A l’arrêt depuis plus de trois mois, les exportateurs, à l’instar des autres opérateurs économiques, sont aujourd’hui dans l’obligation d’innover pour endiguer les risques de la crise sanitaire.
Dans ce sens, Hassan Sentissi El Idrissi, président de l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX), a rappelé lors de cette rencontre que la crise internationale que subit le secteur des exportations dans le monde a montré que l’innovation et l’adaptation des opérateurs économiques à leur nouvel environnement étaient des leviers incontournables de compétitivité. Le Maroc l’a vécu en grand dans la gestion de la production et l’exportation des masques et dans la conception et la fabrication du premier respirateur artificiel 100% marocain.
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«L’innovation est un outil de différenciation indispensable pour le développement des entreprises que ce soit au niveau national ou international. C’est un élément permettant de s’aligner, voire dépasser la concurrence étrangère et donc aller de l’économie marocaine vers l’avant » a-t-il ajouté.
De sa part, Salim Berbache, Associé Ucotra Consulting et Expert en Management de l’Innovation, a expliqué que l’innovation pouvait être traduite dans le contexte global de l’entreprise par la capacité d’pporter des réponses appropriées aux facteurs d’influence externes et internes et de générer une valeur ajoutée et à pouvoir la recréer au fil du temps. Pour lui, l’innovation se produit dans tous les domaines de l’économie et pas seulement dans les grandes entreprises de haute technologie, en conséquence, la création et le soutien d’écosystèmes et de réseaux d’innovation est devenu une priorité pour de nombreux pays, dont le Maroc.
Il a ajouté que l’innovation se nourrit de deux ingrédients essentiels, à savoir d’une part la créativité humaine et, d’autre part, la capacité de l’entreprise à transformer les idées en solutions concrètes pour le marché. En effet, nos entreprises regorgent, aujourd’hui, d’un potentiel créatif qui n’est cependant pas toujours suffisamment exploité. En créant le cadre interne favorable et en structurant un dispositif d’innovation adapté, les entreprises peuvent accélérer significativement leurs performances opérationnelles et leur croissance profitable. Il suggère ainsi, en cette période post Covid-19, de revisiter la stratégie nationale de l’innovation et ce, dans la perspective de créer un écosystème opérationnel, efficient et vertueux qui permettrait, à horizon 2030, de hisser le Maroc et, pourquoi pas, dans le Top 40 de Global Innovation Index (l’idée ici est d’en faire un véritable cap commun pour le pays).
La pandémie un catalyseur pour l’innovation
La propagation de la pandémie était un catalyseur pour l’innovation au sein des entreprises dont le but est bel est bien la création de la valeur pour le consommateur, l’entreprise elle-même, les collaborateurs, les partenaires et bien évidemment tout l’écosystème avec lequel les entreprises sont en interaction, a relevé Eva Diedrichs, fondatrice et ancienne Directrice Générale de l’IMP³rove Academy en Allemagne. Dans ce contexte elle a cité quelques exemples d’entreprises innovatrices au temps de la pandémie COVID-19 ,dont une entreprise de construction qui a pu adapter son offre avec la période du confinement à travers un mécanisme permettant au client d’effectuer des visites virtuelles aux bâtiments, une autre qui a changé sa production textile vers uniquement des masques de protection et aussi la création d’un hub allemand réunissant des entreprises appartenant à la même chaîne de valeur afin de consolider leurs efforts et trouver des solutions ensemble pour faire face aux répercussions du coronavirus.
L’innovation concerne tous les domaines d’activités
Les témoignages d’entreprises telles que Colorado, HPS ou encore Maghreb Industries ont permis d’apporter des éclairages concrets sur les réalisations dans ce domaine et les «success stories» possibles à travers le levier de l’innovation.
M. Abed Chagar, DG de Colorado a affirmé que l’innovation en matière de peinture avait permis à Colorado d’adapter son offre à chaque région du monde, vu que les composantes du produit sont conditionnées par le climat du pays. Il a également insisté sur l’innovation en terme de marketing en ajoutant que Colorado détient le seul showroom dans la région MENA dédié uniquement à l’exposition des produits et au conseil sans passer à la vente.
De son coté M. Aziz Horani, DGA de HPS, a mis en avant la stratégie «Open Innovation» de HPS qui consiste à analyser, interpréter et mettre en commun l’ensemble des aspects qui constituent l’écosystème propre à chacun de leurs clients et partenaires afin de leur apporter une réponse globale, personnalisée et évolutive. Une stratégie qui repose essentiellement sur 3 piliers, notamment, une écoute active du marché, une R&D efficace et collaborative et les ressources humaines.
Par ailleurs, M. Hakim Marrakchi, PDG de Maghreb Industries a insisté sur le fait que l’innovation en matière de processus et de packaging est primordiale dans le secteur de la confiserie, caractérisé par une concurrence mondiale accrue.
Rappelons que selon le « Global Innovation Index 2019 », le Maroc est classé au (3ème) rang en Afrique et enregistre de meilleurs résultats mondiaux en termes d’Outputs de l’innovation (66ème) par rapport aux Inputs (83ème). Le Royaume a aussi pu se distinguer dans les actifs immatériels (43ème) au niveau mondial, (39ème) en ce qui concerne les dépôts de marques et (9ème) pour les dessins et modèles industriels.
