Depuis sa création en 2016, en vertu de la loi 48-15 relative à la régulation du secteur de l’électricité, l’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE) ne s’est jamais véritablement imposée comme une instance de régulation et de contrôle dans un paysage énergétique en pleine mutation.
Pourtant, tout comme le secteur des télécommunications avec l’ANRT et celui des médias avec la HACA, l’ANRE était censée accompagner la libéralisation progressive du marché de l’électricité en établissant des règles qui favorisent une concurrence saine, attirent des investissements privés et offrent un meilleur service aux clients.
En quatre ans, depuis la nomination des membres du Conseil de l’ANRE, l’instance n’a réussi à produire, en matière de textes réglementaires, qu’un Code de transport électrique, lequel a immédiatement suscité une levée de boucliers de la part des opérateurs du secteur.
Pourtant, les défis restent immenses, notamment l’intégration des énergies solaire et éolienne, dont l’intermittence pose des problèmes majeurs de stabilité du réseau électrique. À cela s’ajoute un déficit criant d’investissements dans le transport d’électricité, essentiel pour accompagner la transition énergétique. Plus largement, la compartimentation du secteur constitue un obstacle de taille : une approche intégrée ne doit pas se limiter à l’électricité, mais inclure d’autres vecteurs énergétiques tels que le gaz naturel et l’hydrogène vert, afin de tirer parti des complémentarités entre ces sources pour renforcer la résilience et l’efficacité énergétique globale.
C’est dans cette optique que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a nommé Zouhair Chorfi comme nouveau président de l’ANRE, lors du Conseil des ministres du 4 novembre. Cet ancien Secrétaire général du ministère des Finances disposera de pouvoirs élargis, le Souverain ayant donné Ses instructions pour transformer l’ANRE en une véritable autorité de l’énergie, couvrant l’électricité, le gaz naturel, l’hydrogène et ses dérivés, ainsi que les domaines de la production, du stockage, du transport et de la distribution. Autant de fronts et de défis qui nécessitent que le nouveau patron soit bien armé pour les affronter et les relever.
Pourtant, tout comme le secteur des télécommunications avec l’ANRT et celui des médias avec la HACA, l’ANRE était censée accompagner la libéralisation progressive du marché de l’électricité en établissant des règles qui favorisent une concurrence saine, attirent des investissements privés et offrent un meilleur service aux clients.
En quatre ans, depuis la nomination des membres du Conseil de l’ANRE, l’instance n’a réussi à produire, en matière de textes réglementaires, qu’un Code de transport électrique, lequel a immédiatement suscité une levée de boucliers de la part des opérateurs du secteur.
Pourtant, les défis restent immenses, notamment l’intégration des énergies solaire et éolienne, dont l’intermittence pose des problèmes majeurs de stabilité du réseau électrique. À cela s’ajoute un déficit criant d’investissements dans le transport d’électricité, essentiel pour accompagner la transition énergétique. Plus largement, la compartimentation du secteur constitue un obstacle de taille : une approche intégrée ne doit pas se limiter à l’électricité, mais inclure d’autres vecteurs énergétiques tels que le gaz naturel et l’hydrogène vert, afin de tirer parti des complémentarités entre ces sources pour renforcer la résilience et l’efficacité énergétique globale.
C’est dans cette optique que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a nommé Zouhair Chorfi comme nouveau président de l’ANRE, lors du Conseil des ministres du 4 novembre. Cet ancien Secrétaire général du ministère des Finances disposera de pouvoirs élargis, le Souverain ayant donné Ses instructions pour transformer l’ANRE en une véritable autorité de l’énergie, couvrant l’électricité, le gaz naturel, l’hydrogène et ses dérivés, ainsi que les domaines de la production, du stockage, du transport et de la distribution. Autant de fronts et de défis qui nécessitent que le nouveau patron soit bien armé pour les affronter et les relever.