Des statistiques officielles publiées par le ministère de l’Éducation nationale indiquent que 8,9% des élèves du cycle primaire ont redoublé leurs années scolaires pendant les six années d’apprentissage qu’ils y ont passées.
C’est ce qui ressort du bulletin annuel «Indicateurs de l’éducation», publié par le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dont nous avons reçu une copie.
Il en ressort également que le taux de redoublement chez les garçons est bien plus élevé que celui des filles. En effet, la première catégorie a enregistré un taux de 11,1%, alors que la seconde affiche un taux de 6,5%.
En outre, s’agissant de la répartition des redoublants par année de scolarité, les élèves en première année du primaire se placent en tête, avec un taux qui s’élève à 11,8%, suivi des élèves en troisième année avec 9,6%, puis ceux en deuxième année avec un taux établi à 9%. Les élèves en quatrième année ont, quant à eux, affiché un taux de 7,8 %, alors que ceux de la sixième année se placent en avant dernière position avec un taux de 7,6%. Enfin, la cinquième année du cycle a enregistré le taux le plus faible, établi à 7%.
Des stratégies gouvernementales qui n'apportent aucun fruit
Le bulletin en question révèle également une stabilité des indicateurs, notamment du taux général de redoublement, au cours des dix dernières années. Ce dernier a varié de 8,2% pour l’année scolaire 2011-2012 (taux le plus bas sur les dix dernières années), à 8,9% pour l’année scolaire 2019-2020. L’année 2016-2017 a enregistré le taux le plus élevé avec 12,6% d’élèves redoublants.
Des statistiques bouleversantes qui interpellent quant aux milliards de dirhams qui sont injectés dans les budgets des académies régionales d’éducation et de formation, sans que cela ne se reflète dans la qualité des services éducatifs et ne réduise les indicateurs de redoublement qui continuent de peser sur le secteur en raison de la faiblesse du contrôle et des mécanismes d’évaluation, de correction et de soutien. Ces indicateurs démontrent également l’échec flagrant des stratégies et des plans gouvernementaux, depuis 2011, pour remettre à pied un secteur fondamental, dont les défaillances ont été révélées lors de l’année achevée, en raison de la crise sanitaire.
Finalement, il convient de noter que les taux indiqués dans le bulletin ont été calculés sur la base du suivi individuel de l’élève, en se basant sur la plateforme Massar.
C’est ce qui ressort du bulletin annuel «Indicateurs de l’éducation», publié par le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dont nous avons reçu une copie.
Il en ressort également que le taux de redoublement chez les garçons est bien plus élevé que celui des filles. En effet, la première catégorie a enregistré un taux de 11,1%, alors que la seconde affiche un taux de 6,5%.
En outre, s’agissant de la répartition des redoublants par année de scolarité, les élèves en première année du primaire se placent en tête, avec un taux qui s’élève à 11,8%, suivi des élèves en troisième année avec 9,6%, puis ceux en deuxième année avec un taux établi à 9%. Les élèves en quatrième année ont, quant à eux, affiché un taux de 7,8 %, alors que ceux de la sixième année se placent en avant dernière position avec un taux de 7,6%. Enfin, la cinquième année du cycle a enregistré le taux le plus faible, établi à 7%.
Des stratégies gouvernementales qui n'apportent aucun fruit
Le bulletin en question révèle également une stabilité des indicateurs, notamment du taux général de redoublement, au cours des dix dernières années. Ce dernier a varié de 8,2% pour l’année scolaire 2011-2012 (taux le plus bas sur les dix dernières années), à 8,9% pour l’année scolaire 2019-2020. L’année 2016-2017 a enregistré le taux le plus élevé avec 12,6% d’élèves redoublants.
Des statistiques bouleversantes qui interpellent quant aux milliards de dirhams qui sont injectés dans les budgets des académies régionales d’éducation et de formation, sans que cela ne se reflète dans la qualité des services éducatifs et ne réduise les indicateurs de redoublement qui continuent de peser sur le secteur en raison de la faiblesse du contrôle et des mécanismes d’évaluation, de correction et de soutien. Ces indicateurs démontrent également l’échec flagrant des stratégies et des plans gouvernementaux, depuis 2011, pour remettre à pied un secteur fondamental, dont les défaillances ont été révélées lors de l’année achevée, en raison de la crise sanitaire.
Finalement, il convient de noter que les taux indiqués dans le bulletin ont été calculés sur la base du suivi individuel de l’élève, en se basant sur la plateforme Massar.