Les États-Unis perdront leur place de première économie du monde face à la Chine cinq ans plus tôt que ce qu’annonçaient les précédentes prévisions, selon le Centre for Economics and Business Research britannique.
La Chine dépassera les États-Unis pour devenir la plus grande économie du monde en 2028, soit cinq ans plus tôt que prévu en raison de la pandémie de Covid-19, a déclaré le Centre for Economics and Business Research (CEBR) de Londres dans son rapport annuel consacré aux prévisions macroéconomiques pour 193 pays.
«Nous prévoyons que la part des États-Unis dans le PIB mondial diminue à partir de 2021 et que le pays finisse par être dépassé par la Chine en tant que plus grande économie du monde […]. Cela se produira en 2028, cinq ans plus tôt que dans l’édition précédente de notre Global’s World Economic League Table (WELT)», a indiqué le Centre.
Selon le rapport, la pandémie de Covid-19 et ses retombées économiques ont «fait pencher la balance en faveur de la Chine» qui a bien géré la situation en décrétant notamment un confinement sévère. Dans le même temps, note le CEBR, le virus a porté un coup dur à la croissance à long terme des économies occidentales.
«Grâce à une réponse stricte et rapide, la Chine a réussi à éviter de réintroduire les mesures les plus dures après la première vague de la pandémie, et contrairement à la plupart des autres économies avancées, a évité une récession en 2020», rappelle le think tank.
La Chine augmente sa part dans l’économie mondiale
La part de la Chine dans l’économie mondiale est passée de 3,6% en 2000 à 17,8% en 2020. L’économie chinoise connaîtra une croissance annuelle moyenne de 5,7% de 2021 à 2025, de 4,5% de 2026 à 2030 et de 3,9% de 2030 à 2035, prédit le CEBR.
Les précédents chiffres économiques de la Chine, publiés en octobre, ont montré une augmentation de la capacité de production industrielle depuis que le pays a atténué la pandémie de coronavirus sur son territoire. Les exportations ont augmenté de 9,9% en septembre par rapport à un an plus tôt. La croissance des importations a atteint 13,2% après une baisse de 2,1% en août, rappelle le journal Daily Mail.
Quant aux États-Unis, le Centre s’attend à une forte reprise des taux de croissance en 2021, mais aussi à leur ralentissement à 1,9% par an en 2022-2024 et à 1,6% par la suite, selon le CEBR.
Le Japon restera la troisième économie mondiale jusqu’au début des années 2030, lorsque l’Inde prendra sa place, repoussant en outre l’Allemagne de la quatrième à la cinquième position, d’après les prévisions. Le Royaume-Uni, qui occupe actuellement la cinquième place, selon le CEBR, reculera à la sixième place à partir de 2024. En 2021, le pays subira un coup dur en raison du Brexit mais son PIB en dollars devrait être 23% plus élevé que celui de la France d’ici 2035, grâce à la position de leader du Royaume-Uni dans l’économie numérique, note le CEBR. La France restera au 7e rang
La Chine dépassera les États-Unis pour devenir la plus grande économie du monde en 2028, soit cinq ans plus tôt que prévu en raison de la pandémie de Covid-19, a déclaré le Centre for Economics and Business Research (CEBR) de Londres dans son rapport annuel consacré aux prévisions macroéconomiques pour 193 pays.
«Nous prévoyons que la part des États-Unis dans le PIB mondial diminue à partir de 2021 et que le pays finisse par être dépassé par la Chine en tant que plus grande économie du monde […]. Cela se produira en 2028, cinq ans plus tôt que dans l’édition précédente de notre Global’s World Economic League Table (WELT)», a indiqué le Centre.
Selon le rapport, la pandémie de Covid-19 et ses retombées économiques ont «fait pencher la balance en faveur de la Chine» qui a bien géré la situation en décrétant notamment un confinement sévère. Dans le même temps, note le CEBR, le virus a porté un coup dur à la croissance à long terme des économies occidentales.
«Grâce à une réponse stricte et rapide, la Chine a réussi à éviter de réintroduire les mesures les plus dures après la première vague de la pandémie, et contrairement à la plupart des autres économies avancées, a évité une récession en 2020», rappelle le think tank.
La Chine augmente sa part dans l’économie mondiale
La part de la Chine dans l’économie mondiale est passée de 3,6% en 2000 à 17,8% en 2020. L’économie chinoise connaîtra une croissance annuelle moyenne de 5,7% de 2021 à 2025, de 4,5% de 2026 à 2030 et de 3,9% de 2030 à 2035, prédit le CEBR.
Les précédents chiffres économiques de la Chine, publiés en octobre, ont montré une augmentation de la capacité de production industrielle depuis que le pays a atténué la pandémie de coronavirus sur son territoire. Les exportations ont augmenté de 9,9% en septembre par rapport à un an plus tôt. La croissance des importations a atteint 13,2% après une baisse de 2,1% en août, rappelle le journal Daily Mail.
Quant aux États-Unis, le Centre s’attend à une forte reprise des taux de croissance en 2021, mais aussi à leur ralentissement à 1,9% par an en 2022-2024 et à 1,6% par la suite, selon le CEBR.
Le Japon restera la troisième économie mondiale jusqu’au début des années 2030, lorsque l’Inde prendra sa place, repoussant en outre l’Allemagne de la quatrième à la cinquième position, d’après les prévisions. Le Royaume-Uni, qui occupe actuellement la cinquième place, selon le CEBR, reculera à la sixième place à partir de 2024. En 2021, le pays subira un coup dur en raison du Brexit mais son PIB en dollars devrait être 23% plus élevé que celui de la France d’ici 2035, grâce à la position de leader du Royaume-Uni dans l’économie numérique, note le CEBR. La France restera au 7e rang