Dans ce sens, Hassan Sentissi El Idrissi, président de l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX), a rappelé lors de cette rencontre que la crise internationale que subit le secteur des exportations dans le monde a montré que l’innovation et l’adaptation des opérateurs économiques à leur nouvel environnement étaient des leviers incontournables de compétitivité. Le Maroc l’a vécu en grand dans la gestion de la production et l’exportation des masques et dans la conception et la fabrication du premier respirateur artificiel 100% marocain.
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«L’innovation est un outil de différenciation indispensable pour le développement des entreprises que ce soit au niveau national ou international. C’est un élément permettant de s’aligner, voire dépasser la concurrence étrangère et donc aller de l’économie marocaine vers l’avant » a-t-il ajouté.
De sa part, Salim Berbache, Associé Ucotra Consulting et Expert en Management de l’Innovation, a expliqué que l’innovation pouvait être traduite dans le contexte global de l’entreprise par la capacité d’pporter des réponses appropriées aux facteurs d’influence externes et internes et de générer une valeur ajoutée et à pouvoir la recréer au fil du temps. Pour lui, l’innovation se produit dans tous les domaines de l’économie et pas seulement dans les grandes entreprises de haute technologie, en conséquence, la création et le soutien d’écosystèmes et de réseaux d’innovation est devenu une priorité pour de nombreux pays, dont le Maroc.
Il a ajouté que l’innovation se nourrit de deux ingrédients essentiels, à savoir d’une part la créativité humaine et, d’autre part, la capacité de l’entreprise à transformer les idées en solutions concrètes pour le marché. En effet, nos entreprises regorgent, aujourd’hui, d’un potentiel créatif qui n’est cependant pas toujours suffisamment exploité. En créant le cadre interne favorable et en structurant un dispositif d’innovation adapté, les entreprises peuvent accélérer significativement leurs performances opérationnelles et leur croissance profitable. Il suggère ainsi, en cette période post Covid-19, de revisiter la stratégie nationale de l’innovation et ce, dans la perspective de créer un écosystème opérationnel, efficient et vertueux qui permettrait, à horizon 2030, de hisser le Maroc et, pourquoi pas, dans le Top 40 de Global Innovation Index (l’idée ici est d’en faire un véritable cap commun pour le pays).
La pandémie un catalyseur pour l’innovation
La propagation de la pandémie était un catalyseur pour l’innovation au sein des entreprises dont le but est bel est bien la création de la valeur pour le consommateur, l’entreprise elle-même, les collaborateurs, les partenaires et bien évidemment tout l’écosystème avec lequel les entreprises sont en interaction, a relevé Eva Diedrichs, fondatrice et ancienne Directrice Générale de l’IMP³rove Academy en Allemagne. Dans ce contexte elle a cité quelques exemples d’entreprises innovatrices au temps de la pandémie COVID-19 ,dont une entreprise de construction qui a pu adapter son offre avec la période du confinement à travers un mécanisme permettant au client d’effectuer des visites virtuelles aux bâtiments, une autre qui a changé sa production textile vers uniquement des masques de protection et aussi la création d’un hub allemand réunissant des entreprises appartenant à la même chaîne de valeur afin de consolider leurs efforts et trouver des solutions ensemble pour faire face aux répercussions du coronavirus.
L’innovation concerne tous les domaines d’activités
Les témoignages d’entreprises telles que Colorado, HPS ou encore Maghreb Industries ont permis d’apporter des éclairages concrets sur les réalisations dans ce domaine et les «success stories» possibles à travers le levier de l’innovation.
M. Abed Chagar, DG de Colorado a affirmé que l’innovation en matière de peinture avait permis à Colorado d’adapter son offre à chaque région du monde, vu que les composantes du produit sont conditionnées par le climat du pays. Il a également insisté sur l’innovation en terme de marketing en ajoutant que Colorado détient le seul showroom dans la région MENA dédié uniquement à l’exposition des produits et au conseil sans passer à la vente.
De son coté M. Aziz Horani, DGA de HPS, a mis en avant la stratégie «Open Innovation» de HPS qui consiste à analyser, interpréter et mettre en commun l’ensemble des aspects qui constituent l’écosystème propre à chacun de leurs clients et partenaires afin de leur apporter une réponse globale, personnalisée et évolutive. Une stratégie qui repose essentiellement sur 3 piliers, notamment, une écoute active du marché, une R&D efficace et collaborative et les ressources humaines.
Par ailleurs, M. Hakim Marrakchi, PDG de Maghreb Industries a insisté sur le fait que l’innovation en matière de processus et de packaging est primordiale dans le secteur de la confiserie, caractérisé par une concurrence mondiale accrue.
Rappelons que selon le « Global Innovation Index 2019 », le Maroc est classé au (3ème) rang en Afrique et enregistre de meilleurs résultats mondiaux en termes d’Outputs de l’innovation (66ème) par rapport aux Inputs (83ème). Le Royaume a aussi pu se distinguer dans les actifs immatériels (43ème) au niveau mondial, (39ème) en ce qui concerne les dépôts de marques et (9ème) pour les dessins et modèles industriels.