Les universités marocaines courent le risque de se vider de leurs plus brillants cadres, après des demandes de démission et de départs volontaires à la retraite, formulées par des enseignants- chercheurs. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a annoncé, à ce sujet, les prévisions de départ à la retraite de près de 3.000 enseignants- chercheurs d’ici 2026 et 5.000 d’ici 2030.
«Ces enseignants font partie des meilleurs chercheurs dans les universités marocaines de par la qualité de la formation qu’ils ont reçue durant leur parcours universitaire et leur expérience», regrette Abdellatif Miraoui.
Il est à noter qu’il n’est pas facile de remplacer ces enseignants-chercheurs. En revanche, «il est important de préparer la relève en assurant une formation de qualité à cette nouvelle génération de doctorants», insiste le ministre.
Hausse des inscriptions des étudiants de 6,49 %
Les étudiants inscrits dans les différentes universités publiques au titre de l’année actuelle a atteint 1.130.182, soit une augmentation de 6,49% par rapport à l’année dernière, a précisé M. Miraoui en réponse à une question orale sur «l’accélération de la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation» à la Chambre des Conseillers.
Il a également indiqué que le nombre de bacheliers au titre de l’année scolaire 2021-2022 s’est établi à 328.650, soit une baisse de 1,4 % par rapport à l’année scolaire 2020-2021. Le ministre a précisé : «Quelque 86% de ces étudiants sont inscrits dans les établissements à accès ouvert, alors que 14% poursuivent leurs études supérieures dans les établissements à accès limité».
Miraoui affirme qu’au cours de cette année, un ensemble de mesures seront lancées, dont la plus importante est la formation d’une nouvelle génération de doctorants, ainsi que la mise en place de nouveaux instituts de recherche pour répondre aux priorités nationales dans les domaines de la santé, de l’eau et de l’intelligence artificielle afin de répondre aux impératifs de souveraineté dans ces domaines vitaux. Il s’agit également de créer deux nouveaux complexes d’innovation, accompagnant les porteurs de projets innovants, de lancer des incubateurs régionaux dans chaque région et assurer la valorisation des résultats de la recherche scientifique au profit des secteurs productifs.
En vue de répondre à la demande croissante sur l’enseignement supérieur, le ministre a mis en avant l’augmentation de la capacité d’accueil des universités d’environ 20.000 nouvelles places, grâce à l’extension de 16 établissements universitaires, ajoutant que ces places pédagogiques sont réparties sur cinq Universités, à savoir l’Université Ibn Zohr d’Agadir, l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès, l’Université Ibn Tofaïl de Kénitra, l’Université Moulay Ismaïl de Meknès, l’Université Hassan 1er de Settat et l’Université Mohammed Premier (UMP) d’Oujda.
S’agissant du renforcement des services sociaux au profit des étudiants, le ministre a fait état de la création de trois nouvelles cités universitaires au titre de l’année universitaire actuelle, une publique et deux en partenariat avec le secteur privé, avec une augmentation estimée à 2.023 lits. Autre projet universitaire : le lancement d’un projet de refonte du système national d’information et de généralisation de la digitalisation de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, a-t-il avancé.
Afin de promouvoir la recherche scientifique et l’innovation, le ministre a fait savoir qu’une série de mesures seront lancées au titre de l’année scolaire 2022-2023, citant à cet égard la formation d’une nouvelle génération de doctorants et la création de trois instituts nationaux de recherche thématique, pour répondre aux priorités nationales de développement dans les domaines liés à la santé, à l’eau et à l’intelligence artificielle.
Ces mesures, a-t-il poursuivi, consistent entre autres en la création de deux nouveaux pôles d’innovation, l’accompagnement des porteurs de projets innovants et la diffusion de la culture scientifique, technologique et de l’innovation, ainsi que la mobilisation des compétences marocaines à travers le monde.
«Ces enseignants font partie des meilleurs chercheurs dans les universités marocaines de par la qualité de la formation qu’ils ont reçue durant leur parcours universitaire et leur expérience», regrette Abdellatif Miraoui.
Il est à noter qu’il n’est pas facile de remplacer ces enseignants-chercheurs. En revanche, «il est important de préparer la relève en assurant une formation de qualité à cette nouvelle génération de doctorants», insiste le ministre.
Hausse des inscriptions des étudiants de 6,49 %
Les étudiants inscrits dans les différentes universités publiques au titre de l’année actuelle a atteint 1.130.182, soit une augmentation de 6,49% par rapport à l’année dernière, a précisé M. Miraoui en réponse à une question orale sur «l’accélération de la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation» à la Chambre des Conseillers.
Il a également indiqué que le nombre de bacheliers au titre de l’année scolaire 2021-2022 s’est établi à 328.650, soit une baisse de 1,4 % par rapport à l’année scolaire 2020-2021. Le ministre a précisé : «Quelque 86% de ces étudiants sont inscrits dans les établissements à accès ouvert, alors que 14% poursuivent leurs études supérieures dans les établissements à accès limité».
Miraoui affirme qu’au cours de cette année, un ensemble de mesures seront lancées, dont la plus importante est la formation d’une nouvelle génération de doctorants, ainsi que la mise en place de nouveaux instituts de recherche pour répondre aux priorités nationales dans les domaines de la santé, de l’eau et de l’intelligence artificielle afin de répondre aux impératifs de souveraineté dans ces domaines vitaux. Il s’agit également de créer deux nouveaux complexes d’innovation, accompagnant les porteurs de projets innovants, de lancer des incubateurs régionaux dans chaque région et assurer la valorisation des résultats de la recherche scientifique au profit des secteurs productifs.
En vue de répondre à la demande croissante sur l’enseignement supérieur, le ministre a mis en avant l’augmentation de la capacité d’accueil des universités d’environ 20.000 nouvelles places, grâce à l’extension de 16 établissements universitaires, ajoutant que ces places pédagogiques sont réparties sur cinq Universités, à savoir l’Université Ibn Zohr d’Agadir, l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès, l’Université Ibn Tofaïl de Kénitra, l’Université Moulay Ismaïl de Meknès, l’Université Hassan 1er de Settat et l’Université Mohammed Premier (UMP) d’Oujda.
S’agissant du renforcement des services sociaux au profit des étudiants, le ministre a fait état de la création de trois nouvelles cités universitaires au titre de l’année universitaire actuelle, une publique et deux en partenariat avec le secteur privé, avec une augmentation estimée à 2.023 lits. Autre projet universitaire : le lancement d’un projet de refonte du système national d’information et de généralisation de la digitalisation de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, a-t-il avancé.
Afin de promouvoir la recherche scientifique et l’innovation, le ministre a fait savoir qu’une série de mesures seront lancées au titre de l’année scolaire 2022-2023, citant à cet égard la formation d’une nouvelle génération de doctorants et la création de trois instituts nationaux de recherche thématique, pour répondre aux priorités nationales de développement dans les domaines liés à la santé, à l’eau et à l’intelligence artificielle.
Ces mesures, a-t-il poursuivi, consistent entre autres en la création de deux nouveaux pôles d’innovation, l’accompagnement des porteurs de projets innovants et la diffusion de la culture scientifique, technologique et de l’innovation, ainsi que la mobilisation des compétences marocaines à travers le monde.
Rime TAYBOUTA