Question : Parlez-nous tout d’abord de la place qu’occupe actuellement Michael sur le plan international ?
K. Benyahia : Michael est actuellement pilote à la prestigieuse écurie McLaren. Il a gagné ses galons grâce à sa prodigalité et au soutien de ses parents. Il siège aujourd’hui dans le panthéon des pilotes de formule 1 et la Formule E. Ce n’est pas donné car il a fallu qu’il fasse ses preuves dans les catégories F4, FR2.0, F3, F2.
Question : Pourriez-vous nous décrire son parcours brièvement ?
K. Benyahia : Michael compte 46 victoires de 2010 à 2014 avec à la clé, un 5e rang au championnat du monde. En 2015, il était le plus jeune pilote de l’Histoire admis à l’Autosport Academy et autorisé à concourir dans la Formule F4. En 2016, il a terminé 3ème du championnat de F4 avant de remporter en 2017, à l’âge de 17 ans, le Championnat d’Europe en Formule Renault FR2.0 NEC.
Question : Peut-on dire que la voie est tracée pour accéder en Formule 1 ?
K. Benyahia : Absolument. La plupart des pilotes qui ont remporté la Formule Renault FR2.0 sont aujourd’hui en F1 (Lewis Hamilton, Valtteri Bottas, Carlos sainz, Stoffel Vandoorne). Le dernier résultat de Michael a été sa victoire en F3 au Circuit Paul Ricard en France. Les experts internationaux lui prédisent l’accession en F1 dans les 2 années à venir et devenir ainsi le premier marocain à réaliser cette performance. Mais cela demande une participation régulière aux compétitions, chose qui n'est pas garantie.
Question : Pourquoi ce doute ?
K. Benyahia : Parce que, franchement, Michael fait l’objet d’un sabotage de la part de ses propres compatriotes dans notre pays. Imaginez que le patron d’un Office national donne ses instructions pour parrainer mon fils et que certains responsables ont tout fait pour ne pas s’exécuter. Il en est de même pour un autre responsable d’un organisme public et même du ministère des Sports.
Question : Pourriez-vous être plus clair ?
K. Benyahia : En septembre 2017, quand Michael a été sacré Champion de Formule Renault NEC à l'âge de 17 ans, il a déposé une demande de soutien au Cabinet Royal, laquelle demande a été transmise au ministre de la Jeunesse et des Sports pour faire le nécessaire. Cette opération s’est répétée trois fois sans le moindre résultat. En février 2018, un dossier complet a été remis en main propre au ministère des Sports et on a eu la promesse que la subvention sera débloquée après la signature du ministre. Rien ! L’espoir renait après la rencontre avec le Président de l’Office précité qui a promis de nous soutenir mais ses instructions n’ont pas été exécutée. On a considéré que l'évaluation de Michael faite par un expert sur le circuit VAR en France, n’a pas été concluante. Archi-faux, car nous disposons de toutes les données techniques enregistrées par l’ordinateur de la voiture que Michael conduisait. L’affaire va se dénouer partiellement plus tard, l’Office ayant proposé de prendre en charge la paie de l'entraîneur de Michael en Formule 3. Nous avons alors engagé un entraîneur de F1 pour la saison 2020, mais coup de théâtre, notre interlocuteur à l’Office ne répondait plus à nos courriels ni à nos appels téléphoniques et ce, à nos jours.
Question : Et pour le ministère ?
K. Benyahia : A deux reprises, on a invoqué que le dossier de Michael a été égaré récemment, la Direction des Sports nous a rassuré qu’une subvention sera accordée à Michael qui a été classé dans la liste des athlètes marocains de Haut Niveau (catégorie A). Mais à date d’aujourd’hui, on n’a rien vu venir.
Question : Michael devra garder un très beau souvenir de la lettre de félicitation qui lui avait été adressée par Sa Majesté le Roi.
K. Benyahia : C’est là le grand paradoxe. Le Souverain vous félicite et d’autres essaient de vous casser. La lettre Royale a loué les réalisations de Michael, son intégration à la prestigieuse écurie McLaren et son esprit patriotique. Que voulez-vous de plus ? Mon fils a préféré l’étendard de son pays d’origine à celui de son pays d’adoption (les Etats Unis).
Question : Michael devra participer en principe à une compétition d’importance au mois d’octobre prochain !
K. Benyahia : Il s’agit de « Motorsport Games » qui réunira 1000 pilotes professionnels, appartenant à 90 nations. Ce sera vraiment dommage que notre pays rate cette messe planétaire pour question budgétaire. Et dire qu’il est concerné du fait qu’il est producteur mondial d’automobile et sera un futur grand constructeur de voitures électriques. Les concurrents de Michael ont l’avantage de bénéficier du soutien financier de leurs pays. Il y a de quoi s’alarmer mais nous gardons toutefois l’espoir que la raison l’emportera et que Michael sera sur la ligne de départ à la prochaine compétition.
