Amnesty International a observé que la France était "très loin de l’exemplarité qu’on pourrait attendre d’elle" en matière de respect de la liberté et des droits de l'Homme, selon son rapport pour l'année 2021, publié le mardi 29 mars.
Le document de 512 pages, intitulé "Les droits humains dans le monde" et rédigé par l'organisation non gouvernementale (ONG), a dénoncé le vote de lois liberticides dans 67 pays dans le monde, dont la France.
Dans un volet de quatre pages, destiné à l'Hexagone, Amnesty International a dénoncé le recul de certaines libertés dans ce pays.
"Les lois sur la « sécurité globale » et « confortant le respect des principes de la République » ont soulevé des inquiétudes en ce qui concerne la surveillance de masse et les droits à la liberté d’expression et d’association", a indiqué l'ONG en référence aux textes promulgués respectivement le 25 mai 2021 et le 24 août de la même année.
"En août, la Loi confortant le respect des principes de la République a introduit de nouveaux motifs controversés de dissolution des organisations [...] Déjà avant cette loi, le gouvernement pouvait dissoudre une organisation pour des motifs vagues et sans contrôle judiciaire préalable", rapporte encore l'ONG.
Sous couvert de lutte contre "l'islamisme", cette loi "risque d’ouvrir la voie à des pratiques discriminatoires", lit-on encore dans le rapport.
Le document de 512 pages, intitulé "Les droits humains dans le monde" et rédigé par l'organisation non gouvernementale (ONG), a dénoncé le vote de lois liberticides dans 67 pays dans le monde, dont la France.
Dans un volet de quatre pages, destiné à l'Hexagone, Amnesty International a dénoncé le recul de certaines libertés dans ce pays.
"Les lois sur la « sécurité globale » et « confortant le respect des principes de la République » ont soulevé des inquiétudes en ce qui concerne la surveillance de masse et les droits à la liberté d’expression et d’association", a indiqué l'ONG en référence aux textes promulgués respectivement le 25 mai 2021 et le 24 août de la même année.
"En août, la Loi confortant le respect des principes de la République a introduit de nouveaux motifs controversés de dissolution des organisations [...] Déjà avant cette loi, le gouvernement pouvait dissoudre une organisation pour des motifs vagues et sans contrôle judiciaire préalable", rapporte encore l'ONG.
Sous couvert de lutte contre "l'islamisme", cette loi "risque d’ouvrir la voie à des pratiques discriminatoires", lit-on encore dans le rapport.