Joe Biden a promis mardi 18 octobre que la première loi à l'agenda du Congrès des États-Unis, en cas de victoire démocrate aux élections de mi-mandat, garantirait le droit à l'avortement. « Et si le Congrès l'adopte, je la signerai en janvier », a poursuivi le président en s'engageant au contraire à poser son « veto » si les républicains remportaient le scrutin du 8 novembre et bannissaient l'IVG au niveau fédéral.
Malgré le mécontentement croissant face à l'inflation et au risque de récession qui mine les chances d'un tel succès pour son parti, le président mise sur l'indignation déclenchée par la volte-face de la Cour suprême en matière d'avortement pour faire le plein des voix à gauche et au centre.
Le 24 juin, la haute juridiction est revenue sur son arrêt Roe v. Wade qui garantissait depuis un demi-siècle le droit des Américaines à interrompre leur grossesse, et a rendu sa liberté à chaque État en matière d'IVG.
Les sondages montrent toutefois que l'avortement n'est plus la priorité des Américains.
Environ 26% citent l'économie comme principale préoccupation et 18% l'inflation, loin devant l'avortement à 5%, selon une enquête publiée cette semaine par l'institut Siena avec le New York Times. Encore plus inquiétant pour les démocrates, les électrices indépendantes semblent aussi avoir revu leurs préférences.
Malgré le mécontentement croissant face à l'inflation et au risque de récession qui mine les chances d'un tel succès pour son parti, le président mise sur l'indignation déclenchée par la volte-face de la Cour suprême en matière d'avortement pour faire le plein des voix à gauche et au centre.
Le 24 juin, la haute juridiction est revenue sur son arrêt Roe v. Wade qui garantissait depuis un demi-siècle le droit des Américaines à interrompre leur grossesse, et a rendu sa liberté à chaque État en matière d'IVG.
Les sondages montrent toutefois que l'avortement n'est plus la priorité des Américains.
Environ 26% citent l'économie comme principale préoccupation et 18% l'inflation, loin devant l'avortement à 5%, selon une enquête publiée cette semaine par l'institut Siena avec le New York Times. Encore plus inquiétant pour les démocrates, les électrices indépendantes semblent aussi avoir revu leurs préférences.