Tenue sous le thème de la décarbonation industrielle et les énergies propres, cette rencontre, animée par Philippe Miquel, Président d’Engie Services Maroc et président de la Commission Energies propres de l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX), avait pour objectif de répondre à trois questions essentielles que se posent les exportateurs marocains : que représente la décarbonation pour un industriel ? Pourquoi doit-il décarboner son industrie et comment y arriver ?
D’emblée, M. Miquel a souligné l’importance de la décarbonation pour toutes les entreprises exportatrices vers l’Europe. Un marché, selon lui, qui représente, à lui seul, plus de 60% des échanges commerciaux entre le Maroc et les pays étrangers.
« Certes plusieurs points sont encore à éclaircir quant à la mise en œuvre de la taxe carbone aux frontières, mais il est très important d’avoir un aperçu sur la décarbonation, ses enjeux pour les entreprises exportatrices vers l’Europe, et savoir ce qui change réellement pour les industriels qui pourront voir de toutes nouvelles opportunités s’offrir à eux », a-t-il souligné.
En effet, au-delà de la protection de l’environnement, décarboner garantit aujourd’hui aux entreprises concernées la profitabilité de leur industrie et sa pérennité, et ce en s’engageant dans la dynamique internationale en faveur du climat.
Cinq leviers pour permettre aux industriels de réussir leur transition
Selon M. Miquel, le meilleur moyen pour les industriels de s’y conformer et être prêts au bon moment c’est d’actionner cinq leviers importants : En marge de cette session de sensibilisation, le président de la commission Energies propres de l’ASMEX a affirmé que le Maroc offrait un contexte favorable aux industriels pour réussir cette transition, rappelant que la clé de réussite résidait dans le niveau d’engagement et de prise de conscience des industriels et des exportateurs qui auront beaucoup à gagner après la mise en œuvre de la taxe carbone aux frontières à partir de 2023. Une mesure qui vise, sans aucun doute, à pénaliser les exportateurs peu investis dans le verdissement de leurs produits ou services. A l’inverse, les produits respectant des normes environnementales élevées seront plus compétitifs sur le marché européen, qui sera exigeant sur le front de la durabilité des produits.
Pour rappel, le Maroc s’est clairement inscrit dans une volonté stratégique d’aller vers une économie verte et suivre la voie de l’efficacité énergétique. A cet effet, des programmes d’accompagnement et de certification sont en cours de mise en place (certification avec Imanor, programme Tatwir pour l’appui des PME désireuses d’aller vers la décarbonation…).
Pour accompagner cette dynamique et permettre aux exportateurs d’y voir plus clair et de profiter de solutions concrètes, l’ASMEX avait signé des partenariats avec Engie Services Maroc et avec le Bureau Veritas au début de l’année. Des partenariats qui interviennent à un moment où les politiques mondiales, régionales et nationales en matière de lutte contre le changement climatique sont en évolution avec le risque émergent d’une nouvelle réglementation sur les émissions de Gaz à effet de serre.
Pour le soutien financier des exportateurs, l’ASMEX leur favorise l’accès à la Green Value Chain de la BERD.
A. C.
D’emblée, M. Miquel a souligné l’importance de la décarbonation pour toutes les entreprises exportatrices vers l’Europe. Un marché, selon lui, qui représente, à lui seul, plus de 60% des échanges commerciaux entre le Maroc et les pays étrangers.
« Certes plusieurs points sont encore à éclaircir quant à la mise en œuvre de la taxe carbone aux frontières, mais il est très important d’avoir un aperçu sur la décarbonation, ses enjeux pour les entreprises exportatrices vers l’Europe, et savoir ce qui change réellement pour les industriels qui pourront voir de toutes nouvelles opportunités s’offrir à eux », a-t-il souligné.
En effet, au-delà de la protection de l’environnement, décarboner garantit aujourd’hui aux entreprises concernées la profitabilité de leur industrie et sa pérennité, et ce en s’engageant dans la dynamique internationale en faveur du climat.
Cinq leviers pour permettre aux industriels de réussir leur transition
Selon M. Miquel, le meilleur moyen pour les industriels de s’y conformer et être prêts au bon moment c’est d’actionner cinq leviers importants :
- Accompagner la transition vers l’abandon de l’usage des combustibles fossiles en faveur des sources d’énergies et matières premières à faible émission de carbone. Pour le second levier, il s’agit d’augmenter l’efficacité énergétique et accélérer les contrats de performance énergétique.
- Faciliter le développement et l’approvisionnement d’électricité à faible teneur en carbone (amendement loi 13-09).
- Développer une industrie du gaz vert (H2, méthanol, ammoniac etc.).
- Développer des capacités de capture et de valorisation du CO2.
Pour rappel, le Maroc s’est clairement inscrit dans une volonté stratégique d’aller vers une économie verte et suivre la voie de l’efficacité énergétique. A cet effet, des programmes d’accompagnement et de certification sont en cours de mise en place (certification avec Imanor, programme Tatwir pour l’appui des PME désireuses d’aller vers la décarbonation…).
Pour accompagner cette dynamique et permettre aux exportateurs d’y voir plus clair et de profiter de solutions concrètes, l’ASMEX avait signé des partenariats avec Engie Services Maroc et avec le Bureau Veritas au début de l’année. Des partenariats qui interviennent à un moment où les politiques mondiales, régionales et nationales en matière de lutte contre le changement climatique sont en évolution avec le risque émergent d’une nouvelle réglementation sur les émissions de Gaz à effet de serre.
Pour le soutien financier des exportateurs, l’ASMEX leur favorise l’accès à la Green Value Chain de la BERD.
A. C.