Dans un nouveau rapport sur la surveillance financière publié mercredi, l'institution financière internationale indique qu'en cas de rebond solide de l’activité économique et des taux d’intérêt bas et stables, le ratio de la dette publique mondiale devrait se stabiliser en 2021, en moyenne, hormis en Chine et aux États-Unis. "Il faut néanmoins aller plus loin pour lutter contre la montée de la pauvreté, du chômage et des inégalités et pour stimuler la reprise économique", recommande le FMI qui rappelle que la pandémie de COVID-19 et les confinements qui vont de pair ont poussé les pouvoirs publics à prendre des mesures budgétaires sans précédent qui totalisaient 11 700 milliards de dollars, soit près de 12% du PIB mondial, au 11 septembre 2020.
Les mesures budgétaires consistaient pour moitié en un surcroît de dépenses ou en une perte de recettes, notamment des réductions d’impôts temporaires, l’autre moitié prenant la forme de mesures de soutien à la liquidité, dont des prêts, garanties et injections de capitaux par le secteur public.
Selon le rapport, "cette riposte musclée des autorités a permis de sauver des vies, de venir en aide aux personnes et entreprises vulnérables et d’atténuer les retombées sur l’activité économique. Toutefois, les répercussions de la crise sur les finances publiques, couplées à la perte de recettes imputable à la contraction de la production, ont été profondes". Dans une feuille de route pour les mesures budgétaires à prendre pour sortir de la situation actuelle, le FMI relève que les autorités devront stimuler la reprise tout en s’attaquant aux conséquences de la crise, dont un endettement privé et public élevé, un chômage important et une montée des inégalités et de la pauvreté.
Pour les pays émergents et les pays en développement à faible revenu qui ont plus de difficultés à obtenir des financements, ils devront, selon le FMI, "redéfinir leurs priorités de dépenses et faire plus avec moins en améliorant leur efficience", tout en mettant en exergue l'importance des investissements publics pour favoriser la reprise.
Les mesures budgétaires consistaient pour moitié en un surcroît de dépenses ou en une perte de recettes, notamment des réductions d’impôts temporaires, l’autre moitié prenant la forme de mesures de soutien à la liquidité, dont des prêts, garanties et injections de capitaux par le secteur public.
Selon le rapport, "cette riposte musclée des autorités a permis de sauver des vies, de venir en aide aux personnes et entreprises vulnérables et d’atténuer les retombées sur l’activité économique. Toutefois, les répercussions de la crise sur les finances publiques, couplées à la perte de recettes imputable à la contraction de la production, ont été profondes". Dans une feuille de route pour les mesures budgétaires à prendre pour sortir de la situation actuelle, le FMI relève que les autorités devront stimuler la reprise tout en s’attaquant aux conséquences de la crise, dont un endettement privé et public élevé, un chômage important et une montée des inégalités et de la pauvreté.
Pour les pays émergents et les pays en développement à faible revenu qui ont plus de difficultés à obtenir des financements, ils devront, selon le FMI, "redéfinir leurs priorités de dépenses et faire plus avec moins en améliorant leur efficience", tout en mettant en exergue l'importance des investissements publics pour favoriser la reprise.