deux poids, deux mesures sur la question palestinienne et sur d'autres questions sensibles à l’échelle régionale et internationale", a déclaré Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse tenue à Pékin.
Wang commentait une déclaration du président palestinien Mahmoud Abbas, qui a déclaré, après avoir rencontré le secrétaire d'État américain Antony Blinken, dimanche, que les derniers incidents en Europe ont prouvé que la politique des "deux poids, deux mesures est observée de manière flagrante dans le monde entier".
"La question palestinienne ne doit pas être marginalisée ou oubliée, et l'injustice qui dure depuis plus de 50 ans ne doit pas perdurer", a déclaré Wang.
Faisant référence à "trois propositions spécifiques" de Pékin en vue de la mise en œuvre d'une solution à deux États, il a déclaré : "La Chine continuera à se tenir fermement aux côtés du peuple palestinien".
Lors de sa rencontre, la semaine dernière, avec son homologue palestinien Riyad al-Maliki, en marge du sommet des ministres des affaires étrangères de l'OCI au Pakistan, le ministre chinois des affaires étrangères Wang Yi avait suggéré un "renforcement" de l'autorité de l'Autorité nationale palestinienne.
Wang a également appelé à une "plus grande unité" entre les factions palestiniennes pour "parvenir à une véritable réconciliation interne".
Pékin a enfin suggéré qu'une "conférence de paix internationale plus élargie et faisant autorité, soit organisée avec la participation des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et de toutes les parties prenantes au processus de paix au Moyen-Orient, afin d'explorer les moyens efficaces d'un règlement politique de la question palestinienne".
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a souligné que le double standard consistant à compatir avec les réfugiés ukrainiens tout en ignorant les réfugiés des pays du Moyen-Orient, d'Afrique et d'Amérique latine "est inacceptable".
Deux poids-deux mesures, inacceptable !
"Il est inacceptable de pratiquer une politique de deux poids deux mesures en qualifiant de crimes de guerre les actes portant atteinte aux civils en Ukraine, tout en laissant impunis les dommages causés aux civils en République fédérale de Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak et en Syrie", a-t-il déclaré, faisant référence à la guerre de la Russie contre l'Ukraine, qui a débuté le 24 février.
Au moins 1.151 civils ont été tués en Ukraine et 1.824 autres ont été blessés, selon les estimations de l'ONU, qui a précisé que le bilan réel pourrait être beaucoup plus lourd.
Plus de 3,87 millions d'Ukrainiens ont également fui vers plusieurs pays européens, alors que des millions d'autres ont dû être déplacés à l'intérieur du pays, selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés.
"Il est inacceptable de pratiquer une politique de deux poids deux mesures en affirmant que les attaques contre l'Ukraine portent atteinte au principe du respect de la souveraineté, tout en prétendant que les attaques contre la République fédérale de Yougoslavie, l'Afghanistan, l'Irak et la Syrie sont légitimes et légales", a déclaré Wang.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la Chine - elle-même critiquée concernant les allégations de violations des droits de l'homme des Ouïghours -, a également déclaré : "Il est inacceptable de souligner que la souveraineté est inviolable sur la question de l'Ukraine et estimer par ailleurs que les droits de l'homme sont supérieurs à la souveraineté, lorsqu'il s'agit de questions liées à la République fédérale de Yougoslavie et à l'Irak".
Soulignant que la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les pays "doivent être respectées", le responsable du ministère chinois des Affaires étrangères a noté que les objectifs et les principes de la Charte des Nations unies "doivent être observés".
"Les préoccupations légitimes de tous les pays en matière de sécurité doivent être prises en compte. Ce n'est que lorsque la politique du deux poids deux mesures sera abandonnée que les problèmes des zones sensibles pourront être traités de manière équitable et qu'une paix durable pourra être instaurée en Europe et dans d'autres régions du monde", a-t-il conclu.
Wang commentait une déclaration du président palestinien Mahmoud Abbas, qui a déclaré, après avoir rencontré le secrétaire d'État américain Antony Blinken, dimanche, que les derniers incidents en Europe ont prouvé que la politique des "deux poids, deux mesures est observée de manière flagrante dans le monde entier".
"La question palestinienne ne doit pas être marginalisée ou oubliée, et l'injustice qui dure depuis plus de 50 ans ne doit pas perdurer", a déclaré Wang.
Faisant référence à "trois propositions spécifiques" de Pékin en vue de la mise en œuvre d'une solution à deux États, il a déclaré : "La Chine continuera à se tenir fermement aux côtés du peuple palestinien".
Lors de sa rencontre, la semaine dernière, avec son homologue palestinien Riyad al-Maliki, en marge du sommet des ministres des affaires étrangères de l'OCI au Pakistan, le ministre chinois des affaires étrangères Wang Yi avait suggéré un "renforcement" de l'autorité de l'Autorité nationale palestinienne.
Wang a également appelé à une "plus grande unité" entre les factions palestiniennes pour "parvenir à une véritable réconciliation interne".
Pékin a enfin suggéré qu'une "conférence de paix internationale plus élargie et faisant autorité, soit organisée avec la participation des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et de toutes les parties prenantes au processus de paix au Moyen-Orient, afin d'explorer les moyens efficaces d'un règlement politique de la question palestinienne".
