D’abord, savourons la victoire. Non pas celle de tel ou tel autre parti politique, mais celle du Maroc dans sa globalité et de son peuple qui s’est mobilisé, malgré la menace pandémique, pour terrasser les démons du désengagement politique et de l’abstentionnisme électoral massifs qu’on disait imbattables et inéluctables.
Dans un contexte de crise internationale marqué par le découragement et l’abattement politique des populations, l’important taux de participation (50,35% contre 43% en 2016) des Marocains aux élections du 8 septembre fait exception. D’autant plus lorsqu’il est comparé à celui de pays aussi proches que l’Espagne et l’Algérie par exemple, où l’adhésion citoyenne s’est fortement contractée durant les derniers scrutins.
Apprécions ensuite le retour en force de l’opposition représentée par le Parti de l’Istiqlal et le Parti Authenticité et Modernité (PAM). Ce dernier, malgré la relative érosion de son nombre de sièges au Parlement, a réussi à se placer deuxième dans les élections législatives, tandis que l’Istiqlal a quasiment doublé son nombre d’élus dans l’enceinte parlementaire. Le sacre de ces deux formations, qui coordonnaient leurs actions au sein de l’opposition, symbolise déjà, et quelle que soit l’issue des tractations en cours pour la constitution da la future majorité gouvernementale, une forme d’alternance démocratique et politique salvatrice pour le présent et le futur du Maroc.
Et puis, il y a la déroute monumentale du Parti de la Justice et du Développement (PJD) qui a régné en maître, une décennie durant, sur la scène politique marocaine. Cette chute abyssale du PJD, lâché par ses propres ouailles, résonne comme un vote sanction et surtout comme une mise en garde adressée par le peuple à l’ensemble de la classe politique pour l’avertir que, désormais et plus que jamais, il n’y aura plus d’acquis, mais seulement et uniquement l’impitoyable reddition des comptes via les urnes. Ce qui est en soi une véritable leçon de démocratie dont le Maroc ne pourrait que profiter.
D’ores et déjà assuré d’être conduit par un Exécutif fort et certainement moins disparate que celui sortant, notre pays, qui se prépare au déploiement d’un Nouveau Modèle de Développement à même de conforter son essor socioéconomique et son statut de puissance régionale et continentale, le tout dans un contexte géopolitique tendu et hostile, sort de ces élections comme le plus grand gagnant.
Dans un contexte de crise internationale marqué par le découragement et l’abattement politique des populations, l’important taux de participation (50,35% contre 43% en 2016) des Marocains aux élections du 8 septembre fait exception. D’autant plus lorsqu’il est comparé à celui de pays aussi proches que l’Espagne et l’Algérie par exemple, où l’adhésion citoyenne s’est fortement contractée durant les derniers scrutins.
Apprécions ensuite le retour en force de l’opposition représentée par le Parti de l’Istiqlal et le Parti Authenticité et Modernité (PAM). Ce dernier, malgré la relative érosion de son nombre de sièges au Parlement, a réussi à se placer deuxième dans les élections législatives, tandis que l’Istiqlal a quasiment doublé son nombre d’élus dans l’enceinte parlementaire. Le sacre de ces deux formations, qui coordonnaient leurs actions au sein de l’opposition, symbolise déjà, et quelle que soit l’issue des tractations en cours pour la constitution da la future majorité gouvernementale, une forme d’alternance démocratique et politique salvatrice pour le présent et le futur du Maroc.
Et puis, il y a la déroute monumentale du Parti de la Justice et du Développement (PJD) qui a régné en maître, une décennie durant, sur la scène politique marocaine. Cette chute abyssale du PJD, lâché par ses propres ouailles, résonne comme un vote sanction et surtout comme une mise en garde adressée par le peuple à l’ensemble de la classe politique pour l’avertir que, désormais et plus que jamais, il n’y aura plus d’acquis, mais seulement et uniquement l’impitoyable reddition des comptes via les urnes. Ce qui est en soi une véritable leçon de démocratie dont le Maroc ne pourrait que profiter.
D’ores et déjà assuré d’être conduit par un Exécutif fort et certainement moins disparate que celui sortant, notre pays, qui se prépare au déploiement d’un Nouveau Modèle de Développement à même de conforter son essor socioéconomique et son statut de puissance régionale et continentale, le tout dans un contexte géopolitique tendu et hostile, sort de ces élections comme le plus grand gagnant.
Majd EL ATOUABI