A Leipzig au cœur de la Saxe, la mobilité urbaine est considérablement différente de celle dans nos belles villes marocaines. Dans cette ville deux fois plus grande que Rabat, comptant quelque 600.000 habitants, l’usage des voitures est maintenu à minima et les rues sont pavées de voies dédiées aux lignes de tramway et de bus, principalement électriques, s’étendant sur plus de 210 km et couvrant toute la ville. Les pistes cyclables sont également disponibles en abondance, encourageant l’usage des vélos, l’un des principaux moyens de locomotion des Lipsiens.
C’est dans ce cadre que s’est déroulé le Sommet du Forum International du Transport (FIT), où les dirigeants de plus de 60 pays, représentant les cinq continents, sont venus débattre des différentes mesures à prendre pour répondre aux nouveaux défis mondiaux qui pèsent sur le secteur du transport et de la logistique.
Le Maroc, un des habitués dudit Sommet, se distingue par le pas de géant qu’il a réalisé durant les deux dernières décennies en matière d’infrastructures portuaire, ferroviaire et routière. Avec un Tanger Med classé 4ème port le plus performant dans le monde et des réseaux routier et ferroviaire couvrant respectivement plus de 57.000 km et 2.200 km, la mobilité des citoyens, tout comme les échanges commerciaux, connaît un développement notable, qui pourrait cependant passer au niveau supérieur, à condition d’éliminer les carences structurelles dont souffre le secteur. Sur le plan urbain, ceci commencerait par le développement d’une mobilité intégrée, durable et surtout inclusive, déclinant plusieurs offres de transport public complémentaire, de sorte à inciter les citoyens à utiliser ce dernier.
Une initiative qui permettra à la fois de lutter contre les redoutables embouteillages dans les grandes villes, et d’atteindre les objectifs de développement durable, tant prônés par le Royaume.
Au niveau portuaire, les défis sont d’une nature différente, impliquant plus d’intégration technologique et beaucoup d’investissement dans les systèmes intelligents de transport, y compris l’utilisation de l’Internet des objets (IoT) et de l’Intelligence Artificielle (IA). Un chantier qui accuse beaucoup de retard au Maroc, où le cadre de régulation de cette nouvelle technologie fait encore défaut. Jusqu’à quand ?
C’est dans ce cadre que s’est déroulé le Sommet du Forum International du Transport (FIT), où les dirigeants de plus de 60 pays, représentant les cinq continents, sont venus débattre des différentes mesures à prendre pour répondre aux nouveaux défis mondiaux qui pèsent sur le secteur du transport et de la logistique.
Le Maroc, un des habitués dudit Sommet, se distingue par le pas de géant qu’il a réalisé durant les deux dernières décennies en matière d’infrastructures portuaire, ferroviaire et routière. Avec un Tanger Med classé 4ème port le plus performant dans le monde et des réseaux routier et ferroviaire couvrant respectivement plus de 57.000 km et 2.200 km, la mobilité des citoyens, tout comme les échanges commerciaux, connaît un développement notable, qui pourrait cependant passer au niveau supérieur, à condition d’éliminer les carences structurelles dont souffre le secteur. Sur le plan urbain, ceci commencerait par le développement d’une mobilité intégrée, durable et surtout inclusive, déclinant plusieurs offres de transport public complémentaire, de sorte à inciter les citoyens à utiliser ce dernier.
Une initiative qui permettra à la fois de lutter contre les redoutables embouteillages dans les grandes villes, et d’atteindre les objectifs de développement durable, tant prônés par le Royaume.
Au niveau portuaire, les défis sont d’une nature différente, impliquant plus d’intégration technologique et beaucoup d’investissement dans les systèmes intelligents de transport, y compris l’utilisation de l’Internet des objets (IoT) et de l’Intelligence Artificielle (IA). Un chantier qui accuse beaucoup de retard au Maroc, où le cadre de régulation de cette nouvelle technologie fait encore défaut. Jusqu’à quand ?