K. Benyahia : Michael est actuellement pilote à la prestigieuse écurie McLaren. Il a gagné ses galons grâce à sa prodigalité et au soutien de ses parents. Il siège aujourd’hui dans le panthéon des pilotes de formule 1 et la Formule E. Ce n’est pas donné car il a fallu qu’il fasse ses preuves dans les catégories F4, FR2.0, F3, F2.
Question : Pourriez-vous nous décrire son parcours brièvement ?
K. Benyahia : Michael compte 46 victoires de 2010 à 2014 avec à la clé, un 5e rang au championnat du monde. En 2015, il était le plus jeune pilote de l’Histoire admis à l’Autosport Academy et autorisé à concourir dans la Formule F4. En 2016, il a terminé 3ème du championnat de F4 avant de remporter en 2017, à l’âge de 17 ans, le Championnat d’Europe en Formule Renault FR2.0 NEC.
Question : Peut-on dire que la voie est tracée pour accéder en Formule 1 ?
K. Benyahia : Absolument. La plupart des pilotes qui ont remporté la Formule Renault FR2.0 sont aujourd’hui en F1 (Lewis Hamilton, Valtteri Bottas, Carlos sainz, Stoffel Vandoorne). Le dernier résultat de Michael a été sa victoire en F3 au Circuit Paul Ricard en France. Les experts internationaux lui prédisent l’accession en F1 dans les 2 années à venir et devenir ainsi le premier marocain à réaliser cette performance. Mais cela demande une participation régulière aux compétitions, chose qui n'est pas garantie.
Question : Pourquoi ce doute ?
K. Benyahia : Parce que, franchement, Michael fait l’objet d’un sabotage de la part de ses propres compatriotes dans notre pays. Imaginez que le patron d’un Office national donne ses instructions pour parrainer mon fils et que certains responsables ont tout fait pour ne pas s’exécuter. Il en est de même pour un autre responsable d’un organisme public et même du ministère des Sports.
Question : Pourriez-vous être plus clair ?
K. Benyahia : En septembre 2017, quand Michael a été sacré Champion de Formule Renault NEC à l'âge de 17 ans, il a déposé une demande de soutien au Cabinet Royal, laquelle demande a été transmise au ministre de la Jeunesse et des Sports pour faire le nécessaire. Cette opération s’est répétée trois fois sans le moindre résultat. En février 2018, un dossier complet a été remis en main propre au ministère des Sports et on a eu la promesse que la subvention sera débloquée après la signature du ministre. Rien ! L’espoir renait après la rencontre avec le Président de l’Office précité qui a promis de nous soutenir mais ses instructions n’ont pas été exécutée. On a considéré que l'évaluation de Michael faite par un expert sur le circuit VAR en France, n’a pas été concluante. Archi-faux, car nous disposons de toutes les données techniques enregistrées par l’ordinateur de la voiture que Michael conduisait. L’affaire va se dénouer partiellement plus tard, l’Office ayant proposé de prendre en charge la paie de l'entraîneur de Michael en Formule 3. Nous avons alors engagé un entraîneur de F1 pour la saison 2020, mais coup de théâtre, notre interlocuteur à l’Office ne répondait plus à nos courriels ni à nos appels téléphoniques et ce, à nos jours.
Question : Et pour le ministère ?
K. Benyahia : A deux reprises, on a invoqué que le dossier de Michael a été égaré récemment, la Direction des Sports nous a rassuré qu’une subvention sera accordée à Michael qui a été classé dans la liste des athlètes marocains de Haut Niveau (catégorie A). Mais à date d’aujourd’hui, on n’a rien vu venir.
Question : Michael devra garder un très beau souvenir de la lettre de félicitation qui lui avait été adressée par Sa Majesté le Roi.
K. Benyahia : C’est là le grand paradoxe. Le Souverain vous félicite et d’autres essaient de vous casser. La lettre Royale a loué les réalisations de Michael, son intégration à la prestigieuse écurie McLaren et son esprit patriotique. Que voulez-vous de plus ? Mon fils a préféré l’étendard de son pays d’origine à celui de son pays d’adoption (les Etats Unis).
Question : Michael devra participer en principe à une compétition d’importance au mois d’octobre prochain !
K. Benyahia : Il s’agit de « Motorsport Games » qui réunira 1000 pilotes professionnels, appartenant à 90 nations. Ce sera vraiment dommage que notre pays rate cette messe planétaire pour question budgétaire. Et dire qu’il est concerné du fait qu’il est producteur mondial d’automobile et sera un futur grand constructeur de voitures électriques. Les concurrents de Michael ont l’avantage de bénéficier du soutien financier de leurs pays. Il y a de quoi s’alarmer mais nous gardons toutefois l’espoir que la raison l’emportera et que Michael sera sur la ligne de départ à la prochaine compétition.