Les Marocains ont toujours été obnubilés par l’eldorado européen. Des années 60 jusqu’au début des années 2000, les pays du vieux continent ont été la destination de la majeure partie de la diaspora marocaine pour laquelle le monde se limitait au Nord. Il en est de même pour les étudiants qui cherchent le chemin de la formation. Ces derniers ont toujours privilégié les pays occidentaux pour y poursuivre leurs études. Néanmoins, ces dernières années une nouvelle destination semble séduire encore plus les étudiants marocains. Il s’agit de l’empire du milieu.
Selon le cabinet « Cucas », chargé de la promotion de l’enseignement supérieur chinois à l’étranger et de l’accueil des étudiants et des chercheurs étrangers en Chine, parmi les 179 nationalités présentes dans les universités chinoises, chaque année se sont des milliers de marocains qui partent poursuivre leur cursus dans l’un des 400 établissements d’enseignement supérieur en Chine.
Malgré la Covid19 : La Chine garde son attrait
Le cabinet nous a confié que malgré la pandémie, les étudiants marocains continuent à se ruer vers la Chine. «Les cours du premier semestre, reprendront en mode distanciel en ce mois de septembre, dans l’attente de l’ouverture des frontières dont aucune date n’a été avancée jusqu’à présent», précise-t-on de même source. Cependant, cette formule est contestée par certains, ajoute nos interlocuteurs : avec un décalage de 7h, les cours à distance ont eu du mal à être suivis, ce qui explique que plusieurs jeunes bacheliers veulent retourner en Chine pour reprendre leur cours en mode présentiel.
«Une forte demande de retour en Chine et d’inscription pour l’année scolaire 2020-2021 a été constatée», précise le cabinet « Cucas », ajoutant qu’il y a «une hausse de 30% de par rapport à l’année dernière à la même période».
Le nouvel eldorado des étudiants marocains.
Les raisons pour lesquelles la jeunesse marocaine se dirige vers ce pays sont principalement liées au nombre d’opportunités qu’il offre. Nabila Boundra nous raconte son parcours en Chine qui a commencé par l’obtention d’une bourse d’Engineering University à Harbine. « J’étais attirée par la langue », nous confie-t-elle. Nabila a commencé à apprendre le mandarin au Maroc à l’institut « Confucius » de la langue et la culture chinoise relevant de l’Université Mohammed V, ce qu’il l’a beaucoup aidé dans ses études et son parcours professionnel. Les seuls inconvénients pour elle, c’était « la distance et le décalage d’horaire » et « le fait que je me sente loin de ma famille et de mes proches » a-t-elle affirmé, en concluant que « la Chine est une magnifique expérience, et que les Chinois sont un peuple non seulement avancé mes très accueillant et chaleureux ». S’agissant des opportunités, elle nous affirme que «le point le plus important dans ce pays, c’est l’accompagnement des étudiants pour trouver leur voie».
De son coté Omar Benyahya, un ancien étudiant marocain en Chine, nous affirme que «la Chine aide énormément les jeunes à mieux se développer ». «La Chine est une aventure», a-t-il ajouté, développant que «le coût de la vie est plus bas qu’au Maroc, les opportunités sont multiples, néanmoins, il faut se lever du matin pour pouvoir s’imposer».
Ainsi, l’occident n’est plus l’horizon indépassable pour les Marocains qui souhaitent construire leur vie en dehors de leur patrie. Les marocains ont commencé à éprouver un vif intérêt vers l’Asie de manière générale, et plus particulièrement la Chine. Ce pays n’est plus considéré comme un univers infranchissable. Bien que ce pays soit de l’autre côté du globe, il est devenu un choix stratégique pour les étudiants du monde et graduellement pour les Marocains. D’autre part, il ne faut pas négliger sa puissance économique mondiale ainsi que technologique, qui offre des chances ultimes sur le plan professionnel, et dans divers domaines. Il est à rappeler que le pays a connu depuis les années 90 un sursaut économique et technologique qui lui a permis de braver les grandes puissances, d’où l’épanouissement de l’enseignement et la recherche scientifique, qui a fait de lui le nouvel eldorado pour les étudiants du monde et notamment les Marocains.
Encadré
Echanges universitaire sino-marocain.
