Le Tigré, situé dans le nord de l'Ethiopie, a organisé en septembre des élections régionales malgré le désaccord du gouvernement d'Addis Abeba, qui a jugé ce scrutin illégal.
Les tensions se sont accentuées ces derniers jours, chaque partie accusant l'autre de vouloir déclencher un conflit armé.
Selon Billene Seyoum, la porte-parole d'Abiy Ahmed, les troupes fédérales ont entamé des opérations dans la région, où un état d'urgence de six mois a été déclaré.
Addis Abeba accuse le Front populaire de libération du Tigré d'avoir tenté de voler de l'équipement militaire aux forces fédérales stationnées dans la région.
"La dernière ligne rouge a été franchie avec ces attaques dans la matinée et le gouvernement fédéral est donc contraint à la confrontation militaire", a déclaré le gouvernement dans un communiqué.
Le gouvernement local a affirmé que le Commandement Nord de l'armée fédérale avait fait défection en sa faveur, ce qu'a démenti Billene Seyoum.
La classe politique dirigeante éthiopienne a longtemps été dominée par des responsables originaires du Tigré après la chute du dictateur Mengistu Haïle Mariam en 1991, mais Abiy Ahmed les a mis à l'écart depuis son accession au pouvoir en 2018.
La population du Tigré représente 5% des quelque 109 millions d'habitants éthiopiens mais la région est plus riche et plus influente que les huit autres régions du pays.
Les tensions se sont accentuées ces derniers jours, chaque partie accusant l'autre de vouloir déclencher un conflit armé.
Selon Billene Seyoum, la porte-parole d'Abiy Ahmed, les troupes fédérales ont entamé des opérations dans la région, où un état d'urgence de six mois a été déclaré.
Addis Abeba accuse le Front populaire de libération du Tigré d'avoir tenté de voler de l'équipement militaire aux forces fédérales stationnées dans la région.
"La dernière ligne rouge a été franchie avec ces attaques dans la matinée et le gouvernement fédéral est donc contraint à la confrontation militaire", a déclaré le gouvernement dans un communiqué.
Le gouvernement local a affirmé que le Commandement Nord de l'armée fédérale avait fait défection en sa faveur, ce qu'a démenti Billene Seyoum.
La classe politique dirigeante éthiopienne a longtemps été dominée par des responsables originaires du Tigré après la chute du dictateur Mengistu Haïle Mariam en 1991, mais Abiy Ahmed les a mis à l'écart depuis son accession au pouvoir en 2018.
La population du Tigré représente 5% des quelque 109 millions d'habitants éthiopiens mais la région est plus riche et plus influente que les huit autres régions du pays.