Khalid est connu pour être une des figures de proue de la boxe nationale. Le prodige du quartier Takaddoum à Rabat a fait ses classes au FUS, brulant les étapes avant d’atteindre la sphère des sélections nationales et partant des podiums pros. Il naviguait en solitaire, non sans succès sur le plan sportif : Champion d’Afrique des super-welter (-71 kg) ABU, à Rabat en 2014 ; Champion d’Afrique welter (-67 kg), à Kenitra en 2016 et Champion du monde de la Fédération mondiale de boxe (GBF), par KO à Kenitra, en 2017. Un succès au prix de sacrifices que seuls les tenaces comme lui pouvaient supporter. Aujourd’hui, Khalid rêve d’un 4ème sésame qu’il pourrait s’offrir avant la fin de la présente année. Ecoutons-le :
Q : Khalid, d’aucuns estiment que votre carrière aurait été plus riche qu’elle ne l’est jusqu’à aujourd’hui !
R : Exact. On peut évoquer deux facteurs obstructionnistes : la malchance et l’ingratitude humaine. J’ai mené ma carrière presque en solitaire et j’ai beaucoup souffert notamment après avoir atteint le stade d’international pro Le manque de moyens a été un véritable frein à mon élan malgré mon opiniâtreté. Devant la sourde oreille collective, je suis allé jusqu’à vendre ma voiture personnelle pour financer un stage à l’étranger, en prévision d’un combat pour défendre ma ceinture continentale. Et comme la guigne m’a toujours accompagné dans mon parcours, ce combat international de tous les espoirs a été annulé, faute de moyens pour l’organiser. Pire, encore, cela m’a coûté la perte de ma ceinture de champion d’Afrique pro des Welters (-71 kg).
Q : Vous aviez décidé de décrocher ?
R : Pas du tout. J’ai seulement patienté avant de remonter sur le ring en 2016 dans la catégorie Welters -67 kg. J’ai remporté haut la main ce combat. Mais le suivant contre le champion d’alors, le Sénégalais Cheikh Dion, la malchance s’est s’interposée et j’ai raté mon objectif en raison d’une blessure au poignet. Malgré tout, j’ai terùiné le combat de 12 rounds par la parité. Je me suis ratrappé en 2017, en remportant la ceinture mondial GBF.
Q : Une certaine presse avait parlé d’offres de la part de pays étrangers. Vrai ?
R : Oui, mais j’ai toujours préféré le fanion national, en dépit d’une situation matérielle très difficile. Certains de mes proches y ont vu une certaine naïveté mais je l’ai fait par conviction.
Q : Mais vous avez poursuivi votre chemin malgré toutes les embuches. Comment ?
R : Franchement, je le dois à mon employeur, l’Office de l’Eau Potable et de l’Electricité et plus exactement au Directeur général. Un soutien moral et financier en plus des facilités concernant mon travail. Grâce à lui, je suis toujours debout.
Q : Alors pour quand la fin de carrière ?
R : Cela dépend du résultat du combat qui est au programme. Je devais le disputer le 27 juillet 2022 mais il a été annulé au dernier moment, pour des raisons obscures. Et dire que j’ai obtenu toutes autorisations requises de la part des parties-prenantes. Heureusement qu’il ne s’agit pas d’une annulation définitive mais d’un simple report à une date ultérieure, au mois de novembre prochain précisément. En prévision de cette échéance, je compte livrer un combat pro en Espagne. En tout cas, je dois remporter ma 4ème ceinture pro avant de décrocher.
Q : Khalid, d’aucuns estiment que votre carrière aurait été plus riche qu’elle ne l’est jusqu’à aujourd’hui !
R : Exact. On peut évoquer deux facteurs obstructionnistes : la malchance et l’ingratitude humaine. J’ai mené ma carrière presque en solitaire et j’ai beaucoup souffert notamment après avoir atteint le stade d’international pro Le manque de moyens a été un véritable frein à mon élan malgré mon opiniâtreté. Devant la sourde oreille collective, je suis allé jusqu’à vendre ma voiture personnelle pour financer un stage à l’étranger, en prévision d’un combat pour défendre ma ceinture continentale. Et comme la guigne m’a toujours accompagné dans mon parcours, ce combat international de tous les espoirs a été annulé, faute de moyens pour l’organiser. Pire, encore, cela m’a coûté la perte de ma ceinture de champion d’Afrique pro des Welters (-71 kg).
Q : Vous aviez décidé de décrocher ?
R : Pas du tout. J’ai seulement patienté avant de remonter sur le ring en 2016 dans la catégorie Welters -67 kg. J’ai remporté haut la main ce combat. Mais le suivant contre le champion d’alors, le Sénégalais Cheikh Dion, la malchance s’est s’interposée et j’ai raté mon objectif en raison d’une blessure au poignet. Malgré tout, j’ai terùiné le combat de 12 rounds par la parité. Je me suis ratrappé en 2017, en remportant la ceinture mondial GBF.
Q : Une certaine presse avait parlé d’offres de la part de pays étrangers. Vrai ?
R : Oui, mais j’ai toujours préféré le fanion national, en dépit d’une situation matérielle très difficile. Certains de mes proches y ont vu une certaine naïveté mais je l’ai fait par conviction.
Q : Mais vous avez poursuivi votre chemin malgré toutes les embuches. Comment ?
R : Franchement, je le dois à mon employeur, l’Office de l’Eau Potable et de l’Electricité et plus exactement au Directeur général. Un soutien moral et financier en plus des facilités concernant mon travail. Grâce à lui, je suis toujours debout.
Q : Alors pour quand la fin de carrière ?
R : Cela dépend du résultat du combat qui est au programme. Je devais le disputer le 27 juillet 2022 mais il a été annulé au dernier moment, pour des raisons obscures. Et dire que j’ai obtenu toutes autorisations requises de la part des parties-prenantes. Heureusement qu’il ne s’agit pas d’une annulation définitive mais d’un simple report à une date ultérieure, au mois de novembre prochain précisément. En prévision de cette échéance, je compte livrer un combat pro en Espagne. En tout cas, je dois remporter ma 4ème ceinture pro avant de décrocher.