Seize employés éthiopiens de l’ONU étaient détenus mardi par les autorités après un vaste coup de filet ayant ciblé des Tigréens, alors que la communauté internationale continue de croire en une «fenêtre d’opportunité» diplomatique pour mettre fin au conflit entre le gouvernement et les rebelles.
Ces arrestations font suite à l’état d’urgence décrété la semaine dernière par le gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed, face au risque de voir les combattants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et de l’Armée de libération oromo (OLA) marcher sur la capitale.
Des défenseurs des droits humains ont dénoncé ces mesures d’urgence et accusé le gouvernement de multiplier les arrestations arbitraires sur la base de l’appartenance à l’ethnie tigréenne. Des milliers de personnes seraient ainsi détenues depuis la semaine dernière.
Seize employés locaux de l’ONU étaient toujours détenus dans la soirée tandis que six autres ont été libérés, a déclaré mardi le porte-parole de l’organisation mondiale à New York, Stéphane Dujarric, affirmant n’avoir reçu «aucune explication» sur leur arrestation. «Les informations semblent suggérer des arrestations sur la base de l’appartenance ethnique», a dit pour sa part à Washington le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price.
Ces arrestations font suite à l’état d’urgence décrété la semaine dernière par le gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed, face au risque de voir les combattants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et de l’Armée de libération oromo (OLA) marcher sur la capitale.
Des défenseurs des droits humains ont dénoncé ces mesures d’urgence et accusé le gouvernement de multiplier les arrestations arbitraires sur la base de l’appartenance à l’ethnie tigréenne. Des milliers de personnes seraient ainsi détenues depuis la semaine dernière.
Seize employés locaux de l’ONU étaient toujours détenus dans la soirée tandis que six autres ont été libérés, a déclaré mardi le porte-parole de l’organisation mondiale à New York, Stéphane Dujarric, affirmant n’avoir reçu «aucune explication» sur leur arrestation. «Les informations semblent suggérer des arrestations sur la base de l’appartenance ethnique», a dit pour sa part à Washington le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price.