Les arrestations sont intervenus après le renforcement des mesures de sécurité à l’occasion du premier anniversaire des rares manifestations qui ont eu lieu au Caire et dans d’autres villes en réponse à une invitation lancée en septembre de l’année dernière, de l’ancien entrepreneur et acteur Muhammad Ali, qui vit actuellement à l’étranger.
Ali, qui a publié des vidéos critiquant les autorités, a appelé à davantage de manifestations ce mois-ci.
Des vidéos sont diffusées sur les réseaux sociaux depuis le 20 septembre, de plusieurs manifestations limitées, auxquelles des dizaines de personnes ont pris part dans différentes régions du pays.
La Commission égyptienne des droits et libertés a déclaré qu’elle avait directement enregistré 249 cas d’arrestation au cours des neuf derniers jours, ajoutant que des avocats et des groupes de défense des droits de l’homme avaient fait état de 133 autres cas.
Dimanche, le parquet a déclaré avoir ordonné la libération de 68 «enfants» détenus pour avoir prétendument participé aux récentes manifestations.
Les militants affirment que les manifestations sont en partie dues à la frustration face à la situation économique causée par la pandémie de coronavirus et à une campagne gouvernementale majeure pour imposer des amendes ou démolir des logements sans permis.
Dans le même contexte, Mahmoud Gamal, chercheur en relations civilo-militaires à l’Institut égyptien d’études politiques et stratégiques, a déclaré que les manifestations en cours en Égypte entraîneront des changements au cours de la période à venir, tant que ce mouvement populaire se poursuivra et s’élargira, et si l’establishment militaire réaliserait que le maintien au pouvoir du chef d’État, Abdel Fattah El-Sissi, entrainerait de graves dommages à l’institution militaire en particulier, à la société et à l’État en général.
Dans un entretien au site « Arabi 21 » le chercheur a déclaré que l’institution militaire égyptienne agirait de la même sorte qu’elle a fait pour évincer le président Hosni Moubarak en 2011, profitant des manifestations du 25 janvier 2011, après avoir réalisé que le maintien du pouvoir de Moubarak était devenu un fardeau pour l’armée, en plus de son rejet total du dossier d’héritage du pouvoir. Mahmoud Gamal préconise un succès des opportunités de changement en Égypte si le mouvement n’est pas stoppé et si les protestations se poursuivent durant les semaines ou peut-être quelques mois à venir, avec la nécessité d’élargir sa zone géographique.
« Une carte brûlée »
Il a poursuivi: «Si ces données se produisent, alors certainement l’establishment militaire sera acculé à renverser Sissi de quelque manière que ce soit, ou peut-être du moins le forcer à répondre à la demande d’élections présidentielles anticipées, en application de la promesse qu’il s’est faite à lui-même, si les gens ne sont pas satisfaits de ses performances et de sa manière de gouverner», soulignant «La fin de Sissi sera inévitable et tragique quand il deviendra une carte brûlée pour ses partisans ici et à l’étranger».
Gamal a souligné que «l’Egypte a été témoin au cours des derniers jours d’un mouvement populaire continu jusqu’à présent dans de nombreux gouvernorats, en raison de la détérioration des conditions économiques et sociales dont souffrent de nombreux Egyptiens, résultant de l’échec des politiques menées par le régime d’Abdel Fattah Al-Sisi», ajoutant: «Bien que La mobilité est limitée, sauf qu’elle était merveilleuse et majestueuse dans ses connotations et ses indicateurs, et elle sera grande dans ses effets et ses répercussions». Dimanche dernier, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a mis en garde contre des tentatives de déstabilisation du pouvoir à la suite d’appels à manifester de la part d’opposants à son gouvernement.
«Certains ont essayé ces dernières semaines de profiter de la situation (qui résulte) des mesures fortes que nous prenons», a-t-il déclaré dimanche lors de l’inauguration d’une raffinerie au nord du Caire.
