Le gouvernement éthiopien a annoncé, mercredi, avoir abattu trois anciens ministres, dont l’ex-chef de la diplomatie éthiopienne, membres du Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF), parti longtemps au pouvoir à Addis Abeba, cible d’une opération de l’armée fédérale lancée en novembre.
Parmi les tués figure Seyoum Mesfin, qui fut durant près de 20 ans le chef de la diplomatie éthiopienne, selon un communiqué. Ont également été tués dans un «échange de tirs», l’ex-ministre des Affaires fédérales Abay Tsehaye et l’ancien chef du groupe parlementaire du TPLF, Asmelash Woldeselassie.
Les trois hommes ont été tués «dans des échanges de tirs avec la sécurité personnelle de la clique criminelle», après «leur refus de se rendre», affirme le gouvernement dans son communiqué.
Le Premier ministre Abiy Ahmed, Prix Nobel de la Paix en 2019, a envoyé le 4 novembre l’armée fédérale contre les autorités de la région septentrionale du Tigré, issues du TPLF, qui défiaient son autorité depuis plusieurs mois. Il avait accusé les forces régionales d’avoir attaqué deux bases militaires dans la région.
L’armée pourchassait le TPLF
Abiy a annoncé le 28 novembre la fin des combats avec la prise de la capitale régionale, Mekele, et indiqué que l’armée pourchassait désormais les responsables du TPLF en fuite. Le TPLF avait indiqué sa volonté de poursuivre le combat et l’ONU a encore récemment fait état de «combat localisés et de la poursuite de l’insécurité» dans plusieurs zones du Tigré, où le conflit - dont le bilan humain précis reste inconnu - a poussé des dizaines de milliers de personnes à se réfugier au Soudan voisin.
La localisation des plus hauts responsables du TPLF, dont son président Debretsion Gebremichael, restent inconnue.
Ces derniers jours, le gouvernement a annoncé avoir capturé plusieurs responsables du parti, dont Sebhat Nega, un de ses membres fondateurs. Il avait également annoncé le 8 janvier avoir tué quatre de ses responsables.
Après avoir mené la lutte armée ayant renversé le régime politicomarxiste du Derg (1974-1991), le TPLF a monopolisé pendant près de trois décennies les commandes du pouvoir et contrôlé l’appareil sécuritaire à Addis Abeba.
Devenu Premier ministre en 2018, à la faveur d’une contestation populaire visant principalement l’élite tigréenne au pouvoir, Abiy Ahmed a progressivement marginalisé le TLFP qui s’est alors retranché dans son fief du Tigré. L’accès au Tigré est très restreint depuis le début du conflit, rendant très difficile toute vérification indépendante des affirmations des protagonistes.
Parmi les tués figure Seyoum Mesfin, qui fut durant près de 20 ans le chef de la diplomatie éthiopienne, selon un communiqué. Ont également été tués dans un «échange de tirs», l’ex-ministre des Affaires fédérales Abay Tsehaye et l’ancien chef du groupe parlementaire du TPLF, Asmelash Woldeselassie.
Les trois hommes ont été tués «dans des échanges de tirs avec la sécurité personnelle de la clique criminelle», après «leur refus de se rendre», affirme le gouvernement dans son communiqué.
Le Premier ministre Abiy Ahmed, Prix Nobel de la Paix en 2019, a envoyé le 4 novembre l’armée fédérale contre les autorités de la région septentrionale du Tigré, issues du TPLF, qui défiaient son autorité depuis plusieurs mois. Il avait accusé les forces régionales d’avoir attaqué deux bases militaires dans la région.
L’armée pourchassait le TPLF
Abiy a annoncé le 28 novembre la fin des combats avec la prise de la capitale régionale, Mekele, et indiqué que l’armée pourchassait désormais les responsables du TPLF en fuite. Le TPLF avait indiqué sa volonté de poursuivre le combat et l’ONU a encore récemment fait état de «combat localisés et de la poursuite de l’insécurité» dans plusieurs zones du Tigré, où le conflit - dont le bilan humain précis reste inconnu - a poussé des dizaines de milliers de personnes à se réfugier au Soudan voisin.
La localisation des plus hauts responsables du TPLF, dont son président Debretsion Gebremichael, restent inconnue.
Ces derniers jours, le gouvernement a annoncé avoir capturé plusieurs responsables du parti, dont Sebhat Nega, un de ses membres fondateurs. Il avait également annoncé le 8 janvier avoir tué quatre de ses responsables.
Après avoir mené la lutte armée ayant renversé le régime politicomarxiste du Derg (1974-1991), le TPLF a monopolisé pendant près de trois décennies les commandes du pouvoir et contrôlé l’appareil sécuritaire à Addis Abeba.
Devenu Premier ministre en 2018, à la faveur d’une contestation populaire visant principalement l’élite tigréenne au pouvoir, Abiy Ahmed a progressivement marginalisé le TLFP qui s’est alors retranché dans son fief du Tigré. L’accès au Tigré est très restreint depuis le début du conflit, rendant très difficile toute vérification indépendante des affirmations des protagonistes.