«Un groupe d’éléments takfiris a lancé une attaque contre une station de pompage hydraulique militaire», a indiqué un communiqué militaire. Le terme «takfiris» est utilisé en général pour désigner les groupes jihadistes ou islamistes radicaux sunnites. Les soldats «les ont repoussés et des combats s’en sont suivis dans lesquels onze militaires ont été tués et cinq blessés», selon le texte. Les soldats «continuent de poursuivre les terroristes» jusqu’à «une région isolée du Sinaï», d’après la même source.
Le président Abdel Fattah al- Sissi a assuré sur Facebook que «ces opérations terroristes ne viendront pas à bout de la détermination du pays et de son armée à couper le mal du terrorisme à la racine». Washington a condamné de son côté une «attaque terroriste». «Depuis des décennies, les Etats-Unis ont été et restent un partenaire solide de l’Egypte dans la lutte contre le terrorisme dans la région», a déclaré le porte-parole du Département d’Etat Ned Price dans un communiqué.
Cible des jihadistes, les oléoducs et gazoducs
L’armée et la police ont lancé en février 2018 une vaste opération «antiterroriste» dans la péninsule du Sinaï où sévissent des cellules radicales dont cer-taines ayant fait allégeance au groupe jihadiste Etat islamique (EI). Elles combattent également des insurgés radicaux dans le désert occidental, entre la vallée du Nil et la frontière avec la Libye.
Dans le Sinaï, les attaques se concentrent particulièrement sur un point: les oléoducs et gazoducs qui approvisionnent Israël et la Jordanie. Régulièrement, l’armée annonce avoir tué des jihadistes dans cette zone.
En tout, plus d’un millier de jihadistes et des dizaines de membres des forces de sécurité ont été tués, selon les chiffres officiels. Mais aucun bilan de source indépendante n’est disponible et le Nord-Sinaï est interdit aux journalistes. Le dernier attentat d’importance au Caire remonte à mai 2020, quand une attaque a visé les pyramides de Guizeh dans le sud-ouest de la capitale, faisant 17 blessés un mois avant que l’Égypte n’accueille la Coupe d’Afrique des Nations de football.
En août 2019, toujours au Caire, une vingtaine de personnes ont été tuées lorsqu’une voiture chargée d’explosifs avait percuté à grande vitesse trois autres véhicules, provoquant une énorme explosion. Le mois suivant, un policier et sept membres d’une «cellule terroriste» ont été tués dans des échanges de tirs au Caire. Ces jihadistes s’apprêtaient, selon les autorités, à s’en prendre à des chrétiens pendant les célébrations de Pâques.
Le président Abdel Fattah al- Sissi a assuré sur Facebook que «ces opérations terroristes ne viendront pas à bout de la détermination du pays et de son armée à couper le mal du terrorisme à la racine». Washington a condamné de son côté une «attaque terroriste». «Depuis des décennies, les Etats-Unis ont été et restent un partenaire solide de l’Egypte dans la lutte contre le terrorisme dans la région», a déclaré le porte-parole du Département d’Etat Ned Price dans un communiqué.
Cible des jihadistes, les oléoducs et gazoducs
L’armée et la police ont lancé en février 2018 une vaste opération «antiterroriste» dans la péninsule du Sinaï où sévissent des cellules radicales dont cer-taines ayant fait allégeance au groupe jihadiste Etat islamique (EI). Elles combattent également des insurgés radicaux dans le désert occidental, entre la vallée du Nil et la frontière avec la Libye.
Dans le Sinaï, les attaques se concentrent particulièrement sur un point: les oléoducs et gazoducs qui approvisionnent Israël et la Jordanie. Régulièrement, l’armée annonce avoir tué des jihadistes dans cette zone.
En tout, plus d’un millier de jihadistes et des dizaines de membres des forces de sécurité ont été tués, selon les chiffres officiels. Mais aucun bilan de source indépendante n’est disponible et le Nord-Sinaï est interdit aux journalistes. Le dernier attentat d’importance au Caire remonte à mai 2020, quand une attaque a visé les pyramides de Guizeh dans le sud-ouest de la capitale, faisant 17 blessés un mois avant que l’Égypte n’accueille la Coupe d’Afrique des Nations de football.
En août 2019, toujours au Caire, une vingtaine de personnes ont été tuées lorsqu’une voiture chargée d’explosifs avait percuté à grande vitesse trois autres véhicules, provoquant une énorme explosion. Le mois suivant, un policier et sept membres d’une «cellule terroriste» ont été tués dans des échanges de tirs au Caire. Ces jihadistes s’apprêtaient, selon les autorités, à s’en prendre à des chrétiens pendant les célébrations de Pâques.