Les opposants qui ont appelé à manifester ont choisi de «blesser et de semer le doute parmi les Egyptiens sur ce que nous faisons», a ajouté le président Sissi, dont le discours était retransmis à la télévision.
Ali, qui a publié des vidéos critiquant les autorités, a appelé à davantage de manifestations ce mois-ci.
Des vidéos sont diffusées sur les réseaux sociaux depuis le 20 septembre, de plusieurs manifestations limitées, auxquelles des dizaines de personnes ont pris part dans différentes régions du pays.
La Commission égyptienne des droits et libertés a déclaré qu’elle avait directement enregistré 249 cas d’arrestation au cours des neuf derniers jours, ajoutant que des avocats et des groupes de défense des droits de l’homme avaient fait état de 133 autres cas.
Dimanche, le parquet a déclaré avoir ordonné la libération de 68 «enfants» détenus pour avoir prétendument participé aux récentes manifestations.
Les militants affirment que les manifestations sont en partie dues à la frustration face à la situation économique causée par la pandémie de coronavirus et à une campagne gouvernementale majeure pour imposer des amendes ou démolir des logements sans permis.
Dans le même contexte, Mahmoud Gamal, chercheur en relations civilo-militaires à l’Institut égyptien d’études politiques et stratégiques, a déclaré que les manifestations en cours en Égypte entraîneront des changements au cours de la période à venir, tant que ce mouvement populaire se poursuivra et s’élargira, et si l’establishment militaire réaliserait que le maintien au pouvoir du chef d’État, Abdel Fattah El-Sissi, entrainerait de graves dommages à l’institution militaire en particulier, à la société et à l’État en général.
Dans un entretien au site « Arabi 21 » le chercheur a déclaré que l’institution militaire égyptienne agirait de la même sorte qu’elle a fait pour évincer le président Hosni Moubarak en 2011, profitant des manifestations du 25 janvier 2011, après avoir réalisé que le maintien du pouvoir de Moubarak était devenu un fardeau pour l’armée, en plus de son rejet total du dossier d’héritage du pouvoir. Mahmoud Gamal préconise un succès des opportunités de changement en Égypte si le mouvement n’est pas stoppé et si les protestations se poursuivent durant les semaines ou peut-être quelques mois à venir, avec la nécessité d’élargir sa zone géographique.
« Une carte brûlée »
Il a poursuivi: «Si ces données se produisent, alors certainement l’establishment militaire sera acculé à renverser Sissi de quelque manière que ce soit, ou peut-être du moins le forcer à répondre à la demande d’élections présidentielles anticipées, en application de la promesse qu’il s’est faite à lui-même, si les gens ne sont pas satisfaits de ses performances et de sa manière de gouverner», soulignant «La fin de Sissi sera inévitable et tragique quand il deviendra une carte brûlée pour ses partisans ici et à l’étranger».
Gamal a souligné que «l’Egypte a été témoin au cours des derniers jours d’un mouvement populaire continu jusqu’à présent dans de nombreux gouvernorats, en raison de la détérioration des conditions économiques et sociales dont souffrent de nombreux Egyptiens, résultant de l’échec des politiques menées par le régime d’Abdel Fattah Al-Sisi», ajoutant: «Bien que La mobilité est limitée, sauf qu’elle était merveilleuse et majestueuse dans ses connotations et ses indicateurs, et elle sera grande dans ses effets et ses répercussions». Dimanche dernier, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a mis en garde contre des tentatives de déstabilisation du pouvoir à la suite d’appels à manifester de la part d’opposants à son gouvernement.
«Certains ont essayé ces dernières semaines de profiter de la situation (qui résulte) des mesures fortes que nous prenons», a-t-il déclaré dimanche lors de l’inauguration d’une raffinerie au nord du Caire.
Les opposants qui ont appelé à manifester ont choisi de «blesser et de semer le doute parmi les Egyptiens sur ce que nous faisons», a ajouté le président Sissi, dont le discours était retransmis à la télévision.