Ce mardi 5 mars, le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement (FM6I), le Groupement Professionnel des Banques du Maroc (GPBM) et « Tamwilcom » ont officiellement lancé un nouveau produit de dette subordonnée dénommé «CapAccess». Avec une enveloppe mobilisée par le FM6I de 4 milliards de dirhams, ce produit vise à faciliter le financement des projets d’investissements pour les entreprises marocaines en manque de fonds propres.
En effet, le financement est un des gros points noirs du tissu entrepreneurial national. Depuis plusieurs décennies, l’Etat et le secteur bancaire ont lancé plusieurs programmes afin de pallier ce manque d’argent frais.
Du fameux crédit « Jeunes promoteurs » datant de la fin des années 80, puis du programme « Moukawalati», nous sommes montés d’un cran avec le programme «Intelaka» lancé depuis 2019 sur instructions Royales, puis les garanties exceptionnelles « Damane Oxygène » durant la crise du Covid, et dernièrement le programme «Forsa». Ces diverses initiatives ont certes poussé des milliers de jeunes à sauter le pas de l’entrepreneuriat, et des centaines d’entreprises à survivre et prospérer, mais force est de constater que la sauce ne prend toujours pas. Selon les derniers chiffres du cabinet de conseil « Inforisk », la situation des entreprises marocaines ne cesse de se dégrader. En 2023, les faillites ont connu une hausse de près de 15% par rapport à l’année précédente.
Peut-être devrions-nous remettre en question l’approche consistant à aborder cette problématique uniquement à travers le prisme du financement. La palette de l’accompagnement doit être aussi large que les difficultés rencontrées par l’entrepreneur.
Cela peut aller des délais de paiement, de l’accès au marché, de la bureaucratie, à la préparation mentale de l’entrepreneur. Il est temps de réfléchir, ensemble, à cette question, en organisant par exemple des Assises de l’entrepreneuriat réunissant tous les acteurs.
En effet, le financement est un des gros points noirs du tissu entrepreneurial national. Depuis plusieurs décennies, l’Etat et le secteur bancaire ont lancé plusieurs programmes afin de pallier ce manque d’argent frais.
Du fameux crédit « Jeunes promoteurs » datant de la fin des années 80, puis du programme « Moukawalati», nous sommes montés d’un cran avec le programme «Intelaka» lancé depuis 2019 sur instructions Royales, puis les garanties exceptionnelles « Damane Oxygène » durant la crise du Covid, et dernièrement le programme «Forsa». Ces diverses initiatives ont certes poussé des milliers de jeunes à sauter le pas de l’entrepreneuriat, et des centaines d’entreprises à survivre et prospérer, mais force est de constater que la sauce ne prend toujours pas. Selon les derniers chiffres du cabinet de conseil « Inforisk », la situation des entreprises marocaines ne cesse de se dégrader. En 2023, les faillites ont connu une hausse de près de 15% par rapport à l’année précédente.
Peut-être devrions-nous remettre en question l’approche consistant à aborder cette problématique uniquement à travers le prisme du financement. La palette de l’accompagnement doit être aussi large que les difficultés rencontrées par l’entrepreneur.
Cela peut aller des délais de paiement, de l’accès au marché, de la bureaucratie, à la préparation mentale de l’entrepreneur. Il est temps de réfléchir, ensemble, à cette question, en organisant par exemple des Assises de l’entrepreneuriat réunissant tous les acteurs.