Alors que le dossier des enseignants, dits “contractuels”, fait encore l’objet d’une concertation entre le ministère de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports et les syndicats, la Coordination nationale des enseignants contractuels (CNPCC) annonce un nouveau débrayage du le 28 février au 6 mars. Ainsi, les enseignants sous contrat des Académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF) comptent organiser une grève nationale pendant une semaine, avec un « retour sur la scène de la protestation les 21, 22 et 23 mars, lit-on dans le communiqué.
Après des mois de concertation entre les syndicats et le ministre de l'Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, les conclusions du dialogue social ont pris forme dans de nouveaux décrets adoptés, dont l'un est relatif à la création et à l'organisation des Centres régionaux des métiers de l’éducation et de la formation, tandis que l'autre porte sur la création des centres d'orientation et de planification pédagogique. Les nouvelles dispositions juridiques règlent également l’épineuse question des promotions d’échelle salariale.
Toutefois, le dossier des enseignants contractuels est encore sur la table du ministère, il est en cours de traitement. Notamment via une concertation entre le ministère de tutelle et leurs représentants.
Loin d'attendre la fin du dialogue, la CNPCC a souligné son refus de participer à l'élaboration du nouveau statut des enseignants, promis par le ministère de l'Éducation nationale, notant que le gouvernement recourt aux « dialogues de procrastination afin de prolonger le temps de négociation et de gagner plus de temps, afin d'implémenter un nouveau régime qu'elle a préparé antérieurement ».
La Coordination nationale des enseignants contractuels, dont la principale revendication est une intégration dans le statut de la Fonction publique, a dénoncé également les prélèvements salariaux.