Quelque 34% des personnes interrogées par une étude menée par l’Institut royal espagnol «Elcano», identifient la Russie comme la plus grande menace pour la sécurité de l'Espagne, un chiffre qui a considérablement augmenté depuis les premières enquêtes de l'étude menées en novembre.
La deuxième menace identifiée par les Espagnols recensés est le Maroc, avec un taux de 20%. Un chiffre qui a également haussé par rapport à novembre dernier, où il ne dépassait pas les 15%. Le terrorisme, qui auparavant était considéré comme la principale menace pour 54 % de l’échantillon, tombe à 14%, derrière ce que le rapport décrit comme « autres conflits » (15%).
C'est la réponse spontanée donnée par les personnes consultées lorsqu'elles ont répondu aux menaces de sécurité spécifiques desquelles l'OTAN protège l'Espagne en tant que membre, comme l'explique la chercheuse principale et auteur du rapport, Carmen González Enríquez.
L’occupation de la deuxième place par Rabat, demeure toutefois étonnante, vu qu’aucune action ni déclaration hostile n’a été faite par le Royaume, depuis la vague migratoire de Sebta. Bien au contraire, les autorités marocaines ont multiplié les efforts pour entraver les flux migratoires qui menacent l’Europe et en particulier l’Espagne.
Ce rapport, qui a été présenté vendredi, a révélé l'ampleur du changement qui s'est produit au sein de l’opinion publique espagnole, étant donné l’écart entre les résultats de l'enquête qui a été menée l'année dernière et celle de l’année courante. Dans la première, le terrorisme était en tête de liste des menaces extérieures, alors que la perception de la Russie en tant que menace était très marginale.
Le changement de perception à l’égard de la Russie semble avoir été influencé par l'utilisation récente de celle-ci de plus de 100.000 soldats à la frontière avec l'Ukraine et la menace d'une nouvelle invasion de ce pays, selon la même source. En ce sens, les Espagnols sont divisés sur ce que leur pays devrait faire si nécessaire, selon le journal espagnol La Razon.
52% des Espagnols interrogés pensent que le pays ibérique ne devrait pas intervenir militairement dans le conflit russo-ukrainien, tandis que 48% pensent que cette intervention doit se faire dans le cadre de l'OTAN. Le rapport a révélé que le soutien à l'intervention est plus élevé chez les hommes (54%), tandis que les femmes choisissent de ne pas intervenir davantage (58%). Il existe également une différence marquée selon l'âge, avec une position plus anti-guerre chez les jeunes et un plus grand soutien à l'intervention chez les plus âgés.
En ce qui concerne l'idéologie, 59% des électeurs de gauche préfèrent ne pas intervenir, tandis que 54% des électeurs de droite préfèrent le contraire.
Compte tenu des événements autour de l'Ukraine, il a été décidé de réaliser 500 interviews supplémentaires, en plus des 1000 réalisées en novembre pour mieux comprendre ce qu’en pensait l'opinion publique espagnole.
La deuxième menace identifiée par les Espagnols recensés est le Maroc, avec un taux de 20%. Un chiffre qui a également haussé par rapport à novembre dernier, où il ne dépassait pas les 15%. Le terrorisme, qui auparavant était considéré comme la principale menace pour 54 % de l’échantillon, tombe à 14%, derrière ce que le rapport décrit comme « autres conflits » (15%).
C'est la réponse spontanée donnée par les personnes consultées lorsqu'elles ont répondu aux menaces de sécurité spécifiques desquelles l'OTAN protège l'Espagne en tant que membre, comme l'explique la chercheuse principale et auteur du rapport, Carmen González Enríquez.
L’occupation de la deuxième place par Rabat, demeure toutefois étonnante, vu qu’aucune action ni déclaration hostile n’a été faite par le Royaume, depuis la vague migratoire de Sebta. Bien au contraire, les autorités marocaines ont multiplié les efforts pour entraver les flux migratoires qui menacent l’Europe et en particulier l’Espagne.
Ce rapport, qui a été présenté vendredi, a révélé l'ampleur du changement qui s'est produit au sein de l’opinion publique espagnole, étant donné l’écart entre les résultats de l'enquête qui a été menée l'année dernière et celle de l’année courante. Dans la première, le terrorisme était en tête de liste des menaces extérieures, alors que la perception de la Russie en tant que menace était très marginale.
Le changement de perception à l’égard de la Russie semble avoir été influencé par l'utilisation récente de celle-ci de plus de 100.000 soldats à la frontière avec l'Ukraine et la menace d'une nouvelle invasion de ce pays, selon la même source. En ce sens, les Espagnols sont divisés sur ce que leur pays devrait faire si nécessaire, selon le journal espagnol La Razon.
52% des Espagnols interrogés pensent que le pays ibérique ne devrait pas intervenir militairement dans le conflit russo-ukrainien, tandis que 48% pensent que cette intervention doit se faire dans le cadre de l'OTAN. Le rapport a révélé que le soutien à l'intervention est plus élevé chez les hommes (54%), tandis que les femmes choisissent de ne pas intervenir davantage (58%). Il existe également une différence marquée selon l'âge, avec une position plus anti-guerre chez les jeunes et un plus grand soutien à l'intervention chez les plus âgés.
En ce qui concerne l'idéologie, 59% des électeurs de gauche préfèrent ne pas intervenir, tandis que 54% des électeurs de droite préfèrent le contraire.
Compte tenu des événements autour de l'Ukraine, il a été décidé de réaliser 500 interviews supplémentaires, en plus des 1000 réalisées en novembre pour mieux comprendre ce qu’en pensait l'opinion publique espagnole.
Rime TAYBOUTA