Selon le cabinet « Cucas », chargé de la promotion de l’enseignement supérieur chinois à l’étranger et de l’accueil des étudiants et des chercheurs étrangers en Chine, parmi les 179 nationalités présentes dans les universités chinoises, chaque année se sont des milliers de marocains qui partent poursuivre leur cursus dans l’un des 400 établissements d’enseignement supérieur en Chine.
Malgré la Covid19 : La Chine garde son attrait
Le cabinet nous a confié que malgré la pandémie, les étudiants marocains continuent à se ruer vers la Chine. «Les cours du premier semestre, reprendront en mode distanciel en ce mois de septembre, dans l’attente de l’ouverture des frontières dont aucune date n’a été avancée jusqu’à présent», précise-t-on de même source. Cependant, cette formule est contestée par certains, ajoute nos interlocuteurs : avec un décalage de 7h, les cours à distance ont eu du mal à être suivis, ce qui explique que plusieurs jeunes bacheliers veulent retourner en Chine pour reprendre leur cours en mode présentiel.
«Une forte demande de retour en Chine et d’inscription pour l’année scolaire 2020-2021 a été constatée», précise le cabinet « Cucas », ajoutant qu’il y a «une hausse de 30% de par rapport à l’année dernière à la même période».
Le nouvel eldorado des étudiants marocains.
Les raisons pour lesquelles la jeunesse marocaine se dirige vers ce pays sont principalement liées au nombre d’opportunités qu’il offre. Nabila Boundra nous raconte son parcours en Chine qui a commencé par l’obtention d’une bourse d’Engineering University à Harbine. « J’étais attirée par la langue », nous confie-t-elle. Nabila a commencé à apprendre le mandarin au Maroc à l’institut « Confucius » de la langue et la culture chinoise relevant de l’Université Mohammed V, ce qu’il l’a beaucoup aidé dans ses études et son parcours professionnel. Les seuls inconvénients pour elle, c’était « la distance et le décalage d’horaire » et « le fait que je me sente loin de ma famille et de mes proches » a-t-elle affirmé, en concluant que « la Chine est une magnifique expérience, et que les Chinois sont un peuple non seulement avancé mes très accueillant et chaleureux ». S’agissant des opportunités, elle nous affirme que «le point le plus important dans ce pays, c’est l’accompagnement des étudiants pour trouver leur voie».
De son coté Omar Benyahya, un ancien étudiant marocain en Chine, nous affirme que «la Chine aide énormément les jeunes à mieux se développer ». «La Chine est une aventure», a-t-il ajouté, développant que «le coût de la vie est plus bas qu’au Maroc, les opportunités sont multiples, néanmoins, il faut se lever du matin pour pouvoir s’imposer».
Ainsi, l’occident n’est plus l’horizon indépassable pour les Marocains qui souhaitent construire leur vie en dehors de leur patrie. Les marocains ont commencé à éprouver un vif intérêt vers l’Asie de manière générale, et plus particulièrement la Chine. Ce pays n’est plus considéré comme un univers infranchissable. Bien que ce pays soit de l’autre côté du globe, il est devenu un choix stratégique pour les étudiants du monde et graduellement pour les Marocains. D’autre part, il ne faut pas négliger sa puissance économique mondiale ainsi que technologique, qui offre des chances ultimes sur le plan professionnel, et dans divers domaines. Il est à rappeler que le pays a connu depuis les années 90 un sursaut économique et technologique qui lui a permis de braver les grandes puissances, d’où l’épanouissement de l’enseignement et la recherche scientifique, qui a fait de lui le nouvel eldorado pour les étudiants du monde et notamment les Marocains.
Encadré
Echanges universitaire sino-marocain.
La Chine et le Maroc entretiennent de bonnes relations diplomatiques depuis des années. Elles ont connu une importante amélioration au niveau de la coopération universitaire, ce qui as largement booster les échanges universitaires entre les deux pays. Il importe de rappeler qu’au Maroc, le premier institut chinois a ouvert ses portes en 2008 dans la capitale. De son côté, l’Institut « Confucius » de l’université Mohammed V de Rabat est le fruit d’un partenariat avec l’université de Pékin, juste après, l’enchainement d’implantation de centre linguistique offrant une formation du Mandarin se succédaient, à Tanger, Tétouan, Agadir sans oublier l’Institut « Confucius » de Casablanca qui est logé au sein de la faculté des Lettres de l’Université Hassan II. À noter que ces établissements facilitent et offrent des bourses très intéressantes, avec la possibilité de partir en Chine même apprendre le Mandarin durant une année au sein d’une université chinoise.