Entre isolement pour manque d’infrastructures nécessaires, pauvreté due à la quasi-absence d’activités économiques rentables, difficultés d’accès aux services, et pénurie d’eau chronique… la vie est loin d’être facile pour les habitants de Adndim qui se battent en silence contre une dure réalité qui échappe à leurs moyens. La situation est même devenue plus critique en raison des répercussions de la Covid-19 doublées de l’impact dramatique de la sécheresse qui frappe de plein fouet le pouvoir d’achat des habitants et, en conséquence, affecte durement leur vécu quotidien.
Loin de céder à la fatalité, quelques citoyens ont monté la coopérative agricole « Tanila » en 2019, en comptant sur le soutien déployé par la tutelle pour améliorer le quotidien des habitants. Fruit de collaboration entre quatre jeunes soucieux d’améliorer la situation socio-économique des habitants du douar, « Tanila » vise à mettre à contribution les habitants euxmêmes pour sortir Adndim de l’exclusion.
« La situation à Adndim est critique », a indiqué Mohamed Ouissaaden, membre fondateur de « Tanila », relevant que « le douar est privé des conditions de vie de base, notamment, l’eau et la route qui sont depuis longtemps le souci de préoccupation majeure des habitants ». Et de souligner que « Tanila est notre arme pour assurer le développement de Adndim de façon à favoriser l’inclusion et l’action durable », et ce, en faisant de l’agriculture, activité principale du douar, un levier de la création de la richesse.
En effet, la coopérative agricole ambitionne de faire des terres de Adndim le facteur clé pour créer de la richesse au profit des habitants. « Nous visons principalement la plantation d’arbres, notamment le caroubier, les herbes aromatiques et les herbes médicinales », a-t-il indiqué, soulignant la volonté de tous les habitants de participer à ce projet pour le bien commun.
Toutefois, cette ambition collective achoppe sur bon nombre de difficultés, selon notre interlocuteur, principalement le manque d’eau que connais le douar. « Le seul puits dont nous disposons s’est tari depuis longtemps, pour cela, nous visons à construire un nouveau proche des habitants assoiffés ».
Au delà du dilemme de l’eau, la coopérative se bat pour obtenir la construction d’une route liant Adndim avec la route nationale N° 9 et le centre Touama. « La route dont dispose le douar est simplement une piste que les habitants ont aménagée eux mêmes ». Et de poursuivre : « En hiver, le chemin devient quasiment impraticable et il nous est difficile de l’emprunter en voiture ou même à pied ». Ainsi, les 60 familles résidant dans le douar continuent à pâtir de l’isolement.
Quant aux élèves, ils n’ont d’autre choix, selon notre interlocuteur, que de rejoindre leur établissement à plusieurs kilomètres du douar. Ils se retrouvent également, les jours, pluvieux, à faire le chemin à pied dans des conditions pénibles, l’itinéraire devenant impraticable pour les engins motorisés.
A l’instar de plusieurs autres coopératives dans les régions éloignées, Tanila a fait de la lutte contre la pauvreté et l’isolement que connaît le douar Adndim un leitmotiv requérant l’effort de tous. Elle compte, depuis sa création, sur les bienfaiteurs pour aider à améliorer la qualité de vie dans le douar, et ce, en faisant de l’agriculture un levier essentiel.
Pour se donner les moyens de son ambition, la coopérative envisage de construire un local pour accueillir ses activités au service de la collectivité, notamment un centre de formation au profit des habitants de Adndim.
Loin de céder à la fatalité, quelques citoyens ont monté la coopérative agricole « Tanila » en 2019, en comptant sur le soutien déployé par la tutelle pour améliorer le quotidien des habitants. Fruit de collaboration entre quatre jeunes soucieux d’améliorer la situation socio-économique des habitants du douar, « Tanila » vise à mettre à contribution les habitants euxmêmes pour sortir Adndim de l’exclusion.
« La situation à Adndim est critique », a indiqué Mohamed Ouissaaden, membre fondateur de « Tanila », relevant que « le douar est privé des conditions de vie de base, notamment, l’eau et la route qui sont depuis longtemps le souci de préoccupation majeure des habitants ». Et de souligner que « Tanila est notre arme pour assurer le développement de Adndim de façon à favoriser l’inclusion et l’action durable », et ce, en faisant de l’agriculture, activité principale du douar, un levier de la création de la richesse.
En effet, la coopérative agricole ambitionne de faire des terres de Adndim le facteur clé pour créer de la richesse au profit des habitants. « Nous visons principalement la plantation d’arbres, notamment le caroubier, les herbes aromatiques et les herbes médicinales », a-t-il indiqué, soulignant la volonté de tous les habitants de participer à ce projet pour le bien commun.
Toutefois, cette ambition collective achoppe sur bon nombre de difficultés, selon notre interlocuteur, principalement le manque d’eau que connais le douar. « Le seul puits dont nous disposons s’est tari depuis longtemps, pour cela, nous visons à construire un nouveau proche des habitants assoiffés ».
Au delà du dilemme de l’eau, la coopérative se bat pour obtenir la construction d’une route liant Adndim avec la route nationale N° 9 et le centre Touama. « La route dont dispose le douar est simplement une piste que les habitants ont aménagée eux mêmes ». Et de poursuivre : « En hiver, le chemin devient quasiment impraticable et il nous est difficile de l’emprunter en voiture ou même à pied ». Ainsi, les 60 familles résidant dans le douar continuent à pâtir de l’isolement.
Quant aux élèves, ils n’ont d’autre choix, selon notre interlocuteur, que de rejoindre leur établissement à plusieurs kilomètres du douar. Ils se retrouvent également, les jours, pluvieux, à faire le chemin à pied dans des conditions pénibles, l’itinéraire devenant impraticable pour les engins motorisés.
A l’instar de plusieurs autres coopératives dans les régions éloignées, Tanila a fait de la lutte contre la pauvreté et l’isolement que connaît le douar Adndim un leitmotiv requérant l’effort de tous. Elle compte, depuis sa création, sur les bienfaiteurs pour aider à améliorer la qualité de vie dans le douar, et ce, en faisant de l’agriculture un levier essentiel.
Pour se donner les moyens de son ambition, la coopérative envisage de construire un local pour accueillir ses activités au service de la collectivité, notamment un centre de formation au profit des habitants de Adndim.