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a souligné que le double standard consistant à compatir avec les réfugiés ukrainiens tout en ignorant les réfugiés des pays du Moyen-Orient, d'Afrique et d'Amérique latine "est inacceptable".
Deux poids-deux mesures, inacceptable !
"Il est inacceptable de pratiquer une politique de deux poids deux mesures en qualifiant de crimes de guerre les actes portant atteinte aux civils en Ukraine, tout en laissant impunis les dommages causés aux civils en République fédérale de Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak et en Syrie", a-t-il déclaré, faisant référence à la guerre de la Russie contre l'Ukraine, qui a débuté le 24 février.
Au moins 1.151 civils ont été tués en Ukraine et 1.824 autres ont été blessés, selon les estimations de l'ONU, qui a précisé que le bilan réel pourrait être beaucoup plus lourd.
Plus de 3,87 millions d'Ukrainiens ont également fui vers plusieurs pays européens, alors que des millions d'autres ont dû être déplacés à l'intérieur du pays, selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés.
"Il est inacceptable de pratiquer une politique de deux poids deux mesures en affirmant que les attaques contre l'Ukraine portent atteinte au principe du respect de la souveraineté, tout en prétendant que les attaques contre la République fédérale de Yougoslavie, l'Afghanistan, l'Irak et la Syrie sont légitimes et légales", a déclaré Wang.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la Chine - elle-même critiquée concernant les allégations de violations des droits de l'homme des Ouïghours -, a également déclaré : "Il est inacceptable de souligner que la souveraineté est inviolable sur la question de l'Ukraine et estimer par ailleurs que les droits de l'homme sont supérieurs à la souveraineté, lorsqu'il s'agit de questions liées à la République fédérale de Yougoslavie et à l'Irak".
Soulignant que la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les pays "doivent être respectées", le responsable du ministère chinois des Affaires étrangères a noté que les objectifs et les principes de la Charte des Nations unies "doivent être observés".
"Les préoccupations légitimes de tous les pays en matière de sécurité doivent être prises en compte. Ce n'est que lorsque la politique du deux poids deux mesures sera abandonnée que les problèmes des zones sensibles pourront être traités de manière équitable et qu'une paix durable pourra être instaurée en Europe et dans d'autres régions du monde", a-t-il conclu.
Les caricatures qui ne font pas rire la France
L'ambassade de Russie a confirmé que "la question du tweet publié avait été évoquée, parmi d'autres points", lors de l'entretien vendredi matin.
Un dessin montre les Européens à genoux léchant les fesses de l'Oncle Sam. Un autre représente les Etats-Unis et l'Union européenne en train d'injecter, avec des seringues géantes, le Covid-19, l'Otan, la "russophobie" ou encore le "néonazisme" dans un corps malade représentant l'Europe. Pour avoir publié sur son compte Twitter ces deux caricatures, l'ambassadeur de Russie à Paris a été convoqué, vendredi 25 mars, au Quai d’Orsay. Le tweet, paru jeudi dernier, a été retiré depuis.
"Nous nous efforçons de maintenir un canal de dialogue exigeant avec la Russie", mais ces "agissements sont parfaitement inappropriés", a déclaré le Quai d'Orsay. "Ces publications sont inacceptables. Nous l'avons dit clairement aujourd'hui à l'ambassadeur de Russie", Alexeï Mechkov, a poursuivi la diplomatie française, en pleine crise entre la Russie et les Occidentaux autour de son offensive en Ukraine.
L'ambassade de Russie, jointe par l'AFP, a confirmé que "la question du tweet publié avait été évoquée, parmi d'autres points", lors de l'entretien vendredi matin. L'ambassadeur de Russie a de son côté "attiré l'attention de nos collègues français sur les provocations et les actes de vandalisme envers les représentations diplomatiques russes en France", a-t-elle ajouté.
Un dessin montre les Européens à genoux léchant les fesses de l'Oncle Sam. Un autre représente les Etats-Unis et l'Union européenne en train d'injecter, avec des seringues géantes, le Covid-19, l'Otan, la "russophobie" ou encore le "néonazisme" dans un corps malade représentant l'Europe. Pour avoir publié sur son compte Twitter ces deux caricatures, l'ambassadeur de Russie à Paris a été convoqué, vendredi 25 mars, au Quai d’Orsay. Le tweet, paru jeudi dernier, a été retiré depuis.
"Nous nous efforçons de maintenir un canal de dialogue exigeant avec la Russie", mais ces "agissements sont parfaitement inappropriés", a déclaré le Quai d'Orsay. "Ces publications sont inacceptables. Nous l'avons dit clairement aujourd'hui à l'ambassadeur de Russie", Alexeï Mechkov, a poursuivi la diplomatie française, en pleine crise entre la Russie et les Occidentaux autour de son offensive en Ukraine.
L'ambassade de Russie, jointe par l'AFP, a confirmé que "la question du tweet publié avait été évoquée, parmi d'autres points", lors de l'entretien vendredi matin. L'ambassadeur de Russie a de son côté "attiré l'attention de nos collègues français sur les provocations et les actes de vandalisme envers les représentations diplomatiques russes en France", a-t-elle ajouté.