Plusieurs pêcheurs d’El Jadida ont trouvé une grande quantité de crabes bleus, agressifs et peu connus par les plus anciens d’entre eux, piégés dans leurs filets. Mis au parfum, les départements nationaux concernés par les affaires de la mer ont, semble-t-il, déjà réagi en installant des cellules de veille dans les ports de pêches, alors que l’Université Chouaïb Doukkali (Faculté des sciences) se serait engagée dans l’étude biologique de ce crabe étranger à la région.
Une petite recherche concernant ces étranges visiteurs, fait état de « calamité qui a déjà été détecté pour la première fois sur la côte espagnole en 2012, puis en France en 2014 qui ne cesse d’activer des cellules de veilles, d’études et de surveillance très serrées en Europe, depuis qu’il a été détecté en méditerranée, alors que son royaume ou la région dont il est originaire, se situe en Amérique du Nord… »
Catalogué comme étant un omnivore des plus redoutables et des plus voraces, le crabe bleu peut tout dévorer sur son passage. Rien ne lui résiste, il se régale tout autant de mollusques, de petits poissons que d’algues, rapportent les mêmes recherches.
La thèse avancée par les connaisseurs de la chose maritime au Maroc, explique pour sa part Ahmed Chahid par qui l’alerte a été donnée, serait étroitement liée au déséquilibre de la biodiversité, dû à l’extermination systématique des populations de poulpes, qui subissent depuis un certain temps un vrai massacre, à un moment où ils se révèlent être les seuls remparts (étant les uniques prédateurs), en mesure d’arrêter, sinon limiter les invasions de cette « bête » qui risque d’être très nocive pour l’économie de la pêche à long terme.
Sous d’autres cieux où le phénomène est apparu comme la Tunisie, ajoute la même source, les tunisiens ne s’étaient pas pliés à cette fatalité. Afin de pallier à cette catastrophe, et en réponse à cette invasion facilitée notamment par un écosystème déjà affaibli et une surpêche du poulpe - son prédateur naturel -, les responsables politiques tunisiens ont décidé de tirer profit du côté valorisant de ce crabe bleu, en l’occurrence sa chaire qui est considérée comme étant des plus succulentes et des plus demandées, pour en faire de «l’or bleu», en mettant en place un plan national d’exploitation et une stratégie à long terme, devait-il mentionner.
Osons espérer, conclut Mohammed El Ghazouani, armateur expert dans la pêche maritime à El Jadida, qu’à l’instar de son voisin « notre pays puisse prendre toutes les dispositions nécessaires pour endiguer le mal et épargner nos côtes atlantiques de ce danger potentiel qui les guette… »
Une petite recherche concernant ces étranges visiteurs, fait état de « calamité qui a déjà été détecté pour la première fois sur la côte espagnole en 2012, puis en France en 2014 qui ne cesse d’activer des cellules de veilles, d’études et de surveillance très serrées en Europe, depuis qu’il a été détecté en méditerranée, alors que son royaume ou la région dont il est originaire, se situe en Amérique du Nord… »
Catalogué comme étant un omnivore des plus redoutables et des plus voraces, le crabe bleu peut tout dévorer sur son passage. Rien ne lui résiste, il se régale tout autant de mollusques, de petits poissons que d’algues, rapportent les mêmes recherches.
La thèse avancée par les connaisseurs de la chose maritime au Maroc, explique pour sa part Ahmed Chahid par qui l’alerte a été donnée, serait étroitement liée au déséquilibre de la biodiversité, dû à l’extermination systématique des populations de poulpes, qui subissent depuis un certain temps un vrai massacre, à un moment où ils se révèlent être les seuls remparts (étant les uniques prédateurs), en mesure d’arrêter, sinon limiter les invasions de cette « bête » qui risque d’être très nocive pour l’économie de la pêche à long terme.
Sous d’autres cieux où le phénomène est apparu comme la Tunisie, ajoute la même source, les tunisiens ne s’étaient pas pliés à cette fatalité. Afin de pallier à cette catastrophe, et en réponse à cette invasion facilitée notamment par un écosystème déjà affaibli et une surpêche du poulpe - son prédateur naturel -, les responsables politiques tunisiens ont décidé de tirer profit du côté valorisant de ce crabe bleu, en l’occurrence sa chaire qui est considérée comme étant des plus succulentes et des plus demandées, pour en faire de «l’or bleu», en mettant en place un plan national d’exploitation et une stratégie à long terme, devait-il mentionner.
Osons espérer, conclut Mohammed El Ghazouani, armateur expert dans la pêche maritime à El Jadida, qu’à l’instar de son voisin « notre pays puisse prendre toutes les dispositions nécessaires pour endiguer le mal et épargner nos côtes atlantiques de ce danger potentiel qui les guette… »
Mohamed LOKHNATI