Chose promise, chose due ! L’Exécutif a placé la réforme des systèmes de la Santé et de l’Education en tête de ses priorités, en leur accordant une enveloppe globale dépassant les 96 milliards de dirhams (MMDH), contre près de 86 MMDH en 2022. Et comme attendu, l’investissement a également bénéficié d’une série de mesures dans le PLF 2023, qui estime les dépenses d’investissement du Budget général à quelque 106 MMDH.
C’est dire que malgré le contexte économique entaché par les multiples incertitudes et les risques substantiels qui floutent toutes les projections macroéconomiques, dont les risques de stagflation, le gouvernement n’a pas rétropédalé et a décidé de poursuivre sa marche vers les réformes structurelles annoncées en grande pompe lors des élections. Des chantiers, dont le coût n’est pas du tout supportable par les trésoreries de l’Etat - déjà à bout de souffle du fait de l’aggravation de l’endettement et du creusement du déficit budgétaire -, mais qui demeurent nécessaires pour l’édification de l’Etat social, objet d’attente de tous les Marocains, depuis plusieurs décennies.
Outre l’emprunt à l’étranger, l’Exécutif compte améliorer sa collecte des recettes, dont près de la moitié proviennent des impôts indirects, afin de mettre en place ce chantier d’envergure. Sauf qu’avec le réaménagement du barème de l’IR et le dispositif d’accompagnement des secteurs sinistrés par la crise, les recettes ordinaires du Budget général ne dépasseraient pas les 295 MMDH, laissant présager une aggravation certaine de l’endettement, ce qui risque d’hypothéquer les prochains budgets de l’Etat.
Il est vrai que les «concessions» fiscales faites par l’Etat dans le PLF 2023 sont vitales pour que la machine économique puisse rouler de nouveau et pour alléger la pression nancière des ménages, mais pourvu qu’elles n’aient pas de répercussions sur les prochains exercices.
C’est dire que malgré le contexte économique entaché par les multiples incertitudes et les risques substantiels qui floutent toutes les projections macroéconomiques, dont les risques de stagflation, le gouvernement n’a pas rétropédalé et a décidé de poursuivre sa marche vers les réformes structurelles annoncées en grande pompe lors des élections. Des chantiers, dont le coût n’est pas du tout supportable par les trésoreries de l’Etat - déjà à bout de souffle du fait de l’aggravation de l’endettement et du creusement du déficit budgétaire -, mais qui demeurent nécessaires pour l’édification de l’Etat social, objet d’attente de tous les Marocains, depuis plusieurs décennies.
Outre l’emprunt à l’étranger, l’Exécutif compte améliorer sa collecte des recettes, dont près de la moitié proviennent des impôts indirects, afin de mettre en place ce chantier d’envergure. Sauf qu’avec le réaménagement du barème de l’IR et le dispositif d’accompagnement des secteurs sinistrés par la crise, les recettes ordinaires du Budget général ne dépasseraient pas les 295 MMDH, laissant présager une aggravation certaine de l’endettement, ce qui risque d’hypothéquer les prochains budgets de l’Etat.
Il est vrai que les «concessions» fiscales faites par l’Etat dans le PLF 2023 sont vitales pour que la machine économique puisse rouler de nouveau et pour alléger la pression nancière des ménages, mais pourvu qu’elles n’aient pas de répercussions sur les prochains exercices.
Saâd JAFRI