La succession des incidents laisserait presque croire à un complot dirigé contre nos exportations agroalimentaires vers l’Europe. Le 4 mars, l’Espagne a déclenché une alerte RASFF (Rapid Alert System for Food and Feed) au niveau européen, suite à des soupçons de détection du virus de l’hépatite A dans les fraises marocaines. L’accusation est extrêmement grave et risque d’entacher durablement l’image de ce fruit. Quelques jours plus tard, l’ONSSA, sur la base d’analyses approfondies, a catégoriquement démenti cette information. De plus, des analyses ont été effectuées sur les eaux souterraines, montrant qu’il n’existe aucune contamination autour de la zone de production. Si les conclusions des autorités marocaines et espagnoles sont discordantes, la procédure scientifique qu’elles utilisent pour détecter ce genre de contaminations est, pourtant, la même (échantillonnage, texte en laboratoire…etc.), laissant planer le doute sur la probité des institutions concernées. De plus, l’ONSSA est reconnu par ses homologues européens et est engagé dans plusieurs accords de coopération technique et d’échange d’informations. Dans cette affaire, plusieurs zones d’ombre persistent, qu’il faut absolument clarifier.
L’affaire des fraises contaminées aurait pu rester un incident isolé, si elle ne s’inscrivait pas dans une séquence d’attaques répétées contre les produits agricoles marocains. Depuis plusieurs mois, les exportations marocaines font l’objet de dénigrement et de vandalisme. Pour des agriculteurs européens en colère, la tomate “made in Morocco” est devenue le symbole d’une concurrence déloyale. Malgré les réassurances des autorités marocaines et européennes, un certain malaise s’est installé autour de la présence de ces produits sur le marché européen. D’où la nécessité de lancer des campagnes de communication auprès du public européen afin de réhabiliter l’image de ces produits. Mais aussi des enquêtes devraient être diligentées pour trouver les acteurs derrière ces campagnes anti- «Made in Maroc», qui nuisent non seulement au commerce maroco-européen, mais qui portent atteinte également et surtout aux bourses de la classe moyenne du vieux continent.
L’affaire des fraises contaminées aurait pu rester un incident isolé, si elle ne s’inscrivait pas dans une séquence d’attaques répétées contre les produits agricoles marocains. Depuis plusieurs mois, les exportations marocaines font l’objet de dénigrement et de vandalisme. Pour des agriculteurs européens en colère, la tomate “made in Morocco” est devenue le symbole d’une concurrence déloyale. Malgré les réassurances des autorités marocaines et européennes, un certain malaise s’est installé autour de la présence de ces produits sur le marché européen. D’où la nécessité de lancer des campagnes de communication auprès du public européen afin de réhabiliter l’image de ces produits. Mais aussi des enquêtes devraient être diligentées pour trouver les acteurs derrière ces campagnes anti- «Made in Maroc», qui nuisent non seulement au commerce maroco-européen, mais qui portent atteinte également et surtout aux bourses de la classe moyenne du vieux continent.
Soufiane